Une citation pour les curieux :

« Garnier se demandait si ce n’était pas là le comble de l’arrogance : se comporter comme un saint dans un monde de loups. Parce qu’il se comportait comme un saint, ce con. Sa sainteté était une gifle pour tous les autres. » (Vivonne, La Table Ronde, 2021)

Diamants, de Vincent Tassy, chez Mnémos (2021)

 

Grand format : 21 €, 384 pages (9782354088279)

Quatrième de couverture

D’un hiver sans fin naît l’espoir d’un printemps radieux

L’Or Ailé, de la cité immortelle, est descendu des cieux.

Seigneur ou roturier, lequel deviendra son suivant ?

Serviteur, conseiller, dévoué ou confident

Dans le labyrinthe d’Œtrange, il devra le guider

Du royaume de Ronces, aux Brumes emplies de danger.

De l’hiver au printemps, de l’obscurité à la lumière

Percerez-vous les secrets de L’Or Ailé venu sur Terre ?

Ma chronique 💛

De Diamants, j'aurais presque peur d'en dire trop. Il fait partie de ces lectures étranges, un peu hors de tout, comme possédées par leur propre atmosphère. 

Ce récit est une histoire d'amour à visages multiples, noyée à répétition dans le fracas du monde que les anges cherchent à faire taire. Toujours brisée, semble-t-il. Sous ses dehors de fantasy dépeignant nonchalamment les drames du monde, réduisant à l'infime nos petites querelles de rien, Vincent Tassy livre le récit magnifique de l'amour perdu et retrouvé. Perdu encore, retrouvé encore. Une tragédie qui se joue perpétuellement en deux actes, la rencontre puis la séparation, peut-être avec une touche d'idéalisation à laquelle certains n'oseraient plus prêter l'oreille. 

Oui, Diamants, sans en avoir l'air, vous parle de tous les amours : amour filial, amour loyal, amour fraternel, amour unilatéral, amour lâche, amour désespéré, amour absolu, par-delà l'espace, le temps et les corps. C'est en l'écrivant là que je réalise à quel point ce roman est une ode à l'amour sous toutes ses formes. À se demander si tout ne tourne pas finalement autour de cela, si l'on n'en revient pas toujours au même déchirement.

J'ai trouvé la lecture un peu longue sur sa fin, peut-être, mais l'écriture superbe et le voyage très beau. Il y a quelque chose d'évanescent, d'éthéré, de dérobé, dans Diamants, qui prête à la fois à l'émerveillement et à la réflexion. Ça se savoure comme une boisson chaude, comme une étreinte, comme un bord de mer au coucher du soleil.
 

Commentaires

  1. Diamants est un superbe roman. Vincent Tassy est un poète, je ne vois pas comment le qualifier autrement. Certes, il y a des failles mais il y a aussi tant de beautés dans ce texte que ça marque sur le long-terme.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Votre mot doux...