tag:blogger.com,1999:blog-33127089504878189852024-03-05T15:39:12.094-08:00La bibliothèque derrière le fauteuilLectrice, libraire amoureuse des imaginairesVanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.comBlogger58125tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-53541288038397076032023-04-03T08:15:00.002-07:002023-04-04T14:14:35.597-07:00Blackwater 1 : La Crue , de Michael McDowell, chez Monsieur Toussaint Louverture (2022)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJjbU6TGMacUqVkynR6Qy2K62qtWcSv1CqEtO4TxwzVxbQ8KPMU2BZ88Ao8V62g0nYWZCnQVB6f4NeGeI8e6w5Dr6XsS5woDVh0yNxXxaRtqX1hrs9fCHei0rmLYYDJq0OrxvJdqdvOthowyDXJwzgskYkDGfaDYiIdzshBr1mlbJpsdWs0jOHOWuHtA/s1096/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-04-03%20a%CC%80%2016.14.15.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1096" data-original-width="720" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJjbU6TGMacUqVkynR6Qy2K62qtWcSv1CqEtO4TxwzVxbQ8KPMU2BZ88Ao8V62g0nYWZCnQVB6f4NeGeI8e6w5Dr6XsS5woDVh0yNxXxaRtqX1hrs9fCHei0rmLYYDJq0OrxvJdqdvOthowyDXJwzgskYkDGfaDYiIdzshBr1mlbJpsdWs0jOHOWuHtA/w420-h640/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-04-03%20a%CC%80%2016.14.15.png" width="420" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Paru le 7 avril 2022 chez <a href="https://monsieurtoussaintlouverture.com/produit/blackwater-i-la-crue/">Monsieur Toussaint Louverture</a></div><div style="text-align: center;">Traduit de l'anglais (États-Unis) par Yoko Lacour et Hélène Charrier <br /></div><div style="text-align: center;">8, 40 € - 259 pages</div><div style="text-align: center;">EAN papier : <span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean">9782381960456</span></span></div><div style="text-align: center;"><h2><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean">Quatrième de couverture</span></span></h2></div><div style="text-align: center;"><p>Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette
petite ville du nord de l’Alabama, un clan de riches propriétaires
terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à
la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par
l’implacable crue de la rivière Blackwater.</p>
<p>Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par
Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est
sans compter l’arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d’une séduisante
étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul
dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.</p><h2><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean"> Ma chronique </span></span></h2><div style="text-align: justify;"><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean">Dans une ambiance intrigante et morose, l'essentiel du roman va s'intéresser à la façon dont Elinor, cette femme secourue après la crue, va s'approprier une place dans la petite communauté de Perdido. Son personnage est entouré de mystère, il est assez clair qu'elle n'est pas exactement humaine, mais l'auteur centre son intrigue sur la relation tendue (et un rien perverse) qu'elle entretiendra avec sa future belle-mère.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean">S'il est possible de rester curieux quant à la résolution des enjeux au sujet desquels les deux femmes se livrent une guerre courtoise, l'atmosphère peut s'avérer anxiogène et certains personnages agaçants. La tension progresse à mesure que le récit avance pour atteindre, au terme de ce premier tome, un point culminant aussi absurde qu'insoutenable. Mais elle est tout juste parvenue à soutenir mon intérêt, vacillant entre un ennui irrité d'une part et une vague curiosité d'autre part. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean">Hors le mystère entourant Elinor, les atermoiements et querelles incessantes de cette famille ont provoqué chez moi une sorte d'angoisse qui ne m'a quittée qu'en refermant le livre. De quoi me demander si le jeu en valait la chandelle, et si je trouverai quelque part le désir de poursuivre ce récit qui s'étale tout de même sur six volumes au total.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sku_wrapper ean_wrapper"><span class="ean">Je n'y ai pas retrouvé le côté addictif promis par l'éditeur, et je vous en souhaite une meilleure première expérience que la mienne.<br /></span></span></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-80686582673592560212023-04-03T07:03:00.006-07:002023-04-04T14:12:47.306-07:00Noon du Soleil noir, de L. L. Kloetzer, chez Le Bélial' (2022)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZSFi2OYtrgKCHWzK3LZXYjGphsZ4sa6I1bYCyBmZT0AvuayO4jYlu6huQo1rGSknuu6vLv7RlTKpqSPY8zFws_33s9J_RPOv6Em6y3JSpGtfwHwZv2qcG_xKeD-7dT9o_4L5JecpC_pPHpRAyliD0_Z3SSwThcJzks6ey8Asdzs3889XsNkUHLoeM8A/s1436/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-04-03%20a%CC%80%2015.00.17.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1436" data-original-width="966" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZSFi2OYtrgKCHWzK3LZXYjGphsZ4sa6I1bYCyBmZT0AvuayO4jYlu6huQo1rGSknuu6vLv7RlTKpqSPY8zFws_33s9J_RPOv6Em6y3JSpGtfwHwZv2qcG_xKeD-7dT9o_4L5JecpC_pPHpRAyliD0_Z3SSwThcJzks6ey8Asdzs3889XsNkUHLoeM8A/w430-h640/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-04-03%20a%CC%80%2015.00.17.png" width="430" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Paru le 9 juin 2022 chez <a href="https://www.belial.fr/legacy/a/l-l-kloetzer/noon-du-soleil-noir">Le Bélial'</a></div><div style="text-align: center;">19, 90 € - 288 pages</div><div style="text-align: center;">EAN papier : 9782381630496 </div><h2 style="text-align: center;">Quatrième de couverture</h2><div style="text-align: center;">Cela se passe dans la plus grande ville du monde connu. La Cité de la
toge noire, la Ville aux mille fumées, donnez-lui le nom que vous
voulez, vous y êtes déjà allé, vous y retournerez. Surplombée par le
palais du Suzerain et les temples de l’allée des dieux, port maritime
autant que fluvial, elle grouille de marchands, de prêtres, de voleurs.
On y respire les parfums de pays lointains et la puanteur de la misère.
C’est là qu’est né, c’est là que survit Yors, ancien mercenaire devenu
un peu philosophe par la force de l’âge et des choses. Mais la sagesse
ne nourrit pas son homme et Yors n’a plus un sou en poche quand commence
notre histoire. C’est par hasard qu’il va se mettre au service d’un
jeune homme, un étranger venu faire des affaires en ville. Pas n’importe
quelles affaires : de la sorcellerie. Nul ne l’ignore, les sorciers
sont des crapules malhonnêtes, des vendeurs de malédictions, des
préparateurs de potions aux doigts sales… Courtois, un brin naïf,
certain d’être le meilleur dans sa partie. Il s’appelle Noon, et son
emblème est un soleil noir…</div><div style="text-align: center;"><h2>Ma chronique 💛 </h2><div style="text-align: justify;">La première chose que l'on remarque à propos de Noon, c'est sa couverture. Et la première chose que l'on puisse dire, donc, c'est que Nicolas Fructus fait honneur au roman et à son univers non seulement avec cette illustration mais également avec celles qui se glissent entre les pages. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D'un côté, il y a Yors, ancien mercenaire s'efforçant tant bien que mal de continuer à gagner son pain à la ville : c'est que le gaillard n'est plus tout jeune et l'époque des campagnes militaires est derrière lui. De l'autre, le convoi de caravanes en compagnie duquel arrive Noon, un jeune homme aux manières distinguées, apparemment fortuné, un peu candide et légèrement dans la lune... pour ne pas dire un peu largué. Bien opportunément, Yors va se mettre au service du garçon venu faire ses premiers pas dans le lieu qu'il pense être le plus adéquat pour faire commerce de ses talents en sorcellerie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Se dessine alors très vite un <b>décalage intriguant et drôle entre l'univers de Noon et celui de Yors</b>. Persuadé de proposer un service de grande qualité garantissant le succès de son affaire, le premier se retrouve confronté à des démarches ridicules, des préjugés dédaigneux et des demandes peu sérieuses, sans grand rapport avec son art. Le second s'efforce de compenser tant bien que mal ce décalage et de guider son employeur en lui donnant des conseils et en lui évitant les déconvenues. Le jeune homme a tendance à papillonner et le protéger n'est pas chose facile, d'autant plus que Noon, effectivement doté d'un grand pouvoir (qui n'est encore que suggéré), tutoie des mondes et des forces inquiétants... Et c'est peut-être son tout premier contrat digne d'intérêt, alors que le duo est aux abois financièrement, qui pourrait le conduire tout droit dans la gueule du loup. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>En peu de pages, l'auteur réussit à installer un univers avec beaucoup de caractère, à cultiver un solide <i>sense of wonder</i> tout en conservant une certaine légèreté de ton, jouant en permanence avec ce décalage entre le mystère qui entoure Noon et le reste de son nouvel environnement</b>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Court, ce roman constitue une parfaite entrée en matière dans ce nouvel univers et ne présage que du bon pour la suite de cette histoire, à découvrir dans <i>La Première ou dernière </i>(paru le 30 mars 2023). <br /></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-42566857140228755602023-04-03T05:56:00.002-07:002023-04-03T05:57:30.527-07:00Cher Gilles... #1 : Le Magicien quantique (Derek Künsken, Albin Michel Imaginaire, 2020)<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJlcHQgu5bhiM7WgM_BySzt7xaTj8_Lfk_226Qg9iW7IlQV48Ij8vDxAQXucQm7ISDwDuIo0U2xTmDoR71UGHo10IqjYxa05eGCfzmn9w0PNqxYzk_nRZ4qlroGNAyIp3NpgTHNIyVUnT3881qKVppv1jSD5FSyigwwm3VzO6ylo11oQVvMjUTHctDwg/s1590/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-04-03%20a%CC%80%2013.37.43.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1590" data-original-width="1088" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJlcHQgu5bhiM7WgM_BySzt7xaTj8_Lfk_226Qg9iW7IlQV48Ij8vDxAQXucQm7ISDwDuIo0U2xTmDoR71UGHo10IqjYxa05eGCfzmn9w0PNqxYzk_nRZ4qlroGNAyIp3NpgTHNIyVUnT3881qKVppv1jSD5FSyigwwm3VzO6ylo11oQVvMjUTHctDwg/w438-h640/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-04-03%20a%CC%80%2013.37.43.png" width="438" /> </a></p><div style="text-align: center;">Paru le 26 février 2020 chez <a href="https://www.albin-michel-imaginaire.fr/livre/le-magicien-quantique/">Albin Michel Imaginaire</a> <br /></div><div style="text-align: center;">Traduit de l'anglais (Canada) par Gilles Goullet</div><div style="text-align: center;">22, 90 € - 504 pages</div><div style="text-align: center;">EAN papier : <b></b>9782226439079 </div><h2 style="text-align: center;"><a href="https://justaword.fr/demandez-le-programme-2020-albin-michel-imaginaire-4f38533e64de">Gilles Dumay a dit</a> :<br /></h2><p style="text-align: center;">"Niveau idées de SF, on est plutôt chez <b class="kt iz">Peter Watts</b> <i class="ks">(le pessimisme en moins)</i>, <b class="kt iz">Hannu Rajaniemi </b>et <b class="kt iz">Greg Egan</b>. Mais <b class="kt iz">Künsken </b>choisit
une forme littéraire très ludique pour exploiter ses idées
vertigineuses : celle du roman d’aventures pyrotechnique. L’ensemble est
enlevé, plein d’humour et de dialogues d’une grossièreté à faire rougir
les médaillés de la légion étrangère."</p><h2 style="text-align: center;">Cher Gilles...</h2><div style="text-align: justify;"><span> <span> </span>Je t'admire en secret. J'ai encore peu pioché dans ta formidable collection (ça viendra, promis...) mais j'observe attentivement ce que tu y fais, ce que tu y développes depuis 2018. Que de chemin parcouru en si peu de temps : tu en as fait une des collections majeures dans les littératures de l'imaginaire, ni plus ni moins.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span> D</span>ans mon esprit, ta collection occupe une place un peu à part, alors j'ai eu envie de lui rendre hommage, d'en parler <i>autrement</i>. J'ai envie de parler de ces livres avec toi, qui les as choisis. Nous ne nous sommes jamais vraiment parlé qu'une seule fois, toi et moi, et je t'ai vouvoyé, bien sûr. J'espère que tu ne me tiendras pas rigueur du tutoiement que je m'autorise ici : après tout, Gilles, puisque toi et ta collection occupez une place considérable dans mon esprit aussi bien que sur mes étagères, tu me concèderas bien cette petite relation épistolaire (unilatérale et numérique), n'est-ce pas ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span> Venons-en à ce qui m'occupe ici. L'année dernière, j'ai lu <i>Le Magicien quantique </i>pour pouvoir parler de sa suite dans la revue Bifrost. J'aime beaucoup le résumé que tu en as fait à Nicolas (quand on est libraire, on rêve de pouvoir le faire aussi bien et, vois-tu, je n'ai pas un très bon esprit de synthèse...). Tu le mentionnes toi-même, ce qui ne peut que frapper ceux qui ont cette référence, c'est que <b>la structure du roman rappelle celle du film</b> <b>Ocean's Eleven</b><i>, </i>avec cette première partie dans laquelle Belisarius Arjona recrute les membres de son équipe après avoir accepté le job qu'on veut lui confier. Et je te rejoins également sur le côté <b>ludique</b> de ce récit, sans lequel<i>,</i> en tant que lecteur, on aurait vite pu se retrouver submergé par les notions de physique quantique auxquelles Derek Künsken fait appel<i>. </i>Le divertissement fait toujours tout mieux passer, et <b>ce petit air de casse du siècle rend l'aventure très palpitante et finalement assez facile à suivre</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><i> <br /></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span><i> </i>Je me demande quel est ton personnage préféré, Gilles ? Moi, c'est Saint Matthieu, cette IA qui croit en dieu. <b>J'ai trouvé l'auteur moins adroit pour écrire le relationnel de ses personnages que pour décrire la teneur scientifique de son roman, mais certains d'entre eux sont le vecteur de belles réflexions et de savoureux dialogues</b>. Comment ne pas être touché par la portée ontologique de la façon dont Saint Matthieu se conçoit et définit son rôle dans son rapport au monde et à l'humanité ? Comment ne pas être ému par la solitude extrême de Belisarius ? J'en frémis, alors que je te l'écris...</span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span> <b>Il me semble en effet que l'auteur a parfaitement relevé le défi qui consistait à distiller des notions assez pointues et à en tirer des conséquences concrètes, tout en restant divertissant et accessible</b>. À mon sens, Greg Egan n'opère pas un tel mélange : il y a, dans ce qu'il écrit, une subtilité qui ne relève pas du divertissement ; c'est pourquoi il me semble que cette subtilité est bien mieux mise en valeur dans ses textes courts que dans ses romans. Conviendrais-tu avec moi qu'on peut accorder cela à Derek Künsken ? Qu'<b>il parvient à captiver son lecteur pour un long moment, par le divertissement, l'humour, les rebondissement, et, c'est vrai, ce récit d'aventure qui en met plein la vue ?</b> Il manque aux romans de Egan ce côté "cinématographique" qui œuvre pour une hard science-fiction plus digeste... Je n'ai pas encore lu Peter Watts ni Hannu Rajaniemi (ça ne saurait tarder) et regrette de ne pas pouvoir discuter plus avant avec toi de cette mise en perspective, mais j'y penserai en les découvrant.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span> J'ai passé un très bon moment, en tout cas. J'ai craint, en lisant la suite, que l'auteur ne s'épuise dans ses concepts, mais il n'en était rien. <b>Le Jardin quantique</b> comporte son propre lot de développements intéressants et touchants, et il renonce pour le mieux à suivre trop de personnages en même temps. Merci de m'avoir permis de découvrir cet auteur et ses deux romans, Gilles ; je ne manquerai pas d'en conseiller la lecture. </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> À bientôt ! 💛<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: right;"><span> Avec toute mon affection bloguesque, Vanille.<br /></span></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-523450990631987322023-04-03T04:31:00.000-07:002023-04-03T04:31:04.129-07:00Les biscuits #1 : Le prophète et le Vizir, de Yves et Ada Rémy, chez Pocket (2022 ; 2012 chez Dystopia)<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioGYitYXjczGuFhFby5E9SbYcbC1ArbzRTGeaghugKey4u5SE_fBPjscCERWDZl9ljdL3K87S88sdQzouAev7kFo2Ta4ckXk3z5o3Eevf9ylhFzlgBCb8qvoyb1MvbZpsvh1-4QgRHxnS-O6AGUTjBh4AGny1PELOFpuR0K3hMcQllHRRlkikgZdPniQ/s655/Le-Prophete-et-le-Vizir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="655" data-original-width="400" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioGYitYXjczGuFhFby5E9SbYcbC1ArbzRTGeaghugKey4u5SE_fBPjscCERWDZl9ljdL3K87S88sdQzouAev7kFo2Ta4ckXk3z5o3Eevf9ylhFzlgBCb8qvoyb1MvbZpsvh1-4QgRHxnS-O6AGUTjBh4AGny1PELOFpuR0K3hMcQllHRRlkikgZdPniQ/w390-h640/Le-Prophete-et-le-Vizir.jpg" width="390" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;">Format poche - 169 pages - 6,50€</div><div style="text-align: center;">Paru le 12 mai 2022</div><div style="text-align: center;">EAN : 9782266321280</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture </h2></div><div style="text-align: center;">VIIIe siècle de l'Hégire, Kemal bin Taïmour, pêcheur de perles de
Bahreïn, a reçu d'Allah, le Miséricordieux, le don de voyance – en plus
d'un sixième doigt. L'émir local le fait enlever et l'intègre à sa cour
peuplée d'autres infirmes voyants. À leur contact, les visions du
pêcheur s'intensifient et c'est un avenir très lointain qu'il pressent.
Mais que valent des augures qui annoncent la future richesse pétrolière
des pays du Golfe ou l'Europe frappée par la peste ? Autant d'événements
incompréhensibles pour ses contemporains. Alors, l'émir revend Kemal à
un marchand, qui le revend à son tour. Ainsi commence le long voyage
autour de la Méditerranée d'un modeste pêcheur de perles qui voyait si
loin qu'il en est devenu prophète. Mais nul ne l'est en son pays,
n'est-ce pas ?<br />Las, le pêcheur plantait ici ou là des graines dues à
ses visions. Et peut-être ? Peut-être... que celles-ci germeraient au
fil des siècles pour éviter le pire aux hommes qui sauront écouter les
légendes ? <br /></div><div style="text-align: center;"><h2>Ma chronique </h2></div><div style="text-align: justify;">Pocket réédite un joli conte oriental qui saura dépayser les lecteurs prêts à se laisser prendre par la main. Dans ce très court recueil de deux nouvelles, Yves et Ada Rémy nous livrent une histoire en deux temps dans une atmosphère empreinte de mysticisme, laissant planer sa part de mystère sur le récit. D'un côté, Kemal attire sur lui les foudres de ses contemporains par sa capacité à voir un avenir trop lointain pour les uns ou trop déplaisant pour les autres ; de l'autre, le puissant vizir qui s'efforce de se jouer du destin entrevu par le premier. S'ensuit un jeu de dupes intéressant dont l'issue laisse tout loisir au lecteur d'interpréter les évènements. La rumeur court...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il pourra certes paraître un peu ennuyeux à certains, restés sur leur faim. Il convient à mon avis de ne pas trop attendre de ce texte, qui n'a d'autre prétention que celle du plaisir de conter une histoire au coin du feu de notre imagination, et que nous pourrions très bien raconter plus tard à notre tour. Pourquoi pas, comme le veut la transmission orale, en nous l'appropriant dans une version plus personnelle ? C'est du moins de cette façon que je l'ai reçu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bonne lecture !<br /></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-64325322764186799442022-12-31T07:17:00.006-08:002023-02-23T15:53:46.173-08:00L'anti-bilan : un retour sur l'année 2022 de la Bibliothèque derrière le fauteuil.<h1 style="text-align: center;">💫 L'anti-bilan 💫</h1><h2 style="text-align: center;">De la bibliothèque derrière le fauteuil<br /></h2><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPGS79vYHS2lXJSjK_7Ym70cLbpRV01dafIFnXuriWZh54SvM0Lh6yl8If6F-CUfT97tHOO3NRtSOczurZBRsSS2BTnTBWsji52YZYLdqiTjgEqgQqPPC9TJA4e4Aj9K0sVizI7l5IHoqQ2qyWIRLBBiSxifRsylFapN6PzXfyJPDXEIE5b_ec1UXgWQ/s4032/IMG_8639.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPGS79vYHS2lXJSjK_7Ym70cLbpRV01dafIFnXuriWZh54SvM0Lh6yl8If6F-CUfT97tHOO3NRtSOczurZBRsSS2BTnTBWsji52YZYLdqiTjgEqgQqPPC9TJA4e4Aj9K0sVizI7l5IHoqQ2qyWIRLBBiSxifRsylFapN6PzXfyJPDXEIE5b_ec1UXgWQ/w640-h480/IMG_8639.jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ah qu'est-ce qu'on est serré, au fond de cette...<br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">Posons d'entrée que l'année 2022 a été pour moi une année abominable à plusieurs titres, car c'est ce qui me conduit aujourd'hui à vous proposer un anti-bilan, et cet article en restera une des rares publications. </p><div style="text-align: justify;">Quand j'ai commencé ce blog, je brûlais d'un feu nouveau, celui d'une vie que j'avais choisi de reconstruire morceau par morceau après une dépression de plusieurs années. Reconquérir son propre territoire comme si on partait en guerre donne un sentiment d'accomplissement incroyable, et la lecture faisait partie de mes nouvelles armes pour accomplir cette tâche. Insomniaque, j'ai lu énormément, comme affamée par tout ce qu'il y avait à découvrir. Et j'ai <i>adoré</i> ça.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Toutes celles et ceux pour qui la gestion de la santé mentale est un sacerdoce le savent, les aléas de la vie peuvent reprendre aussi violemment que facilement ce qui avait été reconquis. Cet aller-retour est épuisant, mais c'est parce que nous savons que c'est comme cela que nous fonctionnons que je ne ferai pas ici l'étalage de mes difficultés. Je me contenterai de remettre le travail sur l'ouvrage, repartirai à la conquête de ce que j'ai perdu pour construire quelque chose de plus solide. J'apprendrai.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En attendant, <b>l'anti-bilan vous dira comment cette année a profondément altéré mon activité de lecteur-blogueur, et comment elle évoluera en conséquence</b>. Un peu plus loin sur le chemin, d'autres évolutions auront lieu sans que j'en connaisse la teneur. C'est le jeu.</div><div style="text-align: center;"><h2>Bilan de quoi ? De pas grand chose, d'où son titre.</h2></div><div style="text-align: justify;">Commençons donc par la statistique minimale que je puisse offrir à qui suivrait encore mes activités livresques. <b>Vous trouverez sur Gleeph (<span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">@Vanille_Cm)</span> le suivi précis de mes lectures, désormais unique application sur laquelle accéder à ces informations</b>.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">L'étagère 2022 totalise <b>26 lectures personnelles</b> (à l'exclusion, donc, de celles que j'effectue pour le travail), <b>en quasi totalité de l'imaginaire</b> (une en littérature étrangère, une en sciences humaines). L'article le plus lu cette année est celui que j'ai consacré à <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2022/08/vivonne-de-jerome-leroy-aux-editions-de.html"><i>Vivonne</i></a>, merci pour lui. L'article le plus lu du blog est et demeure <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/07/la-collection-une-heure-lumiere-par-le.html">celui que j'ai consacré aux menus UHL</a>, nous y reviendrons plus loin. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En fouillant la section statistiques du blog, dans laquelle je ne me rends bien sûr jamais, j'ai vu qu'un certain nombre de visites provenaient de camarades blogueurs. Je les en remercie chaleureusement.<br /></div><div style="text-align: center;"><h2>💛 Les coups de cœur de cette année 💛<br /></h2></div><div style="text-align: justify;">Je ne les ai pas tous mentionnés sur le blog, mais ils sont bien là. En 2022, <b>si j'ai peu lu, j'ai heureusement été marquée par la plupart de mes lectures</b>. La liste des coups de cœur pour le bilan de cette année est donc particulièrement gourmande.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><h3><b>Chez Le Bélial', des UHL, bien sûr</b>, mais pas que...<br /></h3></div><div style="text-align: justify;">Les deux excellents opus de <i>La Maison des jeux</i> (le dernier est à paraître début 2023), <i>Oppex</i>, et <i>Sur la route d'Aldébaran</i>. J'aime cette collection d'amour, et ce n'est pas près de changer. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJRdq5BvpAeArloP8bYZ_AfaLJsK0zE2EvsKOkJsASsxARuCLmwBw3c5of7eEQCiWkJvrUHwaj8BzmWlJPw8eeMy7MIjuAHA4UsfSu7fL1C9NCuEPrymfzO9aiUqTAJnjssZLZTi862TOm31roPxgyn5TMPsjPqdx2u5ek5vXyrHLM_HmDuQ2GBct9fA/s1500/image-4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="996" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJRdq5BvpAeArloP8bYZ_AfaLJsK0zE2EvsKOkJsASsxARuCLmwBw3c5of7eEQCiWkJvrUHwaj8BzmWlJPw8eeMy7MIjuAHA4UsfSu7fL1C9NCuEPrymfzO9aiUqTAJnjssZLZTi862TOm31roPxgyn5TMPsjPqdx2u5ek5vXyrHLM_HmDuQ2GBct9fA/w265-h400/image-4.jpg" width="265" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi94Sm7D7bM99rfk-eg4kbRZpV3dwyj1SC7da1jZpQLJ6AggKCC1FLqAPm2X0nmnl7LRwVDlRKzw_gFn3BIUG98Ip3XOfgRRi6KV9czuZG7uZi2ORoe-L2oKnwZIRKJ-_gRPiObCp-0ij7aLbvn1CxZqqJO6cKXLi-HLEXN67glTf94HXKdb8xw567NRA/s1500/image.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi94Sm7D7bM99rfk-eg4kbRZpV3dwyj1SC7da1jZpQLJ6AggKCC1FLqAPm2X0nmnl7LRwVDlRKzw_gFn3BIUG98Ip3XOfgRRi6KV9czuZG7uZi2ORoe-L2oKnwZIRKJ-_gRPiObCp-0ij7aLbvn1CxZqqJO6cKXLi-HLEXN67glTf94HXKdb8xw567NRA/w266-h400/image.jpg" width="266" /></a></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeLB5T1Z69GuTsimq61_ajiESFyc7MT3PQ7CWMlNgRdT-lM0ckcCCB3YAoLjnVkf6VqqWSaRaQ2P7bpk6AnXkjROtCxKL-S38j0cuk9F4jFMViCQ7AUKRUbyabIxF_WIpuMhU1w3WVUfBreyNA0Gfm1ocj2oKQIKyAXxXeiCAS8_etzIwKn4Z3M1KOtQ/s1500/image-3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="999" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeLB5T1Z69GuTsimq61_ajiESFyc7MT3PQ7CWMlNgRdT-lM0ckcCCB3YAoLjnVkf6VqqWSaRaQ2P7bpk6AnXkjROtCxKL-S38j0cuk9F4jFMViCQ7AUKRUbyabIxF_WIpuMhU1w3WVUfBreyNA0Gfm1ocj2oKQIKyAXxXeiCAS8_etzIwKn4Z3M1KOtQ/w266-h400/image-3.jpg" width="266" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIqFxmez9TDfYAurB1SnGv3faTpbKGU8KYwaXn1c2OFufWJt3RLmGsaSViP91ox5dkGiNgi2N70hUTOONT4QRuKNdFjvZU04zL3VD6jstYkaK2iXReqp2Vs-MbxuOg3vb-r36EZFamTdaVVDBHf13o0iTniU1R8Ou1r4efwJBYOYZH92Ciz0RM3aRFwQ/s1500/image-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="999" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIqFxmez9TDfYAurB1SnGv3faTpbKGU8KYwaXn1c2OFufWJt3RLmGsaSViP91ox5dkGiNgi2N70hUTOONT4QRuKNdFjvZU04zL3VD6jstYkaK2iXReqp2Vs-MbxuOg3vb-r36EZFamTdaVVDBHf13o0iTniU1R8Ou1r4efwJBYOYZH92Ciz0RM3aRFwQ/w266-h400/image-1.jpg" width="266" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><p style="text-align: justify;">Mais aussi <b>Noon du soleil noir</b>, que j'ai beaucoup, <i>beaucoup</i> aimé et auquel je dois encore consacrer un article. J'ai hâte de lire la suite !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7Lqqx06_z81oI74uIreUU1XQad2_EM0rEHnqsVE1SRQ4T33Q1OEoUnJgZnk00KCpwgznv3IA-mJO_rofsREPJhx3xDKWBtvg6PZn8occ9CyazO6y0lO3hzT6z2vkPUGqr7soAW2U_D0UPngn6tKTm_NVQ8mGn45O9gTJuTCjge7XziMyO8lxBdQidDA/s1500/image-5.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1025" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7Lqqx06_z81oI74uIreUU1XQad2_EM0rEHnqsVE1SRQ4T33Q1OEoUnJgZnk00KCpwgznv3IA-mJO_rofsREPJhx3xDKWBtvg6PZn8occ9CyazO6y0lO3hzT6z2vkPUGqr7soAW2U_D0UPngn6tKTm_NVQ8mGn45O9gTJuTCjge7XziMyO8lxBdQidDA/w438-h640/image-5.jpg" width="438" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Et enfin, la conclusion magistrale de la série Terra Ignota avec son cinquième volume en français, dont j'ai parlé dans le Bifrost et qui installe définitivement la série comme une de mes plus belles et plus grandes expériences de lecture.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8tZuBvRzIS9jgZ1zGJOvkMAyKFFPJT6u7EMu3UF0p6LFGNKiJHZrOcmFIjLwXAMIWakoHyQ0MjZ9hg2KCU_lR18-_t1gubXsSus5BfrCLUlp0RoPaO0NRVY5nGc4JRCfqk_dWy7PzS4ssyKoWJH6X-dmAJU5EY2aBEWRFi6GkO8ApdOh08Fs4irY6MQ/s1500/image-6.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1024" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8tZuBvRzIS9jgZ1zGJOvkMAyKFFPJT6u7EMu3UF0p6LFGNKiJHZrOcmFIjLwXAMIWakoHyQ0MjZ9hg2KCU_lR18-_t1gubXsSus5BfrCLUlp0RoPaO0NRVY5nGc4JRCfqk_dWy7PzS4ssyKoWJH6X-dmAJU5EY2aBEWRFi6GkO8ApdOh08Fs4irY6MQ/w436-h640/image-6.jpg" width="436" /></a></div><h3 style="text-align: center;">Il y a aussi eu...<br /></h3><p style="text-align: justify;"><b>L'Enterrement des étoiles</b>, dont l'atmosphère très particulière me laisse un très bon souvenir. Ma recension est à lire dans le Bifrost.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifr2Zv0c_85Y8i1KmnOZrp68XULCzfcGfSS_HAUVOFPqJebWjrFaNHrQIWi0nNESdGYkNMxv7rzxA1kdWLu0giUXRAgPCp_sualvPMOqjonlogjExehdrnHzNytKCo9VEZ0fHMHxHCW1HzcGJn8nwSRL0s87PdyekFkzGIfX0nPz1WadSIz0wII8XQAg/s1080/Deplie-LEnterrement-des-etoiles-OK-copie.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="768" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifr2Zv0c_85Y8i1KmnOZrp68XULCzfcGfSS_HAUVOFPqJebWjrFaNHrQIWi0nNESdGYkNMxv7rzxA1kdWLu0giUXRAgPCp_sualvPMOqjonlogjExehdrnHzNytKCo9VEZ0fHMHxHCW1HzcGJn8nwSRL0s87PdyekFkzGIfX0nPz1WadSIz0wII8XQAg/w456-h640/Deplie-LEnterrement-des-etoiles-OK-copie.png" width="456" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b><a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2022/08/citadins-de-demain-capitale-du-nord-1.html">Citadins de demain</a></b>, premier tome de la trilogie sur la Capitale du nord (le deuxième est disponible, mais je ne l'ai pas encore lu), sous la plume de la formidable Claire Duvivier. Elle est devenue une autrice que je suivrai de près à l'avenir. <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBPkvaNcJyu5jm4Ypg__tHlgesozGpQXv2mkif1cAI99FJuhJ7geAdn3STCg-6Eb_XiBIPuc0iiUxouB8tm0yf_EZ3WRJqb0x2-d3I5jmtXVBvtnaaY8OeOaGUlEH9p3edPUK5ctHrZzlmpL8K5i1Tk9Vdbl1gs8pjv-LvF1GzHyAghyjsN24XtRprWw/s768/010089517.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="525" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBPkvaNcJyu5jm4Ypg__tHlgesozGpQXv2mkif1cAI99FJuhJ7geAdn3STCg-6Eb_XiBIPuc0iiUxouB8tm0yf_EZ3WRJqb0x2-d3I5jmtXVBvtnaaY8OeOaGUlEH9p3edPUK5ctHrZzlmpL8K5i1Tk9Vdbl1gs8pjv-LvF1GzHyAghyjsN24XtRprWw/w438-h640/010089517.jpg" width="438" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">J'ai également découvert (enfin !) les <b>deux premiers tomes de la trilogie des Chevauche-brumes</b>, avec laquelle Thibaud a illustré son talent d'écrivain. Je ne manquerai pas de découvrir rapidement le troisième tome (il y a de quoi rédiger une chronique dithyrambique sur l'ensemble) et espère le lire dans d'autres univers, à l'avenir. Un <i>must read</i> incontestable en fantasy francophone.<br /></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHu64Tpo1RGhfJzCDwF6a6PccrKOj7I4T1wuMEISxAhC4a9mErQxwEXtIUpoW6C_jcTrNjPQcMeQR0pQR3m5lVr_PyW_68MM5UJq3Z3O2TSKr9XHjRKfLtN4ClGxxN5hTUVy0hKL380zWKGhnpOcBGkLE-K883OAzF60A-Zqum4tDNR6LbYj8qI2yxHA/s1024/C1-Chevauche-Brumes-OK-1-738x1024-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="738" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHu64Tpo1RGhfJzCDwF6a6PccrKOj7I4T1wuMEISxAhC4a9mErQxwEXtIUpoW6C_jcTrNjPQcMeQR0pQR3m5lVr_PyW_68MM5UJq3Z3O2TSKr9XHjRKfLtN4ClGxxN5hTUVy0hKL380zWKGhnpOcBGkLE-K883OAzF60A-Zqum4tDNR6LbYj8qI2yxHA/w462-h640/C1-Chevauche-Brumes-OK-1-738x1024-1.jpg" width="462" /></a></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Le Grand Prix de l'Imaginaire 2022. Je pense avoir déjà tout dit sur <b>Vivonne</b> dans l'article que je lui ai consacré sur ce blog. Il a été une lanterne inattendue dans la nuit de cette année.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvX2i_mjn1PD_YYhzfQ5rnPUV3sW2UFsC0mvsO8tO059DWDw91et8NLRgMC24xQ5zQ9048GXcvaM1J28cn7_KVg8vV0VRP0igeXLOrDSX6o0q8GkenGkDG5G7wiHl4m2kBjEdsGI6Utqe2SB-gqRmM-qLll7DzeVB1JLZN6oNUxwciYPnb8eDTfl3YSA/s585/image_1414925_20210525_ob_156a76_vivonne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="400" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvX2i_mjn1PD_YYhzfQ5rnPUV3sW2UFsC0mvsO8tO059DWDw91et8NLRgMC24xQ5zQ9048GXcvaM1J28cn7_KVg8vV0VRP0igeXLOrDSX6o0q8GkenGkDG5G7wiHl4m2kBjEdsGI6Utqe2SB-gqRmM-qLll7DzeVB1JLZN6oNUxwciYPnb8eDTfl3YSA/w438-h640/image_1414925_20210525_ob_156a76_vivonne.jpg" width="438" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Après une vaste campagne de propagande soutenue par Chimène, ancienne camarade d'IUT aux goûts sûrs, j'ai fini par lire <b>Gideon la Neuvième</b> et ai beaucoup aimé cette aventure délurée, dont j'attends patiemment la suite chez Actes Sud. Là encore, ma recension est à lire dans les pages du Bifrost.<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJJkWWmVcdMeXqH68sG9etMMCMS4fNq97TDV8TfB6Rx1ryC0j8HpjJyxhs-FOJ3ylpSsALP9LCT92dx0Eu2dlr84jut67nqxy1AKJ4ApR86TzcdGfFgfF7swcLU99HYp5iIe5q9wLmPO_EHROZGDYY5UmWT8D_4-LiCcP-KowBUD6T3d_hh1AySGnwfA/s1021/9782330164096.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1021" data-original-width="617" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJJkWWmVcdMeXqH68sG9etMMCMS4fNq97TDV8TfB6Rx1ryC0j8HpjJyxhs-FOJ3ylpSsALP9LCT92dx0Eu2dlr84jut67nqxy1AKJ4ApR86TzcdGfFgfF7swcLU99HYp5iIe5q9wLmPO_EHROZGDYY5UmWT8D_4-LiCcP-KowBUD6T3d_hh1AySGnwfA/w386-h640/9782330164096.jpg" width="386" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Une autre superbe lecture pour laquelle je remercie chaleureusement Albin Michel, qui m'en a fait parvenir un exemplaire. Un très bel hommage à la lecture et aux livres, un très beau voyage dont je vous parle dans <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2022/10/la-cite-des-nuages-et-des-oiseaux.html">cet article</a>.<br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYto5_Zc04xuERAN7k63al4l6LOMG9GssgZ63Pj6XSzd2h3t-YPoI3BRw8FPZuG2tahdjMmDY2el6gP047uGJhFOrFQDmIzFLk-Pa2Js5_mRgzcG4huZjATafbiqp88xo_heMuumjtwhdlFACNtb23k1225bIwOsAFjHvckOSNFgkP0bZLMu8eMsqMXQ/s587/La-Cite-des-nuages-et-des-oiseaux-Grand-prix-de-litterature-americaine-2022.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="587" data-original-width="400" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYto5_Zc04xuERAN7k63al4l6LOMG9GssgZ63Pj6XSzd2h3t-YPoI3BRw8FPZuG2tahdjMmDY2el6gP047uGJhFOrFQDmIzFLk-Pa2Js5_mRgzcG4huZjATafbiqp88xo_heMuumjtwhdlFACNtb23k1225bIwOsAFjHvckOSNFgkP0bZLMu8eMsqMXQ/w436-h640/La-Cite-des-nuages-et-des-oiseaux-Grand-prix-de-litterature-americaine-2022.jpg" width="436" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"><i>Last but not least</i>, <b>Léopard noir, Loup rouge</b> est une grosse claque de cette fin d'année. Une lecture éprouvante et brutale qui sait pourtant ménager ses moments de beauté et de poésie, l'écriture incroyable de Marlon James. J'ai hâte de découvrir la suite. En attendant, vous lirez ce que j'en ai pensé dans le Bifrost.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5AhcGzvorpySz1lPZR7woCF6-1xGDsrbAUJsP04LPwzrFl4olErw7KXv3mXilk9texEzUDfPl51JTTE870D5K4xejJft6hR_YG1AqYeZbPQUUkAXQDaKQFAvQBAPJo-OwfL6Mk9xbbn7EPGOkVeW_inQJV9kXV-QRUrsx0RTf2T7BsodTv3cE14-HYQ/s2598/9782226442499-j.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2598" data-original-width="1772" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5AhcGzvorpySz1lPZR7woCF6-1xGDsrbAUJsP04LPwzrFl4olErw7KXv3mXilk9texEzUDfPl51JTTE870D5K4xejJft6hR_YG1AqYeZbPQUUkAXQDaKQFAvQBAPJo-OwfL6Mk9xbbn7EPGOkVeW_inQJV9kXV-QRUrsx0RTf2T7BsodTv3cE14-HYQ/w436-h640/9782226442499-j.jpg" width="436" /></a></div><p></p><h2 style="text-align: center;">👀 Quoi d'autre ? 👀<br /></h2><div style="text-align: justify;">Si j'ai participé à des challenges cette année, j'y ai tellement échoué que je ne les ai même pas recensés. <b>Je ne prévois de participer qu'à un seul challenge en 2023, c'est celui des 12 livres, un par mois sur une année que vous m'avez suggérés</b>. La liste est prête et une section sera consacrée à son suivi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'année a surtout été marquée par <b>le Une-Heure-Lumière hors-série 2022</b>, dans lequel j'ai présenté une nouvelle version des menus à cinq volumes en collaboration avec Le Bélial', une expérience et un honneur qui resteront dans mon cœur. Qui sait si elle ne se poursuivra pas en 2023...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxBS27IE1tcDx-PUIJ0MHquNNcDI8wy2DfeiDMMt5S0UeXcmQ5I9ayh-bAYBNd07zz_W9hRaMdjAga9R6RglOSeX1a1pFxRldcNGtq9BKtKtomXakmYMDdoOUylRqwoUln9SOytGdDFcUvhfRcrOjkk0BrnV0HFtJpYNj6Yla0tzzw0aQsYDlRt6i5cw/s1500/image-2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="938" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxBS27IE1tcDx-PUIJ0MHquNNcDI8wy2DfeiDMMt5S0UeXcmQ5I9ayh-bAYBNd07zz_W9hRaMdjAga9R6RglOSeX1a1pFxRldcNGtq9BKtKtomXakmYMDdoOUylRqwoUln9SOytGdDFcUvhfRcrOjkk0BrnV0HFtJpYNj6Yla0tzzw0aQsYDlRt6i5cw/w250-h400/image-2.jpg" width="250" /></a></div><h2 style="text-align: center;">💬 Ce qui a changé en 2022, ce qui va changer en 2023 💬<br /></h2><div style="text-align: justify;">Nous y voilà. En 2022, mon rythme de lecture a considérablement ralenti et me permet d'assurer mes engagements en ménageant un espace restreint pour d'autres livres. <b>Mes recensions sont largement réparties entre le Bifrost et le blog : pour suivre pleinement cette activité, il vous faut donc naviguer entre les deux</b>. Concernant les SP que je reçois, la priorité ira au Bifrost et, plus rarement et uniquement si je peux rédiger la chronique rapidement, je ferai une demande en direct à l'éditeur. En dehors de ces deux cas, je ne lirai probablement pas (ou pas assez rapidement pour que cela représente un intérêt). Il y a par ailleurs des éditeurs avec qui je ne travaillerai plus en direct.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Concernant la répartition des lectures sur le blog, <b>la création d'autres catégories d'articles est en cours de réflexion </b>: je n'ai pas abandonné l'idée d'une catégorie des "<i>Gilles Dumay a dit...</i>", pour laquelle une forme particulière de rédaction est même prévue, et je songe mettre en place une troisième catégorie qui me permettra d'évoquer les lectures plus anecdotiques, beaucoup plus courtes que les articles actuels. Nous parlions plus haut de l'article consacré aux menus UHL : il mériterait une sérieuse mise à jour dont je n'ai pas encore décidé de la teneur, un peu dépassée par son succès, je l'avoue. Il faudra de toute façon qu'elle tienne compte de ce qu'ils sont devenus, sur le blog ou au-delà.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>La posture qui est la mienne vis-à-vis de ce blog ne changera pas : je ne m'impose aucun rythme de publication, ne m'intéresse pas aux statistiques de fréquentation et n'en fais pas un outil central de ma communication</b>. Le blog est un complément de ma communication quotidienne sur les réseaux sociaux et fonctionne à l'opportunité (un évènement, une idée des camarades, etc.).<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En parlant de réseaux sociaux, <b>le réseau principal reste Twitter, en complément duquel Instagram apporte une présentation plus visuelle de mes lectures</b>. Alors que Twitter est un suivi en temps réel, pour lequel je crée des fils dédiés, je pense faire d'Instagram un objet de communication qui vivra plus au gré de mes inspirations (lectures récentes ou non). Quant à Mastodon, si le profil a le mérite d'exister, je ne sais pas bien quoi y poster dans la mesure où cela ajoute encore du travail là où il y en a déjà suffisamment ; le plus probable serait que j'y poste des choses que je ne poste pas sur Twitter ou Instagram, comme un autre pan de mon activité (écriture ? séries ? jeux vidéo ? Je l'ignore).<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Il n'y aura plus de </b><i><b>book haul</b>,</i> ma politique d'achat ayant changé en cours d'année, <b>et il n'y aura qu'un fil de suivi des lectures 2023</b> (pas de coups de cœur ou autres fils annexes). <b>Je parlerai nouveautés, bien sûr, mais je compte me tourner beaucoup plus vers le contenu de ma bibliothèque</b>. <br /></div><div style="text-align: center;"><h2>💝 Bonne année à toustes 💝<br /></h2></div><div style="text-align: justify;">Comme il est étrange de voir évoluer le monde... Il y a un an, j'étais heureuse d'être enfin installée dans une vie qui prenait la trajectoire pour laquelle je m'étais tant démenée. Une petite année et le cycle recommence dans un lieu plus sombre. Mais si cette dernière a été difficile pour moi, je sais qu'elle l'a été pour beaucoup, non seulement pour ce que vous traversez dans vos vies respectives mais aussi parce qu'elle a été particulièrement angoissante. Que peut bien signifier le fait de souhaiter une bonne année dans un monde pareil ?<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Je vous adresse, dans ce vœu, le souhait de vous voir trouver la sagesse de reconnaître et de profiter des petits et grands bonheurs qui se présenteront à vous, </b><b>la résilience nécessaire pour affronter les épreuves qui se présenteraient sur votre chemin, </b><b>et, enfin, de trouver et de tendre vers tout ce dont vous aurez besoin pour prendre soin de vous. </b></div><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: center;"><h2><b><span><a name='more'></a></span></b></h2><div><b> </b><i>Un étonnement déchire l'épaisseur de notre crâne. Il y a un appel. Là-bas, une noirceur plus vive que toute flamme. Le corps se redresse et les mains s'agitent. Une autre vie les a trouvées à travers les cals et la grisaille. Une vie où l'on n'est pas. Une terre étrangère au silence et à la fatigue. Les voix grondent et nous pressent. Il faut se lever, avancer, la noirceur brûle dans le ciel.</i></div><div><i> </i></div><b><i>L'Âme du chien</i></b>, Antoine Ducharme.</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXPRMKAzARQeWo4z0EIJFOFblDOooyvbrcAZ6JBzd-6kKjgw51Ji8C2dCmQKYNLliS1ljk7oDWK4Iay7BS6xJSfpqcSUB1TX2lE-W4A6Ctuc2yVWvBH1anpVEclKdHJXhO9GRsJcazG8nGdBoWjrOdB55YSAte-fOEfWt0PvDBCXk4fjbBOjLe8DIGGQ/s720/IMG_8641.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXPRMKAzARQeWo4z0EIJFOFblDOooyvbrcAZ6JBzd-6kKjgw51Ji8C2dCmQKYNLliS1ljk7oDWK4Iay7BS6xJSfpqcSUB1TX2lE-W4A6Ctuc2yVWvBH1anpVEclKdHJXhO9GRsJcazG8nGdBoWjrOdB55YSAte-fOEfWt0PvDBCXk4fjbBOjLe8DIGGQ/s320/IMG_8641.jpeg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-46444138976308927752022-10-25T01:00:00.004-07:002022-10-26T14:46:03.451-07:00La Cité des nuages et des oiseaux , d'Anthony Doerr, chez Albin Michel (2022)<div style="text-align: justify;"><h2 style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCqL0kdfigtXfpmwBT7jp03HtCCD9s5oYbxUnMnIzNdxzUGqll9pZBJ_6Oo5tpV2aqdrHKYtqZd4SW_0lbTD6c8cy3iKQcPwOdUXs6CsDk43zY_vcHnhUud7RExLeHRZByE181OCIj4Ve5Zn7n2OTkFohLoYe2YsYe7ddbdyP0vcrcUZs-zBkghcYNCw/s800/9782226461537-j.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="546" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCqL0kdfigtXfpmwBT7jp03HtCCD9s5oYbxUnMnIzNdxzUGqll9pZBJ_6Oo5tpV2aqdrHKYtqZd4SW_0lbTD6c8cy3iKQcPwOdUXs6CsDk43zY_vcHnhUud7RExLeHRZByE181OCIj4Ve5Zn7n2OTkFohLoYe2YsYe7ddbdyP0vcrcUZs-zBkghcYNCw/w437-h640/9782226461537-j.jpg" width="437" /></a></div></h2><div style="text-align: center;">Grand format - 704 pages - 24,90 euros<br /></div><div style="text-align: center;">Paru le 14 septembre 2022</div><div style="text-align: center;">EAN : 9782226461537</div><h2 style="text-align: center;">La quatrième de couverture </h2><p style="text-align: center;"><i><b>Avez-vous jamais lu </b></i><b>un livre
capable de vous transporter dans d’autres mondes et à d’autres époques,
si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner
les pages ?<i> </i></b></p>
<p style="text-align: center;">Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XV<sup>e</sup>
siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord
d’un étrange vaisseau spatial en passant par l’Amérique des années 1950 à
nos jours. Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par <i>La Cité des nuages et des oiseaux, </i>un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de de l’écrit et de l’imaginaire. </p>
<p style="text-align: center;">Et si seule la littérature pouvait nous sauver ?</p><h2 style="text-align: center;"> Ma chronique 💛</h2><div style="text-align: justify;"><h3>Et si seule la littérature pouvait nous sauver ?<br /></h3></div><div style="text-align: justify;">Si seule la littérature pouvait nous sauver, alors elle serait le personnage principal du récit qui voudrait relater ce fait héroïque, prenant la forme d'une histoire ayant traversé le temps et les épreuves, rencontrant sur son passage, de loin en loin, les destins dont elle aurait fait dériver la trajectoire. Comment entrent-elles dans nos vies ? Qu'évoquent-elles en nous ? Que nous apporteront-elles ? Le mystérieux pouvoir des histoires réside bel et bien dans l'empreinte singulière, propre à chacun, qu'elles laissent en nous. Pour vous comme pour moi, il en irait sans aucun doute de même avec <i>La Cité des nuages et des oiseaux</i>. Lequel ? Les deux : le récit de Doerr et celui que l'auteur prête à Diogène. <br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Un rien grotesque aux yeux d'Anna qui, peu avant le siège de Constantinople, cherche à se faire un peu d'argent pour soigner sa sœur malade et découvre que la lecture des aventures d'Aethon l'apaise ; un défi de traduction pour Zeno, qui trouve dans cet antique récit un nouvel élan de vie à partager avec un groupe d'enfants qui fréquentent avec lui la bibliothèque municipale ; pour Seymour, une forme de rédemption lorsqu'il complète un travail laissé inachevé par sa faute ; pour Konstance, un phare dans la nuit de sa solitude qui lui permettra de se frayer un chemin vers la liberté. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Les parcours de vie dans lesquels s'inscrit l'aventure d'Aethon sont aussi étrangers les uns des autres que le sont les façons dont elle les transforme. Ils montrent cependant que toute histoire ne jouera son rôle que si l'on veut bien le lui accorder : si Anna n'avait pas tout fait pour préserver le manuscrit, si Zeno n'avait pas autant travaillé à sa traduction, si Seymour n'avait pas veillé à faire achever cette dernière, si Konstance n'en avait pas minutieusement retracé la piste dans la bibliothèque virtuelle... <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais ne nous y trompons pas : <b>Anthony Doerr rend un vibrant et merveilleux hommage aux livres</b>, autrement dit à l'histoire fixée par des mots qui n'évolueront pas, si ce n'est au gré des traductions, des interprétations et des affres du temps. C'est déjà beaucoup. L'histoire devient alors une sorte de génie facétieux que l'on aurait enfermé dans une bouteille et que l'on examinerait avec curiosité à travers le verre...</div><div style="text-align: justify;"><h3>"Dans ma cité à moi..."</h3><div>Pour accorder son rôle à un récit — ici notre histoire —, il suffit donc d'ouvrir un livre. Juste un. À partir de là, tout est possible et la magie continue d'opérer. Il devient cet ailleurs dans lequel il nous est permis de nous projeter, d'imaginer, de rêver, d'inventer, et de ramener les trésors qu'il renferme de notre côté de la bouteille. Un ailleurs où se réfugier, où se ressourcer, où subsister, où découvrir, où apprendre. Un récit a toujours quelque chose à nous apporter sans qu'on en mesure bien l'ampleur, pourquoi pas au-delà du cadre d'une seule vie humaine, comme Anthony Doerr se plaît à nous le raconter.<br /></div><div> </div><div><b>L'auteur sublime ce pouvoir tranquille, cette puissance passive que les récits renferment en offrant au lecteur autant de trésors à s'approprier qu'il ouvrira de livres. Et quel meilleur endroit, pour s'en rendre compte, qu'une bibliothèque ? </b>Dans ma cité à moi, il y aurait...</div><div> </div><div>Anna, Zeno, Seymour et Konstance n'illustrent pas seulement, à leur façon, le fait qu'un même récit peut jouer son rôle au cœur des heures les plus sombres et les plus désespérées. Ils montrent également que la plus belle manière de restituer ce que l'on a reçu du récit est de le transmettre, de le partager, d'offrir la possibilité et les promesses de sa découverte à d'autres.</div><div><br /></div><div>L'histoire s'écrit pour ne pas se perdre dans les aléas de l'oralité, se lit pour s'approprier ce qu'elle a à nous offrir, se transmet et se partage au-delà des siècles, des langues et des cultures. Dans quel ordre classer les feuillets relatant l'histoire d'Aethon ? Les discussions autour de cette question ne sont-elles pas plus délicieuses que le fait de connaître la réponse ? </div><div> </div><div><b><i>La Cité des nuages et des oiseaux</i> est à la fois une très belle invitation à la lecture, une ode extraordinaire aux livres et un hommage extrêmement touchant à toutes celles et ceux qui, comme moi, ont fait des livres et de la lecture leur métier</b>.<br /></div><div> </div><div style="text-align: center;"><blockquote>"Tourner la page, se frayer un chemin sur les lignes : le barde se lance et fait apparaître dans votre tête un univers débordant de bruits et de couleurs." </blockquote><br /></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-85935239056985733392022-08-20T19:08:00.014-07:002022-08-20T20:03:29.033-07:00Vivonne, de Jérôme Leroy, aux éditions de La Table Ronde (2021)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdT4L6uq0TDQq2B_lK9LIkU2jWMuLKxkoU1MeW2KB5oJ9J1KjR9uQ4ywXdtxWfMygVHOhUSx6zRwumfmzlvIcZ7ZgNG7WJMnoO7_BqAVkYRv5SCmMZZfZSX8t-T-P2bURYyIwH7litkgEcknzI8ap66NU8wX0yZ2se6jI64QaoLX_gnkjHwRAuXGrqvA/s456/I23656-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="312" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdT4L6uq0TDQq2B_lK9LIkU2jWMuLKxkoU1MeW2KB5oJ9J1KjR9uQ4ywXdtxWfMygVHOhUSx6zRwumfmzlvIcZ7ZgNG7WJMnoO7_BqAVkYRv5SCmMZZfZSX8t-T-P2bURYyIwH7litkgEcknzI8ap66NU8wX0yZ2se6jI64QaoLX_gnkjHwRAuXGrqvA/w438-h640/I23656-1.jpg" width="438" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;"> Grand format - 416 pages - 22 euros </div><div style="text-align: center;">Paru le 7 janvier 2021 <br /></div><div style="text-align: center;">EAN : 9782710388982</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture<br /></h2><div>Alors qu’un typhon dévaste l’Île-de-France, l’éditeur Alexandre Garnier
contemple le cataclysme meurtrier depuis son bureau, rue de l’Odéon :
une rivière de boue coule sous ses fenêtres, des rats surgissent des
égouts. Le passé aussi remonte à la surface. Devant ce spectacle de fin
du monde, <span class="details"> Garnier se souvient de sa jeunesse et surtout de son ami, le poète Adrien Vivonne, auteur entre autres de <i>Danser dans les ruines en évitant les balles</i>. Garnier a publié ses livres avant que celui-ci ne disparaisse mysté rieusement en 2008, il y a presque vingt ans.<br />Qu’est
devenu Vivonne ? Partout en Europe, la « balkanisation climatique »
sévit et les milices s’affrontent tandis que la multi plication des
cyberattaques fait craindre une Grande Panne. Lancé à la poursuite de
Vivonne, Garnier essaie de le retrouver avant que tout ne s’effondre.
Est-il possible, comme semblent le croire de plus en plus de lecteurs
dans le chaos ambiant, que Vivonne ait trouvé un passage vers un monde
plus apaisé et que la solution soit au cœur de ses poèmes ?</span> </div><div><h2>Ma chronique 💛</h2><h3>(❗Spoilers majeurs❗) <br /></h3><div style="text-align: justify;">J’aimerais pouvoir vous expliquer plus longuement ce que deux dépressions, une vie d’anxiété quotidienne, une gestion émotionnelle désastreuse et l’épreuve que constitue le fait d’être chaque jour en interaction avec d’autres êtres humains m’ont appris, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. Je dirai simplement ici que j’ai appris chèrement — et suffisamment tôt, je l’espère… — que la vie est trop courte pour tolérer le moindre compromis en ce qui concerne son bien être et la personne que l’on souhaite profondément devenir. Et dans un monde qui nous incite incessamment à la médiocrité, une telle posture exige de l’opiniâtreté. Pour cela, j’apprendrai toute ma vie : <i>ars longa, vita brevis</i>.<br /> </div><div style="text-align: justify;">C'est dans cette perspective que je vais vous parler de <i>Vivonne</i>. Il se trouve que j’ai découvert ce texte dans un moment de fragilité, et c’est sans doute par-là qu’il me faut commencer si j’espère vous convaincre d’accepter d’emprunter mes lunettes, au moins pour ces quelques lignes que vous passerez en ma compagnie. <br /><br />Oh, bien sûr, le récit n’est pas exempt de défauts que mes comparses n’auront pas manqué de souligner, ici ou là ; je ne les discute pas ni même, pour la plupart, n’en conteste l’existence. Seulement, à mes yeux, Vivonne défend une idée si essentielle qu’ils m’indiffèrent. Du reste, il y a bien des choses à dire, sur ce texte, que je n’évoquerai pas ; d’autres, je pense, s’en chargeront mieux que moi. <br /><br /><b>Ce dont je veux parler touche à l’intime</b>. Pourquoi j’ai souri en lisant ces pages, pourquoi j’en pleurerais parfois, à présent, de les avoir lues, je vais essayer de vous le faire entrevoir.</div><div style="text-align: justify;"></div><h3 style="text-align: left;">Vita brevis…<br /></h3><div style="text-align: justify;">La vie n’est pas seulement courte. Elle est fragile, devient rapidement précaire et, hors des représentations fictives par lesquelles nous organisons collectivement et individuellement nos existences, n’a pas de valeur réelle. Elle est cruelle, laide et sale du fait de ceux qui font preuve de cruauté, l’enlaidissent et la salissent. L’effondrement décrit dans <i>Vivonne</i> n’est pas brutal — il n’en a pas besoin — et il présente l’avantage d’être un évènement partagé. Tout en étant inéluctable, il laisse le temps à chacun de réfléchir à ce qu’il est, à ce qu’il devient, en même temps que tombent les masques. <b>Trois personnage et, à travers eux, trois postures différentes, permettent à Jérôme Leroy d'illustrer cela</b>.<br /><br /><b>Il n’est pas étonnant qu’un Alexandre Garnier ait suscité tant d’antipathie. L'auteur dépeint un individu méprisable</b> : fat, complaisant, lâche et imbu de ses privilèges, il incarne caricaturalement ce jeu de représentation sociale auquel nous nous prêtons tous, de gré ou de force, sciemment ou non. Envieux d’Adrien Vivonne comme le lamentable « ami » qu’il a toujours été à son égard et comme l’éditeur qu’il sera un temps pour lui, sa quête soudaine de rédemption ne peut qu’apparaître pathétique aux yeux d’un lecteur agacé par son personnage. <b>Alexandre Garnier a pourtant bien de quoi susciter une certaine pitié en ce qu’il ne parvient pas à comprendre ce que représente Adrien Vivonne pour ceux qui l’ont rencontré</b>, bien qu’il l’ait connu personnellement, en plus d’avoir lu et publié une partie de son œuvre. Il cherchera une réponse à cette interrogation jusqu’au terme du récit, en vain. Nous y reviendrons. <br /><br /><b>Béatrice, un deuxième protagoniste, incarne une autre posture : l'insatiabilité de qui a effleuré la félicité avant de la perdre de vue</b>. Présentée comme quelqu’un de discret et de modeste, attachée à son travail de bibliothécaire dans une petite ville de province, elle comprend ce qu’il y a à comprendre, voit ce qu’il y a à voir en Vivonne. Comme beaucoup, Béatrice découvre Adrien en lisant ses poèmes mais est la seule a avoir réellement partagé sa vie. Lorsque Garnier la retrouve à l’aéroport afin de poser des questions à son sujet, <b>elle est animée d’une détermination sereine qui cristallise, à mes yeux, la seule attitude qui vaille en ce monde</b>.<br /><br /><b>Le troisième protagoniste notable du récit est Chimène. </b>Intelligente, irrévérencieuse et froide, elle a choisi d’embrasser la violence débridée devenue réalité du monde dans lequel elle vit, au mépris de ce que sa mère a souhaité lui inculquer. <b>Elle incarne quant à elle une posture nihiliste, désabusée, ne croyant plus en rien d’autre qu’à la nécessité de sa propre survie, se foutant bien des partis au côté desquels cela la conduit à se ranger</b>. Alors qu’il décrit un personnage semblant accepter le monde tel qu’il est devenu, Jérôme Leroy décrit pourtant un parcours aussi vain que celui d’Alexandre Garnier puisque voué à l’insatisfaction, au moins au départ. Car sa propre quête se présente avant tout sous la forme d’un mensonge : celui qu’il n’y a plus rien à chercher, plus rien à attendre. Son chemin la conduit inexorablement et plus ou moins consciemment à se lancer à son tour sur les traces de son père, qui n’est autre que le poète disparu. <b>Un détail qui a son importance symbolique puisque, bien qu’elle soit la fille de Béatrice et d’Adrien, sa posture est aux antipodes de celle de ses parents. Là encore, nous y reviendrons</b>.<br /></div><div style="text-align: justify;"><h3>… Ars longa.<br /></h3><div><b>D’Adrien Vivonne, il faut d’emblée poser qu’il incarne un idéal évidemment inatteignable</b>. Ce personnage éblouit à la fois par son absence et par l’espoir qu’il inspire malgré tout dans son sillage, sans pourtant chercher à influencer qui que ce soit. Adrien Vivonne se contente de vivre et, à l’opposé de sa fille, d’embrasser ce que cette vie a de meilleur à lui offrir, spontanément, sans arrière-pensée. <br /><br />Alexandre Garnier, qui ne comprend que trop tard qu’il y avait quelque chose à chercher, est donc condamné à terminer sa vie comme il l’avait commencée : dans l’ombre de Vivonne, sans être parvenu à le (re)trouver. Sa tentative de biographie cherche à disséquer le personnage quand il aurait fallut en rechercher l’essence, et est donc nécessairement vouée à l’échec. <b>Parce qu’il y aura toujours des individus que la Douceur n’atteint pas, il fallait un Alexandre Garnier pour incarner une quête qui ne peut que passer à côté de son objet tant elle s’inscrit dans un paradigme étranger au leur. La Douceur ne serait pas la Douceur s’il n’y avait la médiocrité pour rendre nécessaire, voire vital, l'élan qui consisterait à la dépasser</b>.<br /><br /><b>Chimène nous montre quant à elle que la Douceur n’est ni universelle, ni acquise : elle est un choix, un changement de paradigme que l’on ne peut effectuer qu’imparfaitement</b>. Loin de la conduire naturellement vers les mêmes inclinaisons que ses parents, le fait d'être la fille d'Adrien et Béatrice ne l'a en rien éloignée d'un chemin radicalement opposé à la Douceur ; elle embrasse le médiocre sans rien chercher au-delà. Elle nous montre aussi que le paradigme peut changer à tout moment de la vie, quels que soient nos choix antérieurs. Pourtant profondément nihiliste au départ, son personnage illustre mieux qu'aucun autre l’espoir que représente la Douceur, offerte à chacun de façon égale.<br /><br /><b>Béatrice, enfin, incarne cette opiniâtreté forcenée mais, nous l’avons dit, sereine avec laquelle ceux qui veulent tendre vers cet idéal doivent s’armer</b>. Car si, chez Adrien, la Douceur est spontanée et insouciante, elle est pour nous tous un effort de chaque instant. Son choix de tout quitter, de partir seule et sans se retourner pour rejoindre le dernier lieu de résidence connu de son ancien amant illustre à la fois <b>une liberté, un courage et une détermination inhérentes à sa démarche</b>. Choisir la Douceur, c’est choisir de quitter sans regret une posture délétère et partir à la recherche d’une paix de l’âme, envers et contre tout.<br /><br />On l’aura compris, le voyage dans lequel se lancent finalement ces trois personnages n’est qu’une allégorie. <b>Ce voyage, ce choix, cette quête de l’horizon de la Douceur se répète encore et encore, chaque fois que le monde requiert de nous d'opter en conscience, au quotidien, pour cet effort et cette opiniâtreté plutôt que pour la facilité de la médiocrité. Vous, moi, eux : <i>Mille visages</i></b>. </div><div><b><i>Vivonne</i> est une invitation</b> <b>à oser ce courage</b>.<br /></div><div><br /></div><div><blockquote>« Garnier se demandait si ce n’était pas là le comble de l’arrogance : se comporter comme un saint dans un monde de loups. Parce qu’il se comportait comme un saint, ce con. Sa sainteté était une gifle pour tous les autres. » </blockquote> </div><div>La <i>Douceur</i>. C’est à la fois grandiose et si simple. C’est la posture d’Adrien Vivonne, au-delà de tout ce que l’existence a de médiocre, de cruel, de laid et de sale. Enfant, Adrien ne semble pas réagir au décès de ses grands-parents, avec qui il entretenait pourtant un rapport chaleureux et affectueux. Non qu’il n’aimait pas ses proches, nous dit-on, mais il était simplement <i>au-delà</i>. <b>Cet <i>être au-delà</i>, cet <i>être malgré tout</i>, c’est le cœur de la Douceur, nom que donne Jérôme Leroy à ce détachement complet du médiocre, à cette élévation de l’esprit dans un lieu où il ne serait plus capable que d’aimer ce qu’il y a à aimer, dans une douce indifférence de tout ce qui voudrait s’y opposer</b>. <b>La Douceur est une idée d'une grande beauté, celle d'une paix de l’âme si complète qu’elle se suffit à elle-même</b> <b>et à rechercher immédiatement au-delà de l'épreuve </b>(en quoi elle se distingue du stoïcisme et le dépasse).<br /><br />Dieu, que la paix me manque parfois, comme j’aspire à la Douceur… Et que cette vie est courte, en effet, pour une quête et un apprentissage qui ne connaitront sans doute jamais de fin. La vie est absurde, disait Camus, et ce n'est que pure folie que de se résoudre à la poursuivre. <b>Quel que soit le nom que l’on veut lui donner, la Douceur est une idée à défendre, un horizon vers lequel je m’efforce chaque jour de tendre en me disant qu’elle est l’unique condition à laquelle j’accepte d’embrasser cette folie</b>. </div><div> </div><div></div><div></div><div></div><div></div><div>Et parce qu'il a su faire résonner intimement cette idée qui germait déjà en moi, <i>Vivonne</i> est à mes yeux un chef d’œuvre.</div><div><br /></div><div><br /></div></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-53100866945995845122022-08-04T13:07:00.003-07:002023-02-23T16:01:40.983-08:00Citadins de demain, Capitale du nord . 1, Cycle de La Tour de garde, de Claire Duvivier, Aux forges du Vulcain (2021)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPKS17tFmTrg2vtMJAhglR7yvJJvxDZjAifHuKp7KV1Z-4ILk_HLjCj7AvT64sQGr8tWTqyslYM9pzN-ia5dApsDAKPcmBKMzYc8B0Emk1ouBwr5A83vNpXy_l7i4IwGJyul-habTjOrTTYtZERIR0sq9xoKBHQk6WkV-LgBCqzEaHjcbwOyzKZ4StcA/s768/010089517.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="525" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPKS17tFmTrg2vtMJAhglR7yvJJvxDZjAifHuKp7KV1Z-4ILk_HLjCj7AvT64sQGr8tWTqyslYM9pzN-ia5dApsDAKPcmBKMzYc8B0Emk1ouBwr5A83vNpXy_l7i4IwGJyul-habTjOrTTYtZERIR0sq9xoKBHQk6WkV-LgBCqzEaHjcbwOyzKZ4StcA/w438-h640/010089517.jpg" width="438" /></a></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;">Grand format - 384 pages - 20 euros <br /></div><div style="text-align: center;">Paru le 8 octobre 2021 </div><div style="text-align: center;">EAN : 9782373051018</div><h2 style="text-align: center;">Quatrième de couverture </h2><div style="text-align: center;"><span class="JsGRdQ">Amalia Van Esqwill est une jeune aristocrate de
Dehaven, issue d’une puissante famille : son père possède une compagnie
commerciale et sa mère tient un siège au Haut Conseil. Progressistes,
ils lui ont offert, à elle et à d’autres enfants de la Citadelle, une
instruction basée sur les sciences et les humanités. Jusqu’au jour où le
fiancé d’Amalia se met en tête de reproduire un sortilège ancien dont
il a appris l’existence dans un livre. Au moment précis où la tension
accumulée dans les Faubourgs explose et où une guerre semble prête à
éclater dans les colonies d’outre-mer, la magie refait son apparition
dans la ville si rationnelle de Dehaven. Et malgré toute son éducation,
Amalia ne pourra rien pour empêcher le sort de frapper sa famille et ses
amis. <br /></span></div><div style="text-align: center;"><h2><span class="JsGRdQ">Ma chronique 💛 <br /></span></h2></div><p style="text-align: justify;">Parlons enfin de <i>Citadins de demain</i>, par lequel Claire Duvivier nous fait le plaisir de poursuivre sur sa lancée chez nos amis des Forges. Ce récit est celui d'Amalia Van Esqwill, jeune fille issue de l'aristocratie de Dehaven, fameuse capitale du nord dont le nom avait déjà été révélé par Guillaume Chamanadjian dans <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/06/le-sang-de-la-cite-capitale-du-sud-1.html"><i>Le sang de la cité</i></a>. Avec ce nouveau tome du cycle de La Tour de garde vient enfin un premier aperçu des liens qu'entretiennent les deux trilogies. <br /></p><p style="text-align: justify;">Dans la cité de Dehaven, deux puissantes familles ont entrepris d'élever leurs enfants ensemble en leur faisant suivre une éducation très complète, avec pour objectif de former... les citadins de demain. L'intérêt du regard d'Amalia, très lucide sur les avantages et les inconvénients d'une telle entreprise, est de voir comment les évènements vont la conduire à en découvrir les limites et les zones d'ombre, à apprendre de quelle façon elle peut en tirer parti et à découvrir par elle-même comment elle va gérer les imprévus.</p><p style="text-align: justify;">J'ai retrouvé avec plaisir ce qui avait fait le charme de <i>Un long voyage</i>, dans lequel le narrateur nous faisait témoins du <b>basculement d'une vie promise à une grande destinée et dont le chemin était tracé d'avance</b>. Il existe ainsi de grandes similitudes entre Malvine et Amalia, deux <b>femmes intelligentes, capables, compétentes et déterminées, confrontées à des évènements qui les dépassent</b>. Le récit, une fois encore, prend son temps et égraine lentement les prémices d'un changement irrésistible, soutenant la même idée qu'auparavant : rien ne peut arrêter la marche de l'Histoire et, même si on en détecte certains indices, il faudra se préparer à un basculement que rien ne peut empêcher. Rien n'est acquis pour les protagonistes de cette histoire, et il faut croire que Claire Duvivier adore pulvériser leur petit train-train quotidien à grands coups de pompe.<br /></p><p style="text-align: justify;">Comme <i>Un long voyage</i>, donc, ce récit est d'abord tranquille. <b>Une eau qui dort avant que tout ne commence à déraper sérieusement</b>. Amalia doit composer avec une situation économico-politique de plus en plus perturbée, mais aussi avec les décisions et les choix de ses camarades. Le cours de cette histoire s'emballe dans le dernier tiers, façon Claire Duvivier, qui fait mine de laisser son lecteur avec un vague sentiment que la situation est plus ou moins maîtrisée avant de le pulvériser, lui aussi, à grands coups de pompe. Le <i>cliff hanger</i> couronnant la fin — que j'ai pour ma part beaucoup apprécié — nous remet à notre place sur ce point, penauds.</p><p style="text-align: justify;">À nouveau, l'autrice propose des <b>personnages intéressants à défaut d'être attachants</b>. C'est chez elle une particularité que j'apprécie, d'être <b>capable de délivrer une histoire captivante sans faire appel aux émotions du lecteur</b>. C'est aussi ce qui participe de l'installation insidieuse des évènements par lesquels tout va basculer sans que l'on puisse réellement prévoir quel domino tombe en premier. <br /></p><p style="text-align: justify;">Un mot sur la cité de Dehaven, dont la présence se fait beaucoup moins, disons, organique que chez Guillaume Chamanadjian. Chez ce dernier, Gemina se trouve réellement incarnée, presque vivante, dans des descriptions qui font d'elle un personnage à part entière du récit ; cette cité-là se vit, se respire, se sent et se meut, dans un ailleurs par si lointain et presque palpable auquel Nohamux se frotte de temps à autre. Dehaven est quant à elle une présence mystérieuse, pour l'instant inerte et figée dans un temps dont on ignore encore tout ;<b> elle se dissimule dans une inquiétante discrétion en filigrane des découvertes faites par les protagonistes</b>. </p><p style="text-align: justify;">Les liens entre capitale du nord et capitale du sud sont pour l'instant ténus, mais existent bel et bien. Il y a le jeu de la tour de garde, bien sûr, dont les origines se dévoilent ici timidement — juste de quoi attiser la curiosité — mais aussi et surtout un évènement en commun dont on ne sait pas encore toutes les conséquences.<br /></p><p style="text-align: justify;">En bref, <b><i>Citadins de demain </i>confirme les qualités et la plume élégante de l'autrice au style si particulier qu'est Claire Duvivier</b>. C'est pour ma part et sans surprise un coup de cœur. Ceux qui l'ont déjà lue et appréciée ne pourront qu'être séduits. Que ceux qui ne la connaissent pas encore se jettent à l'eau sans attendre !<br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-41620678160182147392022-05-21T12:50:00.004-07:002022-05-21T13:58:53.854-07:00Avant 7 jours, de Nelly Chadour, chez Les moutons électriques (2021)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSR4Ape3QakNHaeU44Y3BU7Sm7orVJqkPoM5cRX6Gq5FBI1waio9AX-Hq-r_PzJqPfP7_XAcKI1uZxklxntNJhQmpcGHKh_I1wBQeETQJRKnd6SFEAh3d6at5mExD1r0W4lM3vHnElb48EANKxmuy9azCN0D4lFzVZC5iG1v92RRUHUjqJCSV9ymlrqg/s1024/avant-7-jours.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="790" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSR4Ape3QakNHaeU44Y3BU7Sm7orVJqkPoM5cRX6Gq5FBI1waio9AX-Hq-r_PzJqPfP7_XAcKI1uZxklxntNJhQmpcGHKh_I1wBQeETQJRKnd6SFEAh3d6at5mExD1r0W4lM3vHnElb48EANKxmuy9azCN0D4lFzVZC5iG1v92RRUHUjqJCSV9ymlrqg/w494-h640/avant-7-jours.webp" width="494" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;"><b>Grand format - 22€ - 396 pages</b> </div><div style="text-align: center;">9782361836375 </div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><h2>La quatrième de couverture<br /></h2></div><div style="text-align: center;"><div class="regular"><p><b>Bienvenue sur l'île d'Unscilly !</b></p><p>La
vie se jouit au bon air, les moutons ont la chair aussi généreuse que
les pâtisseries de Mrs Grady. N'oublions pas le charme des festivités
païennes une fois par semaine, héritées d'ancestrales traditions
druidiques. Une île et ses 999 âmes, pas une de plus, recensées avec
scrupule et anxiété : gare à l'habitant de trop s'il approche le
cimetière après la fête ! On chuchote que lorsque la nuit s'éteint et
que la Lune sombre, le Fossoyeur rôde.</p></div></div><h2 style="text-align: center;">Ma chronique <br /></h2><p style="text-align: justify;">Il était plus que temps que je vous parle de ce roman, paru l'année dernière en août et que j'ai pour ma part découvert en janvier de cette année. J'en profite pour remercier officiellement la maison ovine qui m'en avait fait parvenir un exemplaire. Nous nous retrouvons donc après presque 6 mois de silence (car vous n'aurez pas manqué de noter que l'article précédent est le bilan 2021...) par la grâce de Nelly Chadour, qui étrenne cette année bloguesque avec une très bonne lecture !</p><p style="text-align: justify;">Évoquons d'abord le contexte de la parution. J'avais déjà, à l'époque, été interpelée par la couverture de l'excellent Melchior Ascaride et par l'idée du décompte des jours. D'emblée, l'ambiance est posée et inutile de vous préciser que nous tenons là un ouvrage idéal pour la saison d'automne, parfait pour un Samain, euh... un Halloween réussi. Nelly installe un décor isolé de tout avec une ambiance assez sombre, parfois sinistre, qui souligne parfaitement les différents évènements de l'intrigue. <b>On baigne dans la mythologie celtique irlandaise, dont les représentations (réelles ou fictives) font planer sur le récit une aura mystérieuse et inquiétante qui fait, disons-le, l'agréable petit frisson de cette lecture</b>.</p><p style="text-align: justify;">En plus de la jeune Siofra, narratrice de sa propre histoire, de nombreux autres protagonistes agrémentent le récit en apportant une variété d'expériences et de points de vue. C'est l'occasion pour Nelly Chadour d'aborder en passant des thématiques importantes — anxiété, dépression, violence domestique, harcèlement, etc. — avec finesse et sans porter d'étendard, au travers de personnages intéressants et attachants. <b>Le roman offre ainsi une belle représentation de vécus dont les subtilités sont à découvrir petit à petit, au gré des péripéties impliquant les uns et les autres</b>. <br /></p><p style="text-align: justify;">L'écriture est fluide, efficace, sans fioritures. <b>J'ai pour ma part beaucoup apprécié la crédibilité des dialogues et la justesse du ton comme celle du registre employé</b>, ce qui me semble loin d'être évident à obtenir quand on fait converser des adolescents. Nelly a par ailleurs réussi à restituer, dans la narration, la violence de la confrontation régulière entre les tourments non verbalisés de Siofra et le monde extérieur, notamment dans ses interactions sociales ; bien souvent vécue dans la solitude, cette souffrance quotidienne trouve ici un témoignage qui me parait important. Du reste, nous avons beau suivre le parcours d'adolescents — et c'est là qu'elle aurait pu me perdre — l'autrice ne glisse jamais dans les facilités d'écriture que l'on peut rencontrer dans une partie de la production éditoriale adressée aux lecteurs de cette tranche d'âge.</p><p style="text-align: justify;">S'il faut laisser à Nelly le temps de poser son décor, une fois fait, l'intrigue accroche et maintient le <i>sense of wonder </i>sans difficulté jusqu'à son terme. <b>On retiendra essentiellement cette histoire aux airs de conte pour son atmosphère très présente et des personnages que l'on affectionne sans peine</b>. Le dénouement libère son lecteur avec la sensation d'avoir passé un bon moment. En bref, une lecture plaisir en compagnie de laquelle il fera bon passer quelques soirées.</p><p style="text-align: justify;">Que se passe-t-il sur cette île isolée du monde ? Que signifie ce mystérieux décompte et que se passerait-il s'il n'était pas respecté ? Pourquoi les habitants de l'île, une fois passés à l'âge adulte, refusent catégoriquement de révéler quoi que ce soit sur les mystères de l'île ? C'est à découvrir dans les pages de <i>Avant 7 jours</i>.<br /></p><p style="text-align: justify;">Merci pour la balade, Nelly ! :)<br /></p>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-70681282598451115692022-01-01T14:59:00.004-08:002022-01-01T17:16:11.717-08:00Bilan de l'année 2021<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8dgqKplJH_9EHJ6wiWnq_9NVUVSBqp3lOMrzLlsCEb34gDmt1RiTT29U8YaXW3gXqAX_V_ROKMOtOkNl-Wb5FNYxlyZPtFNP_XWFYiOjDWjrWvSeO8x-atk4x2URvGuZXQisIeXBIFDbhRBf67zRuIaCc3Qjb9V7PStPClVTR0KA3OrOFYB4UbS45JA=s3331" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3331" data-original-width="2665" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8dgqKplJH_9EHJ6wiWnq_9NVUVSBqp3lOMrzLlsCEb34gDmt1RiTT29U8YaXW3gXqAX_V_ROKMOtOkNl-Wb5FNYxlyZPtFNP_XWFYiOjDWjrWvSeO8x-atk4x2URvGuZXQisIeXBIFDbhRBf67zRuIaCc3Qjb9V7PStPClVTR0KA3OrOFYB4UbS45JA=w512-h640" width="512" /></a></div><p></p><p>Je termine l'année 2021, riche en évènements dont le blog et les lectures ont un peu pâti, il faut bien l'admettre. Mais c'est pour le mieux, puisque je suis devenue libraire ! C'aura été le grand changement de cette année, en récompense à deux années de travail et de reconversion. </p><p>Sans plus attendre, voyons ce que j'ai fabriqué...</p><h2 style="text-align: center;">Le bilan des lectures </h2><div style="text-align: center;"><b>39 lectures</b> officiellement comptabilisées, dont :</div><div style="text-align: center;">- <b>37 titres des littératures de l'imaginaire</b> ;</div><div style="text-align: center;">- <b>2 titres</b> en sciences humaines et sociale.</div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;">Bien sûr, je n'inclus pas les lectures faites pour le travail. Je reste malgré tout très loin de ce que j'aurais voulu lire cette année (j'ai moins lu que l'année dernière, et ce n'était déjà pas fou...). Mais comme ce n'est pas une compétition et que je suis surtout là pour me faire plaisir, <b>mon seul objectif est de lire autant que je peux avec les contraintes qui sont les miennes, et surtout de continuer à lire de l'imaginaire, toujours</b>.<br /></div><div style="text-align: justify;"><h2 style="text-align: center;">Trois coups de cœur de 2021</h2><div style="text-align: justify;">Les trois coups de cœur que j'ai choisi de mettre en avant cette année sont <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/02/djinn-city-de-saad-z-hossain-chez.html"><i>Djinn City</i></a>, <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/02/amatka-de-karin-tidbeck-chez-folio-sf.html"><i>Amatka</i></a> et <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2022/01/diamants-de-vincent-tassy-chez-mnemos.html"><i>Diamants</i></a>. Ça ne vous aura pas échappé, les deux premiers ne sont pas des sorties de l'année. C'est que je ne m'attache pas nécessairement à ne découvrir ou mettre en avant que ce qui sort dans l'année en cours. Le premier date de 2020, le second de 2017, mais ont été deux très belles surprises dans mes lectures de cette année, que <i>Diamants</i> vient clôturer agréablement.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiy430ZiFPLqFUhaE-qhmKSA0plOtr3mdfCm59qwiDl-hgjMvAcyG_Nwc-1kkNec_v5LUYdFLkC_MaZ-6uXV3iCm_Y0SLKgqZ4K72KNxijFbL5ExG9dtrK3cX3RZAvFPFDuzMIUcxrZQpMP5hk_ZVwiv1RWa8DMg0DhiyP76RRe_gA9fcUTjDpQ8OES_A=s800" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="560" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiy430ZiFPLqFUhaE-qhmKSA0plOtr3mdfCm59qwiDl-hgjMvAcyG_Nwc-1kkNec_v5LUYdFLkC_MaZ-6uXV3iCm_Y0SLKgqZ4K72KNxijFbL5ExG9dtrK3cX3RZAvFPFDuzMIUcxrZQpMP5hk_ZVwiv1RWa8DMg0DhiyP76RRe_gA9fcUTjDpQ8OES_A=w280-h400" width="280" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiaDartaCza63RzXvYj5cdzS0gwEa5I39OWJx5uhMHtA4-G54h3LnthOLXPrE4E7BWFYONMb2TtQR-1_m-zb54zuaP9qtmQaWrEZqV-2WKKZjAyCb0XyjccOPjLFxM1hPp2o_RTeBKHJBpY7H7l8Lwe_SS9eDYrEuWIlAJoQNmDR7U6x5bJjbkd3segHQ=s512" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="311" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiaDartaCza63RzXvYj5cdzS0gwEa5I39OWJx5uhMHtA4-G54h3LnthOLXPrE4E7BWFYONMb2TtQR-1_m-zb54zuaP9qtmQaWrEZqV-2WKKZjAyCb0XyjccOPjLFxM1hPp2o_RTeBKHJBpY7H7l8Lwe_SS9eDYrEuWIlAJoQNmDR7U6x5bJjbkd3segHQ=w242-h400" width="242" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEisu4wM5ypW1VNLVgeRtMwqkhhl2RQU7iuDko_awyyLMFP6eEu4gUc6JolGvchm0l42058Om0V0wIdvK2avavZ_3LME_ybUCHKIk1d4BLtQcrQ3A7gWqW_EZg4A3-ptERoH0WLoLTvkOsC9lG6WFSJ2S8Vh7E_6o1XvIpRYO3D0qqASAjjjOCAy5Q-1qQ=s1024" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="737" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEisu4wM5ypW1VNLVgeRtMwqkhhl2RQU7iuDko_awyyLMFP6eEu4gUc6JolGvchm0l42058Om0V0wIdvK2avavZ_3LME_ybUCHKIk1d4BLtQcrQ3A7gWqW_EZg4A3-ptERoH0WLoLTvkOsC9lG6WFSJ2S8Vh7E_6o1XvIpRYO3D0qqASAjjjOCAy5Q-1qQ=w288-h400" width="288" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><h2>Deux inclassables que j'ai adorés</h2><div style="text-align: justify;">Bon, d'accord, peut-être pas inclassables, mais au moins hors du commun. Ces deux-là sont des sorties de l'année et, à mes yeux, se détachent sans difficulté du lot. <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/05/les-oiseaux-du-temps-damal-el-mohtar-et.html"><i>Les Oiseaux du temps</i></a> et <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/11/la-nuit-du-faune-de-romain-lucazeau.html"><i>La Nuit du faune</i></a>, deux lectures dans lesquelles j'ai été ravie de me plonger, à un moment où j'avais envie et besoin de distance, de recul, de choses plus aériennes, plus éthérées. <br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgkvjoVI2tmu2nlNnqoFRg8vOh60i6rtLTN4w99gdDWENOJC6NuKVQO-SVMF1goyLHoEcKo3LSsvArlhUeoE8RVgP_tg-_096K8KuMNvNU9n2QIVDybgdwkgswmw7Buu3yw-XScD3VxIUV7KW4-5lDpOaDipfxYYVasXPdpjrThZ7G3TFqlE4UPj1HqQg=s2048" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHlsA8iE0Zld_EXm5_j_Y-OqFQsba6d4Pra1vGiQLxSwMsTeaRfwcZ1BcQ6IaVxyoKXKTZJWGt6GETKFeG4S1Iwn54K4u5sGQUT0wB6rceE0r_W6UWE_WGHDXStv9SDpvP8LrH4ewVVKF0aejKcoGMQSxQvBZbR0qVTEbXCJmH4MkvIOPgiGylhad0YA=s1000" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="703" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHlsA8iE0Zld_EXm5_j_Y-OqFQsba6d4Pra1vGiQLxSwMsTeaRfwcZ1BcQ6IaVxyoKXKTZJWGt6GETKFeG4S1Iwn54K4u5sGQUT0wB6rceE0r_W6UWE_WGHDXStv9SDpvP8LrH4ewVVKF0aejKcoGMQSxQvBZbR0qVTEbXCJmH4MkvIOPgiGylhad0YA=w281-h400" width="281" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1399" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgkvjoVI2tmu2nlNnqoFRg8vOh60i6rtLTN4w99gdDWENOJC6NuKVQO-SVMF1goyLHoEcKo3LSsvArlhUeoE8RVgP_tg-_096K8KuMNvNU9n2QIVDybgdwkgswmw7Buu3yw-XScD3VxIUV7KW4-5lDpOaDipfxYYVasXPdpjrThZ7G3TFqlE4UPj1HqQg=w274-h400" width="274" /></div><div style="text-align: center;"><h2> Quelques évènements marquants</h2><div style="text-align: justify;">Cette année, <b>j'ai eu l'immense plaisir et honneur de commencer à rédiger des critiques pour la revue <i>Bifrost</i></b>. À une période de l'année où mon avenir était encore plutôt incertain, c'est une proposition qui m'a fait chaud au cœur et m'a <i>boostée</i> pour l'avenir. C'est aussi une coopération dont je me réjouis, avec une de mes maisons fétiches...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et pour cause : <b>un des articles les plus lus de l'année est celui des <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/07/la-collection-une-heure-lumiere-par-le.html">menus Une Heure Lumière</a>, chez Le Bélial'<i>.</i></b> Un projet que j'avais de longue date et qui m'a imposé un rythme de lecture acharné pour finir les 32 volumes de la collection disponibles à l'époque pour publier l'article avant la sortie de <i>Symposium Inc</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un challenge dédié aux formats courts, celui d'OmbreBones, malheureusement stoppé en cours de route, a été clôturé avant que je puisse enregistrer mes participations. Son suivi est donc possible uniquement sur le fil Twitter...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Deux autres challenges ont été lancés, dont un auquel j'ai eu grand plaisir à participer : <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/challenge-madeleine-de-proust-saison-4.html">la madeleine de Proust, d'Un Papillon dans la Lune</a>, et le <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/winter-short-stories-of-sfff-par-au.html">Winter Short Stories of SFFF, d'Au pays des caves et des trolls</a> (toujours en cours).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En racontant quelques bêtises sur la vie de libraire, j'ai accidentellement décuplé le nombre de mes abonné.e.s. C'est à la fois drôle et improbable, mais sachez que je vous en remercie. Restez autant que vous voulez. :)<br /></div><h2>Quelle trajectoire prend le blog ?</h2><div style="text-align: justify;"><b>Cette année, vous avez voté en très grande majorité sur Twitter pour que je poursuive mes activités sur le blog</b>. Il est vrai que j'ai eu beaucoup moins de temps que le contexte pandémique ne m'avait laissé anticiper, fin 2020, lorsque je pensais rencontrer beaucoup de difficultés pour trouver un travail pérenne. Je pensais lire et m'investir beaucoup plus que je ne l'ai fait. Les doyens de la blogosphère le savent bien, il est parfois pesant d'accorder le peu de temps libre qu'on a à l'écriture des chroniques (l'inspiration n'est pas toujours au garde-à-vous, près de l'ordinateur...) et à la participation d'évènements de la communauté. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je reste malgré tout très attachée à notre petite communauté de l'imaginaire (un peu moins à ses dramas, certes...) et je continuerai, comme me l'a demandé le suffrage, à tenir le blog en parallèle des comptes sur les réseaux sociaux. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que <b>je ne m'impose aucun rythme de publication</b> (<i>it's a no-no</i>) et que <b>les stats de mon blog ne me font ni chaud ni froid</b> (j'écris pour le plaisir de partager mes avis, tant mieux si vous prenez plaisir à les lire, mais une baisse de fréquentation ne m'empêchera pas de dormir la nuit). De même, je préfère communiquer en direct au jour le jour sur les réseaux sociaux plutôt qu'en commentaire sur le blog. J'ai toujours plus vu ce genre d'exercice comme un journal sur lequel revenir plus tard, plutôt que comme un outil d'interaction à faire fonctionner comme une usine à publications pour générer du trafic et des commentaires. Peut-être, je dis bien <i>peut-être</i>, que je lui referai une petite beauté... mais ça n'a rien d'une priorité. Ne parlons donc même pas des pense-bête.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette année, je dois tenir compte de mon travail en plus du fait que je ne suis pas une lectrice rapide (ce qui s'explique en partie par le fait que je ne sais pas abandonner un livre...). <b>J'ai pourtant très envie de lire tout un tas de choses qui me font très envie, dont certaines sorties de 2021 auxquelles je n'ai pas pu accorder du temps cette année. J'ai donc décidé de faire une PàL de ces lectures-là, que je ne veux pas laisser passer en 2022</b>.</div><div style="text-align: center;"><h2>Et sur les réseaux ?</h2><div style="text-align: justify;"><b>Twitter reste le réseau principal</b>, ceci étant encouragé par le fait qu'il propose des outils très pratiques pour suivre une activité ; les fils consacrés à l'activité 2022 y seront donc un peu plus détaillés. <b>Instagram demeure secondaire</b> mais un complément agréable à faire fonctionner à son rythme, et dont j'aime l'aspect très visuel. Vous pouvez également avoir accès au suivi détaillé de mes lectures sur <b>Gleeph</b> et sur <b>Goodreads</b> (que je tarde parfois à mettre à jour, mais je m'y tiens).<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Je n'envisage pour le moment d'investir aucun autre réseau.</div><div style="text-align: center;"><h2>Bonne année 2022 à toustes !</h2><div style="text-align: justify;">Et voilà pour ce bilan, certainement moins <i>fancy</i> que celui d'autres camarades qui se lâchent sur les effets graphiques et font de très beaux trucs qui me rendent super envieuse. :)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je n'ai plus qu'à vous souhaiter le meilleur pour 2022, quoi que cela puisse représenter dans vos vies respectives, à vous remercier chaleureusement d'être encore là ou d'arriver chez moi pour suivre mes péripéties. J'espère, toujours, parvenir à préserver un espace où vous vous sentez bien. Au moins un peu. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Plein d'amour et de douceur sur vous toustes. 💕</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Vanille.<br /></div></div></div><div style="text-align: justify;"><h2><br /></h2></div></div> </div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-75516042680089201722022-01-01T14:52:00.003-08:002022-01-01T17:10:29.186-08:00Diamants, de Vincent Tassy, chez Mnémos (2021)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh0kYrewGIW_96P9ENnDnCBoP4PmFPm5NYDJm2t1nyayfWAmWLBOSGx7C-bT8EuBTEGbA_KPrkUaUATQGG8V3qTrpG79OP332o7NcqYLFECBi4ttGbdtmFdor1Cs2yHquTKx50NGOj3dsAKOj0EInIaqvgDNU_sBD7Rmkx5zV-bL52yXWux9rrljAaYwQ=s1024" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="737" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh0kYrewGIW_96P9ENnDnCBoP4PmFPm5NYDJm2t1nyayfWAmWLBOSGx7C-bT8EuBTEGbA_KPrkUaUATQGG8V3qTrpG79OP332o7NcqYLFECBi4ttGbdtmFdor1Cs2yHquTKx50NGOj3dsAKOj0EInIaqvgDNU_sBD7Rmkx5zV-bL52yXWux9rrljAaYwQ=w460-h640" width="460" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Grand format : 21 €, 384 pages (9782354088279)</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture</h2><div><p>D’un hiver sans fin naît l’espoir d’un printemps radieux</p>
<p>L’Or Ailé, de la cité immortelle, est descendu des cieux.</p>
<p>Seigneur ou roturier, lequel deviendra son suivant ?</p>
<p>Serviteur, conseiller, dévoué ou confident</p>
<p>Dans le labyrinthe d’Œtrange, il devra le guider</p>
<p>Du royaume de Ronces, aux Brumes emplies de danger.</p>
<p>De l’hiver au printemps, de l’obscurité à la lumière</p>
<p>Percerez-vous les secrets de L’Or Ailé venu sur Terre ?</p><h2>Ma chronique 💛</h2><div style="text-align: justify;">De <i>Diamants</i>, j'aurais presque peur d'en dire trop. Il fait partie de ces lectures étranges, un peu hors de tout, comme possédées par leur propre atmosphère. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce récit est une histoire d'amour à visages multiples, noyée à répétition dans le fracas du monde que les anges cherchent à faire taire. Toujours brisée, semble-t-il. Sous ses dehors de <i>fantasy</i> dépeignant nonchalamment les drames du monde, réduisant à l'infime nos petites querelles de rien, Vincent Tassy livre le récit magnifique de l'amour perdu et retrouvé. Perdu encore, retrouvé encore. Une tragédie qui se joue perpétuellement en deux actes, la rencontre puis la séparation, peut-être avec une touche d'idéalisation à laquelle certains n'oseraient plus prêter l'oreille. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Oui, <i>Diamants, </i>sans en avoir l'air, vous parle de tous les amours : amour filial, amour loyal, amour fraternel, amour unilatéral, amour lâche, amour désespéré, amour absolu, par-delà l'espace, le temps et les corps. C'est en l'écrivant là que je réalise à quel point ce roman est une ode à l'amour sous toutes ses formes. À se demander si tout ne tourne pas finalement autour de cela, si l'on n'en revient pas toujours au même déchirement.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai trouvé la lecture un peu longue sur sa fin, peut-être, mais l'écriture superbe et le voyage très beau. Il y a quelque chose d'évanescent, d'éthéré, de dérobé, dans <i>Diamants</i>, qui prête à la fois à l'émerveillement et à la réflexion. Ça se savoure comme une boisson chaude, comme une étreinte, comme un bord de mer au coucher du soleil.<br /></div> </div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-44969019998857131202022-01-01T14:32:00.008-08:002022-01-01T17:18:38.739-08:00Vers les étoiles, de Mary Robinette Kowal, chez Denoël - Lunes d'encre (Fr : 2020 ; An : 2019)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgfoKXDjbGKjiG4eCSQzixD3KqyhL1za-H7eLzcCfb9CHO_94U4Dym6I_grzP0TqUd2vm2kh95Y_SbVck8XX4u7mOofi_2wmaH-8_Lgks1oQaLMY721AuYRQ-3J3RaGAWjoCkyrZ8dVm_qqV6jKCjAYfa8sPQ6M_ktes6TCySs65gQia5ohoKh4l6_s0w=s500" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="341" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgfoKXDjbGKjiG4eCSQzixD3KqyhL1za-H7eLzcCfb9CHO_94U4Dym6I_grzP0TqUd2vm2kh95Y_SbVck8XX4u7mOofi_2wmaH-8_Lgks1oQaLMY721AuYRQ-3J3RaGAWjoCkyrZ8dVm_qqV6jKCjAYfa8sPQ6M_ktes6TCySs65gQia5ohoKh4l6_s0w=w437-h640" width="437" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;">Grand format : 24 €, 560 pages (9782207159163)</div><div style="text-align: center;">Langue originale : anglais (États-Unis)</div><div style="text-align: center;">Traduction : Patrick Imbert</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture</h2><div>Une femme. Une mission. Sauver le monde.<br /><br />1952. Une météorite
s’écrase au large de Washington, dévastant une grande partie de la côte
Est des États-Unis et tuant la plupart des habitants dans un rayon de
plusieurs centaines de kilomètres. Par chance, Elma York et son mari,
Nathaniel, en congé dans les Poconos, échappent au cataclysme et
parviennent à rejoindre une base militaire.<br />Elma, génie mathématique
et pilote pendant la Seconde Guerre mondiale, et Nathaniel, ingénieur
spatial, tentent de convaincre les militaires que la météorite n’a pu
être dirigée par les Russes. Mais, ce faisant, ils découvrent que la
catastrophe va dérégler le climat de manière irréversible et entraîner, à
terme, l’extinction de l’humanité.<br />Seule issue : l’espace. Une
coalition internationale lance un programme spatial de grande envergure…
inaccessible aux femmes. Elma compte pourtant bien y prendre part et
devenir la première Lady Astronaute.<br /><br />Récit d’une conquête spatiale digne de <i>L’Étoffe des héros</i>, <i>Vers les étoiles</i> a reçu les prix les plus prestigieux de la science-fiction : Prix Hugo, Prix Locus, Prix Nebula, Prix Sidewise.</div><div><h2>Ma chronique 💛</h2><div style="text-align: justify;">Notons, à titre préliminaire, qu'il est possible de lire <i>Vers mars,</i> suite directe de <i>Vers les étoiles</i>, en premier. Dans mon cas, le premier a éveillé ma curiosité pour le second. Nous parlerons ici non seulement du premier opus, mais aussi du recueil de nouvelles <i>La Lady Astronaute</i>, paru en amont des romans.</div><div style="text-align: justify;"><h3 style="text-align: center;">Elma York : agaçante héroïne que l'on aime voir réussir</h3><div>Disons-le sans ambages : la saga de la <i>Lady Astronaute</i> orbite toute entière autour d'Elma York, narratrice et protagoniste principale. C'est à travers ses yeux de jeune mariée que la ligne temporelle commence à dévier de l'histoire que nous connaissons pour dessiner, à partir de mars 1953, l'uchronie imaginée par Mary Robinette Kowal. Dans le climat particulier d'après guerre, un météore tombé au large de la côte ouest des États-Unis a ravagé la ville de Washington ; les effets de ce cataclysme à court, moyen et long termes incitent la communauté internationale à tourner une grande partie de leurs ressources et de leurs efforts vers la conquête spatiale. Un peu plus tôt que prévu, donc. </div><div><br /></div><div>Si l'on s'en tenait là, <i>Vers les étoiles</i> ne casserait pas trois briques avec un scénario somme toute classique. Mais vous l'aurez peut-être compris — si les récompenses reçues n'étaient pas suffisamment évocatrices... — c'est ailleurs que l'autrice se démarque. C'est dans l'exécution, dans la forme qu'elle donne à son propos. </div><div><br /></div><div>Il est probable qu'aux yeux de certains, dont moi, Elma York ait un abord plutôt pénible. Dégoulinante de bons sentiments, pétrie de bonnes intentions, voulant toujours bien faire, flirtant avec cet équilibre gênant qui pourrait faire craindre une <i>Mary Sue</i> en puissance. Mais Mary Robinette Kowal ne tombe finalement jamais dans cet écueil puisque, force est de l'admettre, Elma est loin d'être parfaite et il s'avère très facile de s'identifier à elle : déterminée au point d'être parfois butée, en lutte avec son anxiété et ses angoisses, commettant des boulettes qui conduiront ses pairs à la remettre plus d'une fois à sa place. </div><div><br /></div><div>Mais l'intérêt est ailleurs. Et s'il on accepte de lever quelques fois les yeux au ciel face au comportement et aux réflexions d'Elma, on pourra s'émouvoir et s'émerveiller de beaucoup de choses. Certes un tantinet idéalisée, sa relation avec Nathaniel est extrêmement touchante — en particulier lorsque l'on complète la lecture par les nouvelles, nous y reviendrons plus loin.</div><div><br /></div><div>Le travail colossal qui a valu à cette série les récompenses qu'elle a reçues réside dans la restitution d'un contexte social, économique, politique et écologique resté fidèle à celui des années 1950, tout en s'adaptant aux nouvelles données apportées par l'uchronie. Mary Robinette Kowal s'est appliquée, avec une rigueur impressionnante, à respecter l'essentiel de l'état des connaissances, de matériel et de mentalités de l'époque. Cette conquête spatiale précoce se trouve donc teintée de luttes et d'inégalités sociales, de craintes géopolitiques, de débats et de remises en question concernant la gestion des ressources, d'interventions des médias, un tout dont le socle est inspiré de la réalité et extrêmement bien documenté. </div><div><br /></div><div>Il est d'ailleurs troublant de découvrir, de l'aveu même de l'autrice à la fin du roman, qu'elle ne connaissait rien de tout ce qui forge la crédibilité bétonnée de son roman avant de mener ses recherches pour le travail d'écriture. Dans cette courte postface, elle évoque les sources utilisées, les personnes sollicitées. Une seule remarque m'est venue, en me retournant sur ma lecture à la lumière de cette postface : <i>Ah oui. Quand même</i>.</div><div><br /></div><div>Oui, cela aussi elle le confesse, le taux d'échec n'est pas aussi élevé dans sa fiction qu'il le serait dans la réalité. Mais qu'importe. En fin de compte, on a entre les mains un roman qui porte son lecteur, se lit avec aisance sans ne rien laisser de la solidité de ses appuis. On y est plongé comme si on y était, et ça fonctionne parfaitement. Que demande le peuple ? Elma York vous fera peut-être grincer des dents de temps en temps, mais je gage que vous aussi, au fond, vous voudrez la voir atteindre ses objectifs.</div><div><h3 style="text-align: center;">En complément de lecture : le recueil de nouvelles La Lady Astronaute</h3><div style="text-align: center;">(Paru en octobre 2020 chez Folio SF, traduit par Patrick Imbert, 9782072863349) </div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i>Cette lecture est incluse dans le challenge <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/winter-short-stories-of-sfff-par-au.html">Winter short stories of SFFF</a>.</i><br /></div></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh5_7s6H1soL6zVVi1Lt2qYXw7RpwT5oICEk4XGNgAQVB70TSKoElt3t_iInWDoMtxvig_56tQSYAE-FlUg7OxRim-2FP6iR13AGKG0cp0AVX__zmRO8wT10BaUeTCETmboLEuAbgSMFcCR9gEm-C8ySZGl1e_SzV73K6EXZj0Po8wSTNB2j6QyGowmaQ=s726" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="726" data-original-width="726" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh5_7s6H1soL6zVVi1Lt2qYXw7RpwT5oICEk4XGNgAQVB70TSKoElt3t_iInWDoMtxvig_56tQSYAE-FlUg7OxRim-2FP6iR13AGKG0cp0AVX__zmRO8wT10BaUeTCETmboLEuAbgSMFcCR9gEm-C8ySZGl1e_SzV73K6EXZj0Po8wSTNB2j6QyGowmaQ=w200-h200" width="200" /></a></div> </div><div style="text-align: justify;">J'évoquerai ensemble les 5 nouvelles de ce recueil, en fin de compte très courtes. Il s'agit là d'un excellent complément de lecture aux romans et par lequel il n'est d'ailleurs pas forcément pertinent de commencer la saga, bien qu'elles aient été écrites avant. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La première, <i>Nous interrompons cette émission</i>, est pourtant à situer juste avant <i>Vers les étoiles</i>. Elle dévoile, dans l'intimité d'un bureau parmi des milliers d'autres, ce qu'un duo de programmeurs faisait quelque temps à peine avant la chute du météore au large de Washington. Difficile d'en dire plus sans dévoiler un élément majeur — et cependant sans réelle portée sur les évènements se déroulant par la suite, si ce n'est le regard que vous porterez dessus... — de l'uchronie. On se contentera ici de souligner une évocation intéressante de la tuberculose, plus répandue à l'époque qu'aujourd'hui ; un élément que l'on retrouve également dans les romans. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>L'expérience Phobos</i> et <i>Le Rouge des fusées</i> se déroulent très clairement après <i>Vers Mars</i> et relatent les affres d'une vie après l'installation des premières colonies martiennes, dont Elma York fut une des pionnières. Il est intéressant de les mettre en parallèle. La première comporte une grande part de spéculation et reste très lacunaire sur ce qui a pu se passer pour qu'on en arrive à détecter une activité suspecte sur Phobos, lune martienne sur laquelle il paraissait jusqu'alors trop difficile d'atterrir. Mary Robinette Kowal sème de nombreux indices évocateurs tout en laissant planer un lourd mystère sur les évènements. Dans la deuxième, on découvre l'anxiété d'un artificier venu faire sa toute première démonstration de tir sur Mars ; la chute, attendrissante, prête à sourire par sa douceur. Cette deuxième nouvelle n'a d'autre prétention que le plaisir de vivre un moment fugace, d'une banalité improbable si loin de la Terre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>La Girafe d'Amara</i> ne fait que deux pages, et a peut-être simplement pour seule prétention de montrer à quel point les voyages spatiaux sont entrés dans le quotidien des uns et des autres, comme si l'on conduisait une voiture. En si peu de mots, c'est du moins le sentiment qui s'en détache, avec la description de la façon dont une mère de famille gère à la fois un atterrissage sur la lune et les pleurs de sa fille. On peut tout de même noter que, toujours, Mary Robinette Kowal donne une assise scientifique ou matérielle à ses récits, si courts soient-ils.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La dernière, <i>La Lady Astronaute de Mars</i>, est la plus longue et sans doute la plus touchante. Chronologiquement, elle est à situer dans les derniers récits portant sur la vie d'Elma York. Nathaniel et elle, désormais âgés, finissent leur existence dans la morosité tranquille du quotidien sur Mars. Cette nouvelle est troublante à plusieurs égards : d'abord parce qu'elle met en parallèle deux deuils en cours, qu'elle place Elma devant un dilemme déchirant ; mais aussi et surtout parce qu'elle dépeint une vieillesse sans fard, décrit un dénuement que nos sociétés cachent habituellement sous un voile de pudeur délétère. Quiconque a déjà été confronté à ce dénuement ne pourra rester indifférent à ce qu'elle en écrit. Je soutiens pour ma part qu'il faut avoir d'abord lu les romans pour prendre la mesure de l'émotion que cette nouvelle peut procurer en venant clôturer leur histoire. J'en suis sortie les yeux humides. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjvMnnZBmsrFFv3w9AK2PriPe5gzv7SyyAxEATBs6KOKCfvORia4WbR9n8OLL1367tKQFwqejnbUXocR2zSEjBsZgCM9CGY0X0KAbXAgyug_JrFwqRY5XfElEI3GumHXGaJU3-0htH1nQBOZRIOhykbuOtgxtrz45OV7slhFAyW8dII1TxTIrV11L50zg=s2105" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2105" data-original-width="1274" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjvMnnZBmsrFFv3w9AK2PriPe5gzv7SyyAxEATBs6KOKCfvORia4WbR9n8OLL1367tKQFwqejnbUXocR2zSEjBsZgCM9CGY0X0KAbXAgyug_JrFwqRY5XfElEI3GumHXGaJU3-0htH1nQBOZRIOhykbuOtgxtrz45OV7slhFAyW8dII1TxTIrV11L50zg=w387-h640" width="387" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-82185747182562065262021-11-18T01:00:00.478-08:002021-11-18T01:00:00.181-08:00Les Ménades, de Nicolas Texier, chez les Moutons Électriques (2021)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHBOfP_eaxOCeGM3rPOFEI5zg1ExVVTDjJh_WoOF0Gl5oUe9HuBo5pY1vEIjZ1iR25G8LLAmQEGE9DVnJwZaSmuL3mVfDPijNelEZ4mPnCPOeRzqmx_1fdHoBi4tJDMZqx02m7p96t1DIHbmuD4aVE2lsWIRPcc-56gILXYXCJboQ_ZlPvY5x9yKb97A=s2048" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1580" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHBOfP_eaxOCeGM3rPOFEI5zg1ExVVTDjJh_WoOF0Gl5oUe9HuBo5pY1vEIjZ1iR25G8LLAmQEGE9DVnJwZaSmuL3mVfDPijNelEZ4mPnCPOeRzqmx_1fdHoBi4tJDMZqx02m7p96t1DIHbmuD4aVE2lsWIRPcc-56gILXYXCJboQ_ZlPvY5x9yKb97A=w494-h640" width="494" /></a></div><br /><div style="text-align: center;">Grand format : 19,90 €, 272 pages (9782361836283)</div><div style="text-align: center;">Langue originale : français</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture</h2><div>Parties se livrer à des rites dionysiaques, trois jeunes filles
marginales échappent au raid des pirates venus enlever tous leurs
proches. Les apprenties ménades décident alors de tout quitter dans
l’espoir de pouvoir libérer les leurs lorsque les pirates les auront
vendus comme esclaves. Or, ces guerriers originaires de Thèbes s’avèrent
avoir un but : poursuivre l’étrange mage échoué sur l’île des trois
jeunes filles et qui les a initiées au délire. De la prison du minotaure
jusqu’aux terres des cyclopes et aux palais marins des naïades, cette
quête entreprise par les ménades aux confins de la Méditerranée les
mènera à découvrir la véritable nature du mage et la raison de la haine
que lui vouent les Thébains, mais surtout à se découvrir elles-mêmes à
travers les épreuves, jusqu’à atteindre liberté et connaissance de soi.</div><div><h2>Ma chronique </h2><div style="text-align: justify;">J’ai donc découvert Nicolas Texier avec <i>Les Ménades</i>, dont la couverture est une fois encore une réussite signée Melchior Ascaride. Ceux qui suivent vaguement ma très sporadique activité des dernières semaines savent d’ores et déjà qu’il m’a fallu plus d’un mois pour atteindre la dernière page. </div><div style="text-align: justify;">Récit d’un naufrage personnel.<br /><h3>Au croisement des mythes<br /></h3>Une génération après la guerre de Troie, nous informe-t-on, Lyra, Agamê et Enyô mènent sur la petite île de Psili une existence en marge de la société. C’est l’arrivée d’un certain Lusios, étranger venu s’échouer sur la plage de leur île, qui bouleversera leur quotidien ; alors que, la nuit suivante, les trois amies se sont éloignées du village pour se prêter à d’étranges rituels sur les conseils de l’inconnu, des Thébains ont débarqué et massacré les Psiliens qu’ils ne pouvaient emporter comme esclaves. Déterminées à secourir les survivants, elles s'élancent à la poursuite des pirates et débutent leur épopée.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br />Le lecteur familier des aventures du roi d’Ithaque retrouvera le cyclope Polyphème, les Centaures et les Lestrygons. On y croise également Astérios, le Minotaure né des ébats de Pasiphaé et de Minos. Un regard renouvelé vient dépoussiérer ces mythes, auxquels l'auteur a su rester fidèle. L'approche est d’autant plus rafraichissante que le point de vue est celui de trois jeunes femmes ordinaires et marginales, faisant preuve d'humanité, et aspirant à la liberté et à l'indépendance.<br /> </div><div style="text-align: justify;">Le récit met donc en défaut des traits usuellement valorisés par les mythes et considérés comme masculins, tels par exemple la malice et l’orgueil d’Ulysse, qui ne font en réalité que pousser ce dernier à faire preuve de cruauté et d'égoïsme. L'amitié entre Polyphème et les trois Psiliennes en est une très belle et touchante illustration. Loin du traitement patriarcal habituel, Nicolas Texier nous rappelle que d’autres voies sont possibles sans nécessairement avoir besoin de recourir à l'humiliation, à la violence ou au meurtre pour parvenir à ses fins. De la même façon, il démontre que des femmes peuvent porter et incarner ces histoires. <br /></div><div style="text-align: justify;"><h3>Je suis passée à côté<br /></h3>Une première grande difficulté m’est venue de la forme, qui m'a parue un peu brouillonne. Le récit commence par alterner pas moins de trois types de narration différents. Un tel abord peut donner le sentiment que l’auteur a débuté son travail d'écriture sans savoir comment raconter son histoire, et sans déterminer si l'inconfort induit par cette alternance était compensé par un intérêt suffisant pour le lecteur. Dans sa structure, la trame est par ailleurs ponctuée de va-et-vient entre l’action présente et un moment passé, irruptions dont l'opportunité apparaît souvent discutable. L’écriture elle-même est déroutante, opérant une rupture permanente entre le registre narratif et celui des dialogues, dont la vulgarité semble par moments excessive en comparaison du reste du récit, qui témoigne au contraire d'une jolie plume. Autant de choix d'écriture qui me semblent avoir été faits au détriment d'une fluidité et d'une aisance de lecture dont j'ai pour ma part cruellement manqué. </div><div style="text-align: justify;"><br />Sur le fond, je n'ai malheureusement pas été emportée par ce texte. Il apparait assez clairement que Lyra, Enyô et Agamê sont écrites comme des archétypes (j'ignore lesquels, faute d'une meilleure connaissance de la mythologie grecque) et leur caractérisation peine à dépasser ce qu'elles sont censées incarner, malgré la part intime très marquée de certains passages ; l'attachement envers ces personnages en est rendu difficile, et le choix de registre opéré dans les dialogues n'y aide pas. Je n'ai pas plus réussi à m'intéresser à une quête dont l'élan est sans cesse interrompu par des considérations qui sont soit mal amenées, soit de peu d'intérêt pour le lecteur. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Il est toujours dommage de manquer une rencontre avec un récit, et je souhaite à d'autres d'y trouver une expérience plus concluante que la mienne. Vous pouvez lire des retours plus enthousiastes chez <a href="https://sometimesabook.wordpress.com/2021/11/06/chronique-les-menades-de-nicolas-texier/">Sometimes a book</a>, <a href="https://entournantlespages.wordpress.com/2021/11/04/les-menades-nicolas-texier/">En tournant les pages</a> ou encore <a href="https://yossarianblogdotcom.wordpress.com/2021/08/23/les-menades/">Yossarian</a>.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><br /></div></div><p></p>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-24476677379025153442021-11-15T01:00:00.008-08:002021-11-15T02:37:54.653-08:00La nuit du faune, de Romain Lucazeau, chez Albin Michel Imaginaire (2021)<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgw8U6TqO5sE7LibjlZsN4rzGYKN-fsrn3hyR4YRtvoB_HgAHxU7OVuFSDjtRZ-XyFhofLX9dZ3w18su5Iq9BYLceFG2Snumar2jC9k1gDIests0bLlvRjn7VaSZLlIowr4h7tadhGrc2gAMD73bEiI6BnT2OTdCqdxkOmc1rgFBgRO_-JDJsFueDP9Bw=s2048" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1399" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgw8U6TqO5sE7LibjlZsN4rzGYKN-fsrn3hyR4YRtvoB_HgAHxU7OVuFSDjtRZ-XyFhofLX9dZ3w18su5Iq9BYLceFG2Snumar2jC9k1gDIests0bLlvRjn7VaSZLlIowr4h7tadhGrc2gAMD73bEiI6BnT2OTdCqdxkOmc1rgFBgRO_-JDJsFueDP9Bw=w438-h640" width="438" /></a></p><div style="text-align: center;">Grand format : 17,90 €, 256 pages (9782226461582)</div><div style="text-align: center;">Langue originale : français</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture </h2><div>Au sommet d'une montagne vit une petite fille nommée Astrée, avec pour
seule compagnie de vieilles machines silencieuses. Un après-midi, elle
est dérangée par l'apparition inopinée d'un faune en quête de gloire et
de savoir.<br />
Le faune veut appréhender le destin qui attend sa race primitive.
Astrée, pour sa part, est consumée d'un ennui mortel, face à un cosmos
que sa science a privé de toute profondeur et de toute poésie. Et sous
son apparence d'enfant se cache une très ancienne créature, dernière
représentante d'un peuple disparu, aux pouvoirs considérables.<br />
À la nuit tombée, tous deux entreprennent un voyage intersidéral, du
Système solaire jusqu'au centre de la Voie lactée, et plus loin encore, à
la rencontre de civilisations et de formes de vies inimaginables.</div><div><h2>Ma chronique 💛<br /></h2><div style="text-align: justify;">Sentiment étrange, au terme de cette lecture : je n’avais pas envie d’en parler. Pas immédiatement, pas à chaud. <span style="color: #999999;"><i>Plutôt commode, pour quelqu’un que la fatigue du travail a rivé, depuis quelques semaines, à une procrastination patente</i></span>. J’ai donc préféré attendre, comme en reflet du recul que Romain Lucazeau fait prendre à son lecteur par son récit, attendre d’avoir pris de la distance avec ce livre.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Lisez donc, si la sublime illustration en couverture n'a pas encore aspiré votre âme de lecteur. <br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /><h3>Une question d’échelle</h3>Habilement, Romain nous confie une échelle pour que joue, un peu à notre insu, un réflexe très humain : se situer entre les deux valeurs que sont Polémas et Astrée — entre le faune, qui en sait si peu, et la dernière représentante d’une espèce à laquelle nous pouvons encore nous identifier, mais ayant atteint des horizons de connaissance que nous pouvons à peine concevoir.<br /><br />Astrée elle-même commence par considérer le faune de toute la hauteur de ses acquis en lui attribuant un patronyme arbitraire, comme si elle négligeait son identité véritable (son origine, sa culture, ses propres connaissances). Mais le lecteur, bien vite rattrapé par l’étendue extraordinaire du savoir maitrisé par Astrée, se retrouve rapidement relégué à la même place que Polémas. <br /><br />Et ainsi en va-t-il durant tout le récit, qui ne fait que téléscoper, de rencontre en rencontre, notre ignorance en repoussant toujours plus loin la valeur maximale de cette échelle, jusqu’au vertige… jusqu’à la science-fiction. Jusqu’à ce que le lecteur comprenne enfin que, des deux valeurs initiales, c’est bien du faune qu’il est le plus proche.<br /><br />Une question d’échelle, donc. Une mécanique simple par laquelle Romain fait passer l’état du savoir actuel, nos conflits, nos guerres de territoires, nos prétentions pour dérisoires. Vous le savez, après tout, vous le sentez chaque fois que vous levez les yeux pour regarder les étoiles, que tout cela est ridicule. Il en va ainsi du lecteur comme de Polémas, qui doivent tous deux abandonner toute fierté, tout sentiment de supériorité, toute velléité de domination pour parvenir au bout de cette nuit d’apprentissage. Un saut dans l’inconnu est un saut dans l’humilité.<br /><blockquote>« Ils pleureront donc. Tant qu'ils observeront le monde depuis leur petite planète. Ils basculeront dans l’hystérie, se chercheront d'autres divinités, plus sombres, enracinées dans les profondeurs rances, viciées, de leur moi, pour pallier le vide du monde. »</blockquote><h3>Vous venez pour l’après-midi ?</h3>Que dire du conte en lui-même, de ce récit à la fois onirique et initiatique, de cette plongée dans le vide qui nous cerne encore, nous qui n’avons pas quitté notre berceau initial ? Qu'il faut s'accrocher au texte sans doute autant qu'il faut lâcher prise sur ce qui nous échappe.<br /><br />L’écriture, sublime, se fait fort de porter toute la poésie, la beauté et les merveilles qui résident dans cet inconnu. C’est là, peut-être, tout le propos de Romain : tais-toi et regarde. Le récit retranscrit une admiration presque béate pour les merveilles de notre univers, s’en va les explorer et les redécouvrir à la fois avec l’espièglerie toute enfantine d’Astrée et le terrifiant bouleversement auquel est confronté Polémas. Il spécule joyeusement, mais après tout pourquoi pas, glissant peu à peu du connu vers l’inconnu, et posant en toile de fond de cette étrange épopée une question métaphysique et non moins vertigineuse : que nous resterait-il si nous arrivions à bout des mystères de l’univers ?<br /><blockquote>« Car le charme du monde réside dans l’ignorance et la découverte, l’exploration, le désir. » </blockquote>Gageons, comme le laisse entendre la fin de ce conte, que nous n’en viendrons probablement jamais à bout, ou du moins qu’un certain nombre de choses resteront hors de notre portée. Alors il faut, comme Polémas et Astrée désormais devenus amis, refermer le livre avec la satisfaction de retourner à ce que nous connaissons, un peu comme on rentre de voyage : soulagés de revenir et grandis de ce que nous avons appris, curieux de ce qu’il reste à apprendre.<br /></div><h2> <br /></h2></div></div><p></p>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-20352883178017835082021-09-20T01:00:00.016-07:002021-09-20T01:00:00.208-07:00Rendez-vous avec Rama, de Arthur C. Clarke, Intégrale chez J'ai Lu (Fr : 1975 ; En : 1973)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUiHm9AsILjhtFrxz5ia_5fX3CWRg65hL8p0IOjVQBE337yqC8D2HLtKg19OzjxOIEwBe-0BzCqJyydalMy4KNXLTk_LXeRVY7Dx-GHM9f1s8aH2xtWj9wZyn6R8m7kgQ863RnYSNJLBFa/s456/9782290320891.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="282" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUiHm9AsILjhtFrxz5ia_5fX3CWRg65hL8p0IOjVQBE337yqC8D2HLtKg19OzjxOIEwBe-0BzCqJyydalMy4KNXLTk_LXeRVY7Dx-GHM9f1s8aH2xtWj9wZyn6R8m7kgQ863RnYSNJLBFa/w397-h640/9782290320891.jpg" width="397" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Le premier tome (format poche, 2002) : 7,80 € chez J'ai Lu, 256 pages (9782290320891)</div><div style="text-align: center;">L'intégrale 1 (format poche, 2006) : à 24 € chez J'ai Lu, 734 pages, avec Lee Gentry (9782290000373)</div><div style="text-align: center;">Langue originale : anglais (États-Unis)</div><div style="text-align: center;">Traduction : Didier Pemerle, <span class="BookPage-textItalic">Jean-Pierre Pugi</span></div><div style="text-align: center;"><h2><span class="BookPage-textItalic">Quatrième de couverture <br /></span></h2></div><div style="text-align: center;"><span class="BookPage-textItalic">En l'an 2130, un objet pénètre dans le système solaire. Il sera baptisé
Rama. Le vaisseau spatial Endeavour part à sa rencontre et pour le
commandant Norton et ses hommes commence une curieuse exploration.</span></div><div style="text-align: center;"><h2><span class="BookPage-textItalic">Ma chronique </span></h2><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic">Dans mon exploration du fonds imaginaire, et du <i>space opera</i> en particulier, je suis revenue en lecture (plus ou moins) commune avec les camarades Laird Bob Fumble et Morgoth sur un des classiques du genre : le cycle de <i>Rama</i>. Nous parlerons ici du premier tome du cycle, <i>Rendez-vous avec Rama</i>, paru au début des années 1970 et signé par l'immense Arthur C. Clarke. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic">Quand on cause<i> space</i> <i>op</i> et <i>must read</i>, force est d'admettre que <i>Rama</i> revient plus qu'à son tour, considéré comme un des grands titres du genre, et une des premières qualités que l'on peut bien lui reconnaitre est qu'il n'a quasiment pas vieilli. Sans entrer dans des considérations démesurées et ambitieuses comme on peut en rencontrer de nos jours en science-fiction, il pose un contexte pour le moins crédible et rigoureusement établi, sans se perdre en complexité.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic">C'est que l'intérêt est presque tout entier tourné vers Rama, cet objet non identifié sur le point de traverser à grande vitesse un système solaire partiellement colonisé par l'espèce humaine. L'essentiel du récit se partagera donc entre le rendez-vous avec Rama et son exploration d'une part, et les questions géopolitiques que son irruption pose entre les représentants des différents mondes habités d'autre part.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic">Autre qualité tout à fait appréciable : Clarke surfe habilement entre science et fiction, parvenant à un équilibre qui m'est apparu idéal à la lecture. Méticuleux et technique sur les points concernant Rama, il ne bascule jamais vraiment en <i>hard science-fiction</i>, prenant garde de ne jamais perdre son lecteur. Bien réels, les défis posés par ce monde cylindrique sont toujours exposés et illustrés de façon à ce que l'on ne décroche jamais à la lecture.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic">Indéniablement, <i>Rendez-vous avec Rama</i> a constitué une manière de bac à sable expérimental pour son auteur. Clarke se penche sur de nombreuses questions posées du point de vue des lois de la physique telles que nous les connaissons. Les conseils tenus régulièrement par les représentants des différents mondes permettent, en autre, d'apporter une respiration bienvenue dans cette réflexion générale. Et on retrouve bien sûr un humour pince-sans-rire tout à fait typique des romans de cette époque, avec quelques répliques et passages absolument succulents. Mais, revers là aussi typique, aucun personnage n'est réellement attachant, et sans doute ne s'agissait-il pas d'un des objectifs de Clarke ; je ne suis pas parvenue à retenir leurs noms et à les différencier les uns des autres (l'effort est surhumain quand on tombe de fatigue)...<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic">Un demi siècle après sa parution, découvrir <i>Rama</i> ne devrait pas bouleverser un lecteur qui mettrait la main dessus sur le tard, ni sur le fond ni sur la forme. Il demeure cependant une lecture agréable aux qualités appréciables, et ce premier volume m'a complètement convaincue de découvrir la suite du cycle. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic">Rendez-vous est pris, donc, pour vous parler des prochains opus de ce cycle. :)<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="BookPage-textItalic"> <br /></span></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-64749865257475657332021-08-01T14:00:00.001-07:002021-08-02T13:19:16.475-07:00Le Chien du Forgeron, de Camille Leboulanger, chez Argyll Éditions (2021)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz2KsEvbarWP8DSYOFSoeB4OJebwNtkqKh5T3nnRhMKW0QRadTIgsqT4q_EItimi0ttqb8pVQoC3UnyGcuBzp3FhMARxRSe_xfm2zOwDp7yGuAayWBjgJ09Z9_2hwlsKZrX7ivkCJJVwc5/s1961/LeChienDuForgeron1.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1961" data-original-width="1400" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz2KsEvbarWP8DSYOFSoeB4OJebwNtkqKh5T3nnRhMKW0QRadTIgsqT4q_EItimi0ttqb8pVQoC3UnyGcuBzp3FhMARxRSe_xfm2zOwDp7yGuAayWBjgJ09Z9_2hwlsKZrX7ivkCJJVwc5/w456-h640/LeChienDuForgeron1.png" width="456" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Parution : 19 août 2021 <br /></div><div style="text-align: center;">256 pages</div><div style="text-align: center;">ISBN : 9782492403194</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture </h2><div><p>Approchez, approchez ! Alors que tombe la nuit froide, laissez-moi
vous divertir avec l’histoire de Cuchulainn, celui que l’on nomme le
Chien du Forgeron ; celui qui s’est rendu dans l’Autre Monde plus de
fois qu’on ne peut le compter sur les doigts d’une main, celui qui a
repoussé à lui seul l’armée du Connacht et accompli trop d’exploits pour
qu’on les dénombre tous.<br />
Certains pensent sans doute déjà tout connaître du Chien, mais
l’histoire que je m’apprête à vous narrer n’est pas celle que chantent
les bardes. Elle n’est pas celle que l’on se raconte l’hiver au coin du
feu. J’en vois parmi vous qui chuchotent, qui hésitent, qui pensent que
je cherche à écorner l’image d’un grand homme. Pourtant, vous entendrez
ce soir la véritable histoire du Chien. L’histoire derrière la légende.
L’homme derrière le mythe.<br />
Approchez, approchez ! Venez écouter le dernier récit d’un homme qui parle trop…</p>
<p>«<i> Il en est ainsi des bonnes histoires : peu importe si l’on
connaît leur déroulement ou si l’on devine la fin. Cela ne gâte en rien
le plaisir de les entendre ni même celui de les raconter. Une bonne
histoire est comme une bonne chanson. C’est un air dont on ne se lasse
jamais du refrain.</i> »</p><h2>Ma chronique </h2><div style="text-align: center;"><span style="color: #666666;"><span style="background-color: white;">« Il m’est apparu, au cours de l’écriture, que ce texte était un roman anti-viriliste. [...] C</span></span><span style="color: #666666;"><span style="background-color: white;"><span class="ILfuVd"><span class="hgKElc">ú</span></span>chulainn, comme de nombreux antiques produits de sociétés
patriarcales, est un héros viril : fort, rapide, conquérant. Ses
attributs sont phalliques : la lance, la foudre. C’est cette masculinité
là dont parle le livre, par le biais du Chien. Elle est violente pour
ses proches et pour lui-même. Surtout, elle est une construction sociale
qui finit, en la personne du Chien, par être hors de contrôle. »</span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Il est intéressant de se pencher sur <a href="https://argyll.fr/%E2%9D%9C-interview-camille-leboulanger-le-chien-du-forgeron-%E2%9D%9B/">le regard que Camille Leboulanger porte sur son propre récit</a>. Anti-viriliste, il l'est certes par incidence, dans le cynisme avec lequel concourent tous les éléments constitutifs du parcours d'un petit garçon qui ne fait que suivre la voie tracée devant lui. Et l'auteur de mettre rapidement à bas les interprétations qui voudraient enjoliver par trop le drame annoncé : le destin n'y a aucune part. Tributaire de sa culture, de ses croyances, de sa condition sociale, de son statut, de ce que lui inculquera sa famille depuis la prime enfance et, bien sûr, de son genre, Setanta embrasse la place que la société lui a forgée. Les choix qui auraient pu l'écarter de ce parcours disparaissent derrière les codes auxquels tous se plient, célèbrent sa folie au lieu de la condamner, encouragent sa violence au lieu de l'apaiser. Bref, cultivent son tempérament sans jamais parvenir à le maitriser. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Cette histoire est celle d'un glissement inéluctable vers le tragique, laissant l'entourage de C<span class="ILfuVd"><span class="hgKElc">ú</span></span>chulainn totalement impuissant à faire dévier sa trajectoire ; celle de l'empreinte qu'il laisse dans la vie de ceux qu'il rencontre et dans le monde. Jusqu'à son dernier souffle et en dépit des faits, le Chien demeure attaché à ce qu'il appelle son destin, à tel point que l'ironie qui entoure les circonstances de sa mort en devient frappante.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour sublimer ce cynisme, il fallait un conteur. Et quel conteur ! À la fois protagoniste et témoin, le narrateur permet à Camille Leboulanger d'embarquer son auditoire imaginaire avec lui au fond d'une taverne. Il est tout à la fois une respiration dans la course effrénée qu'est la vie du Chien, une touche de douceur face à sa violence, une lueur de rationalité en contrepoint de sa folie. La forme choisie autorise en outre un détachement et une distance nécessaires, uniquement possibles par le point de vue d'un tiers, et un humour capable de contrebalancer la tragédie qui se joue page après page.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Que dire des femmes, dans cette histoire ? L'auteur a pris le parti d'en dire peu, reconnaissant humblement ses lacunes. On pourrait y voir un dédouanement facile, mais je respecte pour ma part un choix qui l'a conduit à développer une critique plus subtile à la lumière de son expérience plutôt qu'à se perdre dans un récit qui aurait paru chercher à satisfaire une sorte de cahier des charges. Loin de taire la part qui les concerne, il en souligne d'ailleurs l'existence, en suggère la complexité et invite d'autres conteurs - d'autres conteuses ? - à en restituer les péripéties.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans l'ensemble, l'exercice auquel il s'est prêté s'avère une réussite. Le style et le ton du conteur fonctionnent à merveille. Camille Leboulanger parvient, sans en avoir l'air, à sublimer la tragédie qu'il dépeint en lui rendant sa juste place : dépourvue de gloire réelle, résultat lamentable d'un concours d'éléments façonnant les individus bien malgré eux, les laissant incapables d'évoluer en tirant les leçons qui s'imposent. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un seul mot pour conclure : bravo !<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <br /></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-34871950834216228962021-07-15T12:21:00.016-07:002022-01-10T14:09:48.457-08:00La collection Une heure lumière par le menu : suivez le guide des 32 premiers ouvrages de la collection du Bélial' !<h2 style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #0b5394;"><a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/la-collection-une-heure-lumiere-par-le.html"><span> L'aventure continue ici !</span></a></span><i><br /></i></span></h2><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><i> *****</i></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><i>Une heure-lumière, c'est la distance que parcourt un photon dans le vide
en 3600 secondes, soit plus d'un milliard de kilomètres. Une distance
supérieure à celle séparant Jupiter du Soleil. Ce qui nous emmène déjà
très loin…</i></span> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF9upz4Zw3aO2fXLRe0D7b5mAekIzxJY_6vc9iEhbOc1vO4WligajPLIHAZgO-v_gELJHrlB0WfqM1Zo4XoF6BdUyFfXBufZoZ60KGYnK70gDiZJ29hjgoy4dbiduvuEkNV_3HXTdiNLjt/s3672/IMG_5895.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3672" data-original-width="3024" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhF9upz4Zw3aO2fXLRe0D7b5mAekIzxJY_6vc9iEhbOc1vO4WligajPLIHAZgO-v_gELJHrlB0WfqM1Zo4XoF6BdUyFfXBufZoZ60KGYnK70gDiZJ29hjgoy4dbiduvuEkNV_3HXTdiNLjt/w528-h640/IMG_5895.jpeg" width="528" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Ah, la collection <a href="https://www.belial.fr/collection/le-belial-une-heure-lumiere">Une heure lumière</a>... La collection du Bélial' qui fait voyager le lecteur avec des textes courts soigneusement sélectionnés. Depuis 2016, ce sont cinq à six titres par an qui viennent étoffer un éventail de récits de grande qualité. Son identité graphique est superbement assurée depuis les origines par Aurélien Police, dont les illustrations ont eu tôt fait de l'inscrire durablement dans les esprits.</p><p style="text-align: justify;">Moi qui ai eu le plaisir d'en découvrir chacun des 32 premiers titres, je vous propose un tour de la collection par le menu. </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><i>Hein ? Par le menu ? Comment ça, par le menu ?</i></span></p><p style="text-align: justify;">Bawi, par le menu. Tu es là, chez ton libraire, face à une collection dont les titres te font tous plus envie les uns que les autres. Il y en a 32, mais par lesquels commencer ? Par lesquels continuer ? Vanille a préparé un menu pour toi, qui ne saurais tout acheter d'un coup et qui aimerais bien un petit coup de pouce pour sélectionner les premiers ou les suivants. Mais avant de passer commande, <i>first things first</i>.<br /></p><h3 style="text-align: center;">"Pourquoi on aime la collection UHL ?"</h3><p style="text-align: justify;">On l'a dit en introduction, le point fort de cette collection est le soin porté au choix des textes qui la composent et à leur traduction. La légende urbaine raconte que la qualité de la collection est telle que même ses titres les moins marquants restent de très bons textes, primés ou multi primés, sinon signés par des auteurs reconnus dans la petite famille de l'imaginaire. Cette sélection a permis, depuis sa création, de démontrer avec force que le format court constitue un exercice à part entière, qui peut s'avérer tout aussi percutant pour le lecteur qu'un roman. Et justement : on aime aussi la collection pour ces titres que l'on peut facilement insérer dans son programme de lecture, même serré, pour ce petit détour qualitatif et rafraichissant entre deux lectures plus longues. </p><h3 style="text-align: center;">"C'est quoi, le petit plus UHL ?"<br /></h3><p style="text-align: justify;">As-tu déjà entendu le cor des hordes de lecteurs qui, à un certain moment de l'année, répondent à la douce annonce de l'opération hors-série ? Tu les vois discuter, ces <i>aficionados</i> de la collection qui sélectionnent les deux ouvrages qui vont leur permettre de faire l'acquisition du titre supplémentaire ? C'est que Le Bélial', chaque année depuis 2018, offre un hors-série pour l'achat de deux titres de la collection. Pas nécessairement les deux derniers, non : <i>n'importe lesquels</i>. Et si je ne te parlerai ici que des titres canoniques, tu ne dois pas, non mon ami, négliger de découvrir les hors-série, textes souvent plus courts mais qui n'en sont pas moins qualitatifs. <br /></p><h3 style="text-align: center;">"Alors, ce menu, ça vient ?"</h3><p style="text-align: justify;">Calme tes ardeurs, mon bon, j'y viens. Vanille t'as concocté plusieurs menus, parce qu'on n'est pas des barbares. Après t'avoir expliqué le principe du menu, je te dirai quelques mots des titres qui s'y trouvent, pour que tu comprennes pourquoi ils ont été sélectionnés. Si tu veux en savoir un peu plus sur ce que j'ai pensé de chaque titre, tu peux retrouver des retours plus détaillés sur <a href="https://www.instagram.com/vanille_cm/?hl=fr">Instagram</a>.</p><p style="text-align: justify;">• Dans la section <b>Le sixième de la collection</b>, tu trouveras 5 titres sur les 32 actuels. Cette section est faite pour les gourmands, ceux qui ont envie de commencer fort, de se lancer à bras ouverts dans la collection UHL. </p><p style="text-align: justify;">• Dans la section <b>Je veux mon hors-série</b>, comme tu le devines probablement, tu trouveras des propositions de duos à choisir pour te faire bénéficier de l'opération UHL.</p><p style="text-align: justify;">• Dans la section <b>Triplette</b>, tu retrouveras, toi amateur de chiffres impairs, une sélection de trios. <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzQes4qYCPgXYO9cJCpxZb9BuBN5u6-ScN3d7esyvzFNZzWYdjL9y2dzkL4UjObb1h7j2nev8bkIfL1ki5YX-FC8uB6923zxiSSjtb4w-sVaFJk6XoUxpeAPkjn0v6y_YvqSbvWK3gptuc/s2868/IMG_5898.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2868" data-original-width="2868" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzQes4qYCPgXYO9cJCpxZb9BuBN5u6-ScN3d7esyvzFNZzWYdjL9y2dzkL4UjObb1h7j2nev8bkIfL1ki5YX-FC8uB6923zxiSSjtb4w-sVaFJk6XoUxpeAPkjn0v6y_YvqSbvWK3gptuc/w640-h640/IMG_5898.jpeg" width="640" /></a></div> <p></p><h2 style="text-align: center;">📚 Le sixième de la collection 📚</h2><div style="text-align: justify;">Toi qui as envie de te lancer dans la collection UHL comme on se lance du haut d'un pont, la section du sixième est faite pour toi. Tu veux 5 titres, et pas des moindres. Tu veux 5 titres, parce que 5, après tout, c'est un chiffre sympa. Ni trop, ni trop peu, gourmand sans être ambitieux. Curieux sans être voyeur. Je te vois venir, petit filou : tu donnes sa chance à la collection, tu lui donnes pas moins de 5 entrées pour te convaincre. Vanille te propose...</div><div style="text-align: left;"><h3>Le menu <i>Vanille </i>💛</h3><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcAFrTjQ0OQ71-sjnAZafYtQEtW5PwqTJCSWTaXlleHHQWrJ-prVqhEvRwbJ_RgR34hXQvwirTnYQwpeFrdH0Cbb-gEzKCo08ajdq0wHFOIyjATgqWq3z6IEb61ar0NyTlyUPqVUga08v8/s480/giphy-6.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcAFrTjQ0OQ71-sjnAZafYtQEtW5PwqTJCSWTaXlleHHQWrJ-prVqhEvRwbJ_RgR34hXQvwirTnYQwpeFrdH0Cbb-gEzKCo08ajdq0wHFOIyjATgqWq3z6IEb61ar0NyTlyUPqVUga08v8/s320/giphy-6.gif" width="320" /></a></div><br /><h3><br /></h3></div><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;">T'es-tu déjà dit que nous étions sur la même longueur d'onde ? Que nos goûts de lecture étaient voisins ? Si tu me fais confiance à ce point ou si tu as simplement envie d'aborder la collection en te fiant à mes goûts, tu m'honores. Le menu Vanille t'ouvre ses pages, composé de 5 titres qui sont mes grands coups de cœur, mes grands favoris de la collection UHL.</p><div style="text-align: left;"><b>N° 7 - <i>Cérès et Vesta </i>- Greg Egan</b> </div><div style="text-align: left;">Ce fut mon tout premier UHL, et il reste à ce jour dans mon cœur, indétrônable de mon top 5 de la collection. C'est aussi ma première rencontre avec Greg Egan, cet incontestable génie de la <i>hard sf</i> en format court. Ce récit est celui d'un dilemme moral impitoyable sur fond de crise socio-politique. Inscrit dans l'urgence de prendre la bonne décision, il est haletant jusqu'à sa chute.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 14 - <i>Le Fini des mers</i> - Gardner Dozois</b></div><div style="text-align: left;">Celui-ci fait partie de ces récits qui vous prennent en traitre. Le lecteur est déjà bien avancé dans l'histoire lorsqu'il comprend l'incroyable symétrie à laquelle il fait face : deux trames parallèles, celle d'un enfant et celle de l'humanité, mais aussi deux monde parallèles, deux niveaux de lecture. Deux drames, l'un individuel, l'autre collectif. Le texte est bouleversant, d'une grande subtilité. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 18 - <i>Les Meurtres de Molly Southbourne</i> - Tade Thompson</b></div><div style="text-align: left;">Ce qui devra être <i>in fine</i> une trilogie sur la vie de Molly Southbourne s'est imposé pour beaucoup comme parmi les meilleurs textes de la collection. On suit Molly depuis sa prime enfance, déjà dominée par les règles étranges qu'elle doit impérativement suivre pour assurer sa survie. On aime d'emblée cette femme, pragmatique, efficace, désabusée, tentant de mener une vie normale malgré sa singulière condition. <br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 20 - <i>Acadie</i> - Dave Hutchinson</b></div><div style="text-align: left;">Un de mes premiers UHL là encore, sans doute un de ceux qui m'ont convaincue de dévorer la collection. Acadie ne révolutionne par la Sardaigne science-fictionnelle, abordant des thèmes connus et largement traités. C'est pour son humour qu'il est dans mon top 5, et pour cette chute spectaculaire que je n'ai pas vue venir. Léger, drôle, décalé, il a été pour moi une des grandes lectures plaisir de la collection.</div><div style="text-align: left;"> <br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 28 - <i>La Fontaine des âges</i> - Nancy Kress <br /></b></div><div style="text-align: left;">Cet UHL m'a réconciliée avec Nancy Kress, qui offre ici un récit aussi touchant que délirant. Cette histoire est celle d'un fugace amour de jeunesse qui vire à l'obsession, poussant un vieux à quitter sa maison de retraite et à mobiliser des moyens dantesques pour récupérer des reliques de cette relation passée. L'autrice parvient à achever cette aventure drôle et décapante sur une note douce-amère pleine de bon sens.<br /></div><h3 style="text-align: right;">📚 Le menu <i>tamisé</i></h3><h3 style="text-align: right;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW-oVcjtJBW5SMmPYeWia5f298lIOlJivOkQhm151lFGNFD2HcYg9-XwR8IotLeKr2GGS7uo0jjz16J5uEA7JfvyFJrq2aPHb9wdtRZVq3ypMe5ifPn5LVc2farM80_jcHXi5zpXPCgRtZ/s500/tumblr_mvfos79p4D1smz373o1_500.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="500" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW-oVcjtJBW5SMmPYeWia5f298lIOlJivOkQhm151lFGNFD2HcYg9-XwR8IotLeKr2GGS7uo0jjz16J5uEA7JfvyFJrq2aPHb9wdtRZVq3ypMe5ifPn5LVc2farM80_jcHXi5zpXPCgRtZ/w400-h221/tumblr_mvfos79p4D1smz373o1_500.gif" width="400" /></a></div></i><i><br /> </i></h3><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> <br /></div><div style="text-align: right;">Dans le menu tamisé, il est moins question de péripéties que d'ambiance. Si tu es de ces lecteurs qui aiment que l'atmosphère d'un récit les enveloppe, leur laisse une empreinte parfois plus marquante que les évènements qui se déroulent dans l'histoire, alors ce menu est fait pour toi. Il est de ces histoires qui marquent par l'impression qu'elles laissent derrière elles.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 4 - <i>Le Choix</i> - Paul J. McAuley</b></div><div style="text-align: right;">On ne fait ici que saisir en très peu de pages les bribes d'un monde post-apocalyptique dans lequel la montée des eaux a profondément modifié le mode de vie des être humains. Deux adolescents, que la curiosité a poussé à s'intéresser d'un peu trop près à l'épave d'un vaisseau écrasé non loin de chez eux, vont se retrouver confrontés à des choix. Une réflexion sur le libre arbitre est au cœur de ce récit. <br /></div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 5 - <i>Un Pont sur la brume</i> - Kij Johnson</b></div><div style="text-align: right;">Cet UHL demeure à ce jour un des grands favoris des lecteurs de la collection. Il porte une réflexion sur le progrès technique et les vies qui s'en trouvent bouleversées, la perte des savoir-faire et l'oubli des histoires de leurs gardiens, mais aussi sur les rencontres qu'occasionne un tel choc. Ce texte est empreint d'une atmosphère très douce et vaporeuse qui perdure longtemps après sa lecture.</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 8 - <i>Poumon vert </i>- Ian R. Macleod</b></div><div style="text-align: right;">De tous les textes de la collection UHL, celui-ci est sans doute le récit d'ambiance le plus assumé. L'auteur y expérimente une société matriarcale et suit les pas d'une jeune fille qu'une série d'évènements vont conduire à faire un choix décisif concernant son avenir : rester parmi les siens ou partir. Assez insaisissable, l'univers dans lequel se déroule le récit ne semble exister que pour immerger son lecteur.</div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N°29 - <i>Ormeshadow</i> - Priya Sharma</b></div><div style="text-align: right;">Époque victorienne, dans la campagne profonde : un petit garçon est amené à vivre dans la propriété familiale, que son père avait délaissée pour la ville. Alors que ses murs abritent le drame familial qui se joue année après année, Gideon s'échappe en pensée dans les contes et légendes que lui a raconté son père sur la région. Ambiance garantie.<br /></div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 31 - <i>Toutes les saveurs</i> - Ken Liu</b></div><div style="text-align: right;">Rompu au format court, Ken Liu a pour habitude de livrer des textes forts. Cette histoire est le récit détourné d'un choc des cultures lors de l'exode des chinois vers l'ouest américain. Deux cultures, deux ambiances : Ken Liu nous parle cuisine et légendes, nous fait goûter cette dualité page après page en nous plongeant alternativement dans l'une puis dans l'autre.<b> </b><br /></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Le menu <i>qui a mal tourné 📚</i></h3><h3 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg66eQPDMS46VewoPfibLApULgnqKV055TZSzkbufvV2i9IfuPNmHXbGFfl2v3VQ_F-W0xmI2RTsKxRPZ_yM3KUlxlvABJBoHWPchunfBIRpiQB88hTZ1ySOOUwBycdt4EsM3EkIYf0jDdf/s500/giphy-1.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="282" data-original-width="500" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg66eQPDMS46VewoPfibLApULgnqKV055TZSzkbufvV2i9IfuPNmHXbGFfl2v3VQ_F-W0xmI2RTsKxRPZ_yM3KUlxlvABJBoHWPchunfBIRpiQB88hTZ1ySOOUwBycdt4EsM3EkIYf0jDdf/w400-h225/giphy-1.gif" width="400" /></a></div><br /><i><br /></i></h3><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Dans le menu qui a mal tourné, on ne va pas se mentir, l'avenir n'est pas au beau fixe. Simplement suggérée ou annoncée sans ambage, la fin est proche et elle ne sent pas bon du tout. Dans ce menu, tu découvriras qu'il y a diverses façon de faire advenir l'apocalypse — ou son ombre — dans un texte court.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>N°4 - <i>Le Choix</i> - Paul J. McAuley</b></div><div style="text-align: justify;">La montée des eaux n'a pas laissé grand chose aux survivants pour s'en sortir. Quand on peut et si on peut, on quitte la Terre...</div><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 14 - <i>Le Fini des mers </i>- Gardner Dozois </b></div><div style="text-align: justify;">Une décision se trame concernant l'avenir de l'humanité, et elle n'inclut pas les premiers concernés...</div><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 22 - <i>Abimagique</i> - Lucius Shepard </b></div><div style="text-align: justify;">Cette histoire d'amour commence comme n'importe quelle autre... ou presque. Le jeune thésard qui s'est entiché d'Abi n'est pas au bout de ses peines. Lucide, il sent bien que quelque chose cloche, entre les pratiques ésotériques et <i>new age</i> de sa nouvelle compagne et l'aura étrange qui l'entoure.<b> </b>Il se laisse pourtant embarquer dans le rituel de trop, celui qui tourne mal et réveille une chose qu'il vaudrait bien mieux renvoyer là d'où elle vient.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 25 - <i>Les Agents du Dreamland</i> - Caitlin R. Kiernan</b></div><div style="text-align: justify;">Deux enquêtes, deux points de vue différents sur la suite d'évènements, apparemment anodins ou carrément bizarres, qui ont inévitablement mené à l'invasion de la Terre par une espèce extraterrestre qui ne veut pas notre bien. Au moment où l'on commence tout juste à comprendre ce qui se passe, il est déjà trop tard...</div><div style="text-align: justify;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 26 - <i>Vigilance </i>- Robert Jackson Bennett</b></div><div style="text-align: justify;">Le concept de <i>Vigilance</i> évoque celui de la série de films <i>American Nightmare</i>, mais en beaucoup mieux et en bien plus cynique. Purger la violence en érigeant la violence en <i>reality show</i> n'est donc pas neuf, mais est ici développé tout l'aspect logistique et marketing d'une telle entreprise. Au moins auras-tu la certitude qu'au fond, nous n'avons pas besoin d'invasion extraterrestre.<b> </b><br /></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Le menu <i>qui claque</i> </h3><div style="text-align: right;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7vYfprtJnDMT2nU3Xz1PfoUoD_GSZfO9NXXed_GgN0nYYp0i2AutJ8zUIhhO-sG9CWgRSbTXW0rwf_9K8e_2_zHDv26fo_JjzkaoBLH3i9WW3s1FBb4kaQcFxnBv9RA90VDxRrvBamRYJ/s312/52956.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="175" data-original-width="312" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7vYfprtJnDMT2nU3Xz1PfoUoD_GSZfO9NXXed_GgN0nYYp0i2AutJ8zUIhhO-sG9CWgRSbTXW0rwf_9K8e_2_zHDv26fo_JjzkaoBLH3i9WW3s1FBb4kaQcFxnBv9RA90VDxRrvBamRYJ/w400-h224/52956.gif" width="400" /></a></div><br /> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;">Je te vois venir, amateur d'émotions fortes. Tu n'iras pas par quatre chemins, tu veux du texte qui va taper fort et bien. Tu veux prendre un uppercut en peu de pages. Ça tombe bien, c'est la spécialité du menu qui claque. Ce menu n'a pas volé son titre, et pour cause : il te propose les récits les plus percutants, les plus forts de la collection.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 1 - <i>Dragon</i> - Thomas Day </b></div><div style="text-align: right;">La claque vindicative : quand l'auteur s'attaque à la délicate question de la prostitution des mineurs en Thaïlande (région du monde qu'il connait bien), c'est pour envoyer aux trousses des occidentaux et souteneurs qui font tourner cet immonde commerce un être connu sous le nom de Dragon. En plus de placer son lecteur face à une réalité sale, les pédophiles connaissent une fin sanglante peu enviable.</div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 6 - <i>L'Homme qui mit fin à l'Histoire </i>- Ken Liu</b></div><div style="text-align: right;">Le texte coup de poing de la collection UHL, sa figure de proue, est bien évidemment signé Ken Liu. Autre réalité sale, autre époque, celle de la deuxième guerre sino-japonaise. En même temps qu'il y mène une réflexion passionnante sur le traitement des données historiques, l'auteur y dénonce sans ambage les exactions commises par les japonais, et en particulier les atrocités auxquelles s'est livrée l'unité 731... À la fois récit de science-fiction et documentaire, c'est la claque historique du menu.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 13 - <i>La Ballade de Black Tom</i> - Victor Lavalle </b></div><div style="text-align: right;">La claque à rebours : largement inspiré d'une nouvelle de Lovecraft, ce texte a été écrit en réplique au racisme qui s'y terre. L'auteur s'offre ainsi un droit de réponse, faisant fi du temps qui les sépare, en posant cette question fondamentale : qui sont les véritables monstres ?<b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 14 - <i>Le Fini des mers</i> - Gardner Dozois</b></div><div style="text-align: right;">La claque insidieuse : deux drames se jouent côte à côte, et le puissant désir d'évasion de l'enfant finit par en dire long sur la réalité de son quotidien, sans jamais que celle-ci soit évoquée explicitement. Mais toi, lecteur, tu finis par comprendre...<br /></div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 26 - <i>Vigilance</i> - Robert Jackson Bennett</b></div><div style="text-align: right;">La claque dystopique : tu te demanderas sans doute si le capitalisme libéral est
capable de nous conduire jusque là, et tu frémiras en caressant cette
possibilité.<b> </b></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Le menu <i>perché </i><i>📚</i></h3><h3 style="text-align: left;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHmGRjy9Xb5jNVKtCkIpQNLd3hyphenhyphenv41q7wYnoIiQhksgetWwzhiL5oKDga_zP-VImJK5Ywl1noxHRPQ4KQyxX0QSvosVuli-RlbVCcALofsFnhCTDAMTZ_d2H-oWDu6bk8foPJFfOjgsSPh/s360/tenor.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="202" data-original-width="360" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHmGRjy9Xb5jNVKtCkIpQNLd3hyphenhyphenv41q7wYnoIiQhksgetWwzhiL5oKDga_zP-VImJK5Ywl1noxHRPQ4KQyxX0QSvosVuli-RlbVCcALofsFnhCTDAMTZ_d2H-oWDu6bk8foPJFfOjgsSPh/w400-h225/tenor.gif" width="400" /></a></div><br /> </i></h3><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Les récits de ce menu sont tellement perchés qu'on pourrait soupçonner une accointance avec des psychotropes en tout genre. On ne sait pas ce que l'auteur a fumé, mais ça a l'air d'être de la bonne. Dans le menu perché, le trip est assuré. Alors mieux vaut être prêt à suivre ses chemins tortueux sans discuter. Non, le fait que les trois Lucius Shepard de la collection y figurent n'est pas un hasard.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>N° 15 - <i>Les Attracteurs de Rose Street</i> - Lucius Shepard</b><br /></div><div style="text-align: justify;">Un vieil ingénieur un peu excentrique tente par tous les moyens de prendre contact avec le fantôme de sa sœur, décédée dans des conditions pour le moins étranges. Il met au point toute une machinerie permettant aux vivants de voir les créatures de l'autre monde et embauche un jeune aliéniste pour prendre contact avec la défunte, afin de découvrir ce qui est arrivé. Du fantastique pur jus !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 18/24 - <i>Les Meurtres/La Survie de Molly Southbourne</i> - Tade Thompson</b></div><div style="text-align: justify;">Toute la vie de Molly tourne autour du fait que son sang, s'il n'est pas nettoyé assez rapidement, crée des doubles d'elle dont le seul but est de la tuer. Une erreur d'attention, un manque de vigilance, un imprévu ? Molly doit tuer chaque double qu'elle a laissé naître. Aussi perché qu'excellent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 22 - <i>Abimagique</i> - Lucius Shepard</b></div><div style="text-align: justify;">Tu es un peu ce jeune thésard qui rentre dans la vie très particulière d'Abi : magie, pratiques ésotériques, rituels étranges, prédictions de fin du monde... Plus tu avances dans le récit, plus tu t'enfonces dans le bizarre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 25 - <i>Les Agents du Dreamland</i> - Caitlin R. Kiernan</b></div><div style="text-align: justify;">Certes, d'un côté, il y a l'enquête. Mais de l'autre, il y a une secte. Un des tours de force de ce récit, c'est de restituer le narratif d'une secte depuis le point de vue d'une de ses adeptes. C'est tout à fait crédible. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>N° 32 -<i> Le livre écorné de ma vie </i>- Lucius Shepard</b></div><div style="text-align: justify;">On part déjà bien, dans la mesure où l'auteur et narrateur de l'histoire reçoit par la poste un ouvrage écrit par ce qui semble être un homonyme en tout point. Pour élucider ce mystère, il décide de remonter par bateau un fleuve du Cambodge en suivant la trame du roman, censé le conduire à la forêt de thé. Le récit est un trip gigantesque et insensé qui se dirige gentiment, à coups d'opium et d'histoires de cul, vers son paroxysme. Du grand n'importe quoi, à la Lucius Shepard.<b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><h3><i>📚</i> Le menu <i>Pilule rouge</i></h3></div></div></div></div><div style="text-align: right;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEDo59Rok5qcv4MNBZ34vkJTlv9Kxvz_amDC8Zi7YlavpeDZF4Qhm89rBi3q0KSHWh4o838PEIJ8Xaq5_ejCSnrl_r5-ne_Kbp3bHuNG9CRLCMnkkUFkFQfPPykUOwLlo8b8yugOfUtQx0/s500/giphy-2.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="272" data-original-width="500" height="217" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEDo59Rok5qcv4MNBZ34vkJTlv9Kxvz_amDC8Zi7YlavpeDZF4Qhm89rBi3q0KSHWh4o838PEIJ8Xaq5_ejCSnrl_r5-ne_Kbp3bHuNG9CRLCMnkkUFkFQfPPykUOwLlo8b8yugOfUtQx0/w400-h217/giphy-2.gif" width="400" /></a></div><br /> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;">Si, face à Morpheus, tu aurais toi aussi choisi la pilule rouge et suivi Alice dans le terrier du lapin blanc, alors ce menu est taillé pour toi. Diverses manières d'appréhender la matrice... enfin, la chose informatique, le numérique, le réseau ou autres matériels susceptibles de conduire à notre asservissement par les machines sont explorées dans ce menu ultra connecté. </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 3 - <i>Cookie Monster</i> - Vernor Vinge</b></div><div style="text-align: right;">Dixie vient d'être embauchée dans le service client d'une grande entreprise de <i>tech</i>.<b> </b>Tout se passe normalement jusqu'à la réception de ce mail étrange, plutôt insultant, qui contient des informations sur sa vie privée qu'elle est la seule à connaître. Goûtant peu la blague, elle décide de ne pas laisser passer l'affront et de se mettre en quête de l'expéditeur du mail... mais finira par découvrir que tout n'est pas si normal que cela. </div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 10 - <i>24 vues du mont Fuji par Hokusai</i> - Roger Zelazny</b></div><div style="text-align: right;">Cet UHL prend des airs de quête intérieure, au travers du parcours de cette femme qui a perdu son mari. Enfin, "perdu" n'est pas tout à fait le mot : il est nulle part et partout à la fois. Mari part au Japon dans un but précis, celui d'arrêter les agissements de son compagnon. Dans un dernier pèlerinage dont elle sait qu'il la mènera jusqu'à lui et à un acte aux conséquences irréversibles, elle retrouve et fait ses adieux à chacun des paysages peints par Hokusai.</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 17 - <i>Helstrid </i>- Christian Léourier</b></div><div style="text-align: right;">Dans ce huis-clos passionnant, tout est matière à discussion entre l'homme et la machine, entre le protagoniste et l'IA. Loin d'être d'accord sur tout, l'instinct le dispute aux décisions ultra rationnelles. Jusqu'à la fin, cet échange nous tient en haleine. Jusqu'à la dernière décision, la plus complexe de toutes, l'un ou l'autre va céder.</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 20 - <i>Acadie</i> - Dave Hutchinson</b></div><div style="text-align: right;">Ce n'est pas par hasard qu'on a confié son job à Duke. On peut dire qu'il est l'homme de la situation. Enfin... Tu vois ce que je veux dire. </div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 30 - <i>À dos de crocodile </i>- Greg Egan</b></div><div style="text-align: right;">Imagine un monde où la dématérialisation des données a atteint un tel niveau de perfection que l'esprit est devenu un paquet de données comme un autre...?<b> </b><br /></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Le menu <i>Dure-dure la SF </i><i>📚</i></h3><h3 style="text-align: left;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdM0argAWIpigwq2uZsLTbqJFdpWlr9q5mhxzkvGnGOpavv66MJLlPd1XgJzl9a5JK0M2SIFLzrdCWCShUSA37f2hOabJQkTmqYzRhwQ2S8mhBZ8KOWENpOh2v6Qkj6108Z0jxob2IZreG/s480/giphy-4.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="206" data-original-width="480" height="171" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdM0argAWIpigwq2uZsLTbqJFdpWlr9q5mhxzkvGnGOpavv66MJLlPd1XgJzl9a5JK0M2SIFLzrdCWCShUSA37f2hOabJQkTmqYzRhwQ2S8mhBZ8KOWENpOh2v6Qkj6108Z0jxob2IZreG/w400-h171/giphy-4.gif" width="400" /></a></div><br /> <br /></i></h3><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Tu aimes quand c'est dur. Dur à comprendre, s'entend. Ou du moins, tu aimes quand ça mobilise des connaissances précises, des notions pointues. À toi, amateur de <i>hard sf</i> qui aimes plus que tout te creuser le citron avec tes lectures, qui aime voir mises en scène des thèses scientifiques pour pouvoir mieux les appréhender, ce menu a été composé spécialement pour ta petite caboche insatiable.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>N°3 - <i>Cookie Monster</i> - Vernor Vinge</b></div><div style="text-align: left;">Informatiquement, le temps n'a pas la même valeur que dans la réalité, en particulier du point de vue du traitement des données.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 7 - <i>Cérès et Vesta</i> - Greg Egan</b></div><div style="text-align: left;">Pour comprendre les tenants et aboutissants de l'intrigue, il faut connaitre les particularités de Cérès et de Vesta, deux astres célèbres et voisins de la ceinture d'astéroïdes.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 11 - <i>Le Sultan des nuages</i> - Geoffrey A. Landis</b></div><div style="text-align: left;">Ici, on discute terraformation et particularités de l'atmosphère vénusienne. Le récit se présente donc comme une exploration des possibilités offertes par la planète en tenant compte des données connues, l'histoire n'étant au final qu'un prétexte pour les mettre en scène. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 16 - <i>Retour sur Titan </i>- Stephen Baxter</b></div><div style="text-align: left;">Un homme est renvoyé en mission vers Titan, le plus grand satellite de Saturne, pour une exploration inédite en profondeur. En plus de son humour, le titre est une plongée passionnante dans les spécificités de l'astre, avec évidemment une part de spéculation sur ce qui se situe dans ses sous-terrains. </div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 30 - À dos de crocodile - Greg Egan</b></div><div style="text-align: left;">Le postulat de Greg Egan est le suivant : si l'esprit est un paquet de données comme un autre, alors il peut être traité comme tel : copié et transféré. Une forme d'immortalité pour l'humanité, qui se serait affranchie de sa finitude physiologique. Ce qui emporte, bien sûr, des questions morales et éthiques... Passionnant. <b> </b><br /></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Le menu <i>des étoiles</i></h3><div style="text-align: right;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrzby5lvJeb9WeeadS6Zo06mlH9kwf7y4OUKp39nro-qW-ks_kwiSwQtfr6v7imHSAg2RdJ3BIqrG_pia2eWvjQOyRUs07s4E1jSW6OJnspXdG-z5qSstIr5sfDXnk042Do8vulpVruLsp/s640/OrdinaryCalculatingChicken-size_restricted.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="640" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrzby5lvJeb9WeeadS6Zo06mlH9kwf7y4OUKp39nro-qW-ks_kwiSwQtfr6v7imHSAg2RdJ3BIqrG_pia2eWvjQOyRUs07s4E1jSW6OJnspXdG-z5qSstIr5sfDXnk042Do8vulpVruLsp/w400-h230/OrdinaryCalculatingChicken-size_restricted.gif" width="400" /></a></div><br /> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;">Le menu des étoiles a été composé spécialement pour les amoureux du <i>space opera</i> qui ont constamment le nez tourné vers le ciel. D'autres cieux, d'autres planètes, d'autres systèmes, un lointain voyage au cœur de la grande toile de nuit interstellaire s'offre à toi dans ce menu.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 7 - <i>Cérès et Vesta</i> - Greg Egan</b></div><div style="text-align: right;">Un petit détour par la ceinture d'astéroïdes, ça te tente ? Et qui a dit qu'on ne voyageait que par vaisseau de transport ?<br /></div><div style="text-align: right;"><b> </b></div><div style="text-align: right;"><b>N° 16 - <i>Retour sur Titan</i> - Stephen Baxter</b></div><div style="text-align: right;">Une petite plongée dans les sous-sols de Titan, la lune saturnienne. Mieux vaut que le matériel soit au point.<br /></div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 17 - <i>Helstrid </i>- Christian Léourier</b></div><div style="text-align: right;">Une petite visite hors système solaire, sur une planète froide et inhospitalière. </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 20 - <i>Acadie </i>- Dave Hutchinson</b></div><div style="text-align: right;">Une petite virée dans l'espace, où on va trouver de tout, en tout cas tout ce qui est susceptible d'abriter une population de nomades de l'espace...</div><div style="text-align: right;"><b> <br /></b></div><div style="text-align: right;"><b>N° 30 - <i>À dos de crocodile</i> - Greg Egan</b></div><div style="text-align: right;">Les systèmes solaires ? C'est surfait. La galaxie est à toi !</div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Le menu <i>en orbite </i><i>📚</i></h3><h3 style="text-align: left;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCm5Dwdi5jAlIXXIdgG7S3I4U6XJxwrlWLODv8PRxFNo1nGDjALz8wFp0i90r73Mp2gNyfGW3ujH8y8KSSDLo2hofBg87GUKRtr-JAmkCYFoI7fU7Yp2DkEkIS7BLPWhp04x_O4CrqoxvA/s420/BaggyFrighteningFrogmouth-size_restricted.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="311" data-original-width="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCm5Dwdi5jAlIXXIdgG7S3I4U6XJxwrlWLODv8PRxFNo1nGDjALz8wFp0i90r73Mp2gNyfGW3ujH8y8KSSDLo2hofBg87GUKRtr-JAmkCYFoI7fU7Yp2DkEkIS7BLPWhp04x_O4CrqoxvA/s320/BaggyFrighteningFrogmouth-size_restricted.gif" width="320" /></a></div><br /> <br /></i></h3><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> <br /></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">À ne pas confondre avec le menu des étoiles, le menu en orbite te propose de découvrir ce qui peut se passer au niveau de l'orbite terrestre, sorte d'intermédiaire entre notre planète et le reste de l'univers. </div><div style="text-align: left;"><i> </i></div><div style="text-align: left;"><b>N° 2 - <i>Le Nexus du Dr Erdmann</i> - Nancy Kress</b><i><b> </b></i></div><div style="text-align: left;">Dans cette maison de retraite où se déroulent chaque jour les petits feuilletons anodins qui animent les pensionnaires, le Dr Erdmann, éminent physicien de 90 ans, remarque des symptômes étranges et identiques chez plusieurs personnes. L'autrice aborde ici la notion de conscience collective, formée par cumulation des consciences individuelles — ici celle des pensionnaires, qui aurait été détectée par un vaisseau extraterrestre... </div><div style="text-align: left;"><br /><i></i></div><div style="text-align: left;"><b>N° 14 - <i>Le Fini des mers</i> - Gardner Dozois</b></div><div style="text-align: left;">D'énormes vaisseaux ont atterri sur Terre. Aucun humain ne sait ce qu'ils viennent y faire, à l'exception d'un petit garçon. </div><div style="text-align: left;"><br /><i></i></div><div style="text-align: left;"><b>N° 19 - <i>Waldo </i>- Robert Heinlein</b></div><div style="text-align: left;">Waldo est né avec une infirmité lourde, mais un esprit exceptionnellement intelligent. Très jeune, il s'invente déjà divers outils pour pallier sa faiblesse physique, jusqu'à créer sa propre station spatiale placée en orbite terrestre pour s'affranchir de la gravité. Misanthrope et antipathique, il méprise ses congénères. Un jour, son ex employeur n'a d'autre choix que de faire appel à lui pour résoudre un problème épineux. L'auteur offre ici un curieux mélange de science-fiction et de fantastique.</div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /><i></i></div><div style="text-align: left;"><b>N° 25 - <i>Les Agents du Dreamland</i> - Caitlin R. Kiernan</b></div><div style="text-align: left;">Les étranges évènements qui agitent enquêteurs et services secrets sur Terre ont peut-être une origine plus... lointaine. </div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /><i></i></div><div style="text-align: left;"><b>N° 28 - <i>La Fontaine des âges</i> - Nancy Kress</b></div><div style="text-align: left;">L'implacable grand-père ne se laissera pas impressionner par sa dernière destination pour retrouver ce qu'il cherche. Les réponses résident dans une station placée en orbite autour de la Terre, loin des risques d'attentat...<b> </b><br /></div><div style="text-align: justify;"><i></i></div><div style="text-align: justify;"><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Le menu <i>Hercule Poirot</i></h3><div style="text-align: right;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4zRWouBu3SVOW9YTjGyK14-W_TABZcCJfNHgsrzBnrh2Mk4HkCnZLiK9ZAIPqH1CtxBbGvKVWkQhzxZ-R5BzjvAtP6tQ_9BZOw0X8FFjarc3Q9X9VmFFs0gISOzME0S2yK_CiFEdNPuYL/s245/SpicyElegantCopepod-max-1mb.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="180" data-original-width="245" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4zRWouBu3SVOW9YTjGyK14-W_TABZcCJfNHgsrzBnrh2Mk4HkCnZLiK9ZAIPqH1CtxBbGvKVWkQhzxZ-R5BzjvAtP6tQ_9BZOw0X8FFjarc3Q9X9VmFFs0gISOzME0S2yK_CiFEdNPuYL/w400-h294/SpicyElegantCopepod-max-1mb.gif" width="400" /></a></div><br /> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;">Tu l'auras deviné, ce menu te propose d'enfiler ton vieux <i>trench</i> d'enquêteur et de dégainer ta pipe. La chasse à l'homme... ou à autre chose est ouverte.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 1 - <i>Dragon</i> - Thomas Day</b></div><div style="text-align: right;">Où l'on cherche aussi bien à découvrir qui est Dragon qu'à le faire passer entre les mailles des filets de la police locale.</div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 2 - <i>Le Nexus du Dr Erdmann</i> - Nancy Kress</b></div><div style="text-align: right;">Où l'on cherche à savoir pourquoi certains pensionnaires de la maison de retraite ont présenté les mêmes symptômes au même moment, et à expliquer certains évènements étranges et concomitants qui se sont déroulés non loin de là...</div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 3 - <i>Cookie Monster</i> - Vernor Vinge</b></div><div style="text-align: right;">Où l'on cherche à identifier le mystérieux auteur du mail adressé à Dixie, qui est pourtant la seule à connaitre certaines des informations qu'il contient.</div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 9 -<i> Le Regard </i>- Ken Liu</b></div><div style="text-align: right;">Où l'on cherche à identifier l'assassin d'une prostituée. L'intrigue se situe dans un monde où les implants cybernétiques sont monnaie courante, outils courants dans le cadre du travail des individus (et de leur vie privée, s'ils en abusent). L'auteur explore ici des questions morales liées à l'utilisation de tels outils, comme la question du choix et du libre arbitre. Une réflexion qui n'est pas sans rappeler <i>Isolation</i>, de Greg Egan.<br /></div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 27 - <i>La Chose </i>- John W. Campbell</b></div><div style="text-align: right;">Ce récit aux airs Lovecraftiens se déroule en Antarctique, dans une base de recherche scientifique. Le décor planté est en tout point semblable à celui des <i>Montagnes hallucinées</i>, si ce n'est que l'auteur dévoile sa créature et opte pour un huis-clos, doublé d'un <i>whodunnit</i> haletant. Il va falloir identifier cette créature, qui a la capacité de se dissimuler parmi les membres de l'équipe, et éviter le pire...<br /></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Le menu <i>Pouvoir du love </i><i>📚 <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ0-AJkFBapkaF-QYOHEdvsrZFHHDzuJuXdzKck4igRuxSrqfV6bEwDmrWuOqk5aVhfOPOijtpHWKH7fktMsUrfdkFOKGKGzgloVedrRhgAWZ3uPp4ysA7isUbS-hH86-hnDUnQ9DwfLBc/s498/tenor-1.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="372" data-original-width="498" height="299" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ0-AJkFBapkaF-QYOHEdvsrZFHHDzuJuXdzKck4igRuxSrqfV6bEwDmrWuOqk5aVhfOPOijtpHWKH7fktMsUrfdkFOKGKGzgloVedrRhgAWZ3uPp4ysA7isUbS-hH86-hnDUnQ9DwfLBc/w400-h299/tenor-1.gif" width="400" /></a></div><br /> <br /></i></h3><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">Parce qu'il faut toujours réserver une place au pouvoir du <i>love</i>, ce menu a été composé sous le signe de l'amour. L'amour, on sait à peu près comment ça commence mais jamais vraiment comment ça se termine. Ce qui est sûr, c'est que ce menu t'enjoint d'aimer ton prochain et te montre le chemin. L'amour se fout du temps, des époques et des conventions sociales : la preuve en 5 titres. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 10 - <i>24 vues du mont Fuji par Hokusai</i> - Roger Zelazny</b></div><div style="text-align: left;">Où l'amour pousse Mari à prendre une décision radicale, significative tant sur le plan personnel que pour l'avenir de l'humanité. </div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>N° 21 -<i> L'Enfance attribuée</i> - David Marusek </b></div><div style="text-align: left;">Où l'amour pousse le protagoniste à renoncer à lui-même pour suivre sa compagne et accueillir leur premier enfant. Dans un monde où ce droit n'est accordé qu'à quelques privilégiés, il découvrira ce qu'il en coûte d'être un reclus de la société et, dans un ultime acte d'acceptation, que l'amour existe aussi dans le renoncement et l'abandon de tout ressentiment. </div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>N° 23 - <i>Le Temps fut </i>- Ian McDonald </b></div><div style="text-align: left;">Où l'amour s'affranchit de la barrière du temps, où il n'a pas d'âge et où deux êtres qui s'aiment peuvent continuer à se retrouver en laissant derrière eux des messages qu'ils sont les seuls à pouvoir comprendre. Le témoin de cet amour intemporel ? Un revendeur de livres d'occasion tombé par hasard sur un recueil de poèmes. C'est beau comme tout.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 28 - <i>La Fontaine des âges</i> - Nancy Kress</b></div><div style="text-align: left;">Où l'amour, plus têtu que jamais, va pousser un vieux pépé à quitter sa maison de retraite et sa résignation à mourir pour récupérer les reliques d'un amour de jeunesse.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 30 - <i>À dos de crocodile</i> - Greg Egan</b></div><div style="text-align: left;">Où l'amour conduit ce couple millénaire à mener un dernier projet en commun avant de quitter la vie, sans se douter qu'un désaccord peut les faire diverger au point de se perdre de vue.<b> <br /></b></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Le menu <i>dystopique </i></h3><div style="text-align: right;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUsfSBBSSqqEsFR5T2f1hxKwqgdqH5D-eqHXrsD4H2mIhxfilMTgMaeg1wU_2IHoHemK3wNoYYdc1MR39RFBnMwIGTOD28hL5AQGJiTTjnIwepWC7kQrPaucYdtakEQS3tqkwHh0h4j1ji/s500/giphy-5.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="208" data-original-width="500" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUsfSBBSSqqEsFR5T2f1hxKwqgdqH5D-eqHXrsD4H2mIhxfilMTgMaeg1wU_2IHoHemK3wNoYYdc1MR39RFBnMwIGTOD28hL5AQGJiTTjnIwepWC7kQrPaucYdtakEQS3tqkwHh0h4j1ji/w400-h166/giphy-5.gif" width="400" /></a></div><br /> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;">À toi, amateur de récits dépeignant un cadre de vie qui fait froid dans le dos, le menu dystopique offre un petit aperçu de versions du monde dans lesquelles tu te sauras chanceux de ne pas vivre. Un menu classique mais incontournable !</div><div style="text-align: right;"><i> </i></div><div style="text-align: right;"><b>N° 6 - <i>L'Homme qui mit fin à l'Histoire</i> - Ken Liu</b></div><div style="text-align: right;">Un monde où l'on peut envoyer un témoin à un point précis de l'Histoire, mais une seule fois. Les questions que cette possibilité pose pour le passé comme pour le présent dessinent un monde où l'Histoire telle que nous la connaissons n'est plus.</div><div style="text-align: right;"><b><br /></b></div><div style="text-align: right;"><b>N° 9 - <i>Le Regard </i>- Ken Liu</b></div><div style="text-align: right;">Un monde où les implants cybernétiques purgent tout choix des états d'âme de leur porteur, ce qui interroge à la fois la notion de libre arbitre et celle des abus de telles technologies, des dérives qui peuvent en découler. </div><div style="text-align: right;"><b> </b><br /></div><div style="text-align: right;"><b>N° 10 - <i>24 vues du mont Fuji par Hokusai</i> - Roger Zelazny</b></div><div style="text-align: right;">Un monde où l'être humain est capable de se télécharger sur le réseau, affranchi des barrières physiologiques et ayant accès à une infinité d'informations à tout instant. Autrement dit, un monde où il serait capable de générer des conséquences dramatiques dans le monde physique. </div><div style="text-align: right;"><b> <br /></b></div><div style="text-align: right;"><b>N° 21 - <i>L'Enfance attribuée </i>- David Marusek</b></div><div style="text-align: right;">Un monde de jeunesse éternelle, dans lequel de rares privilégiés ont l'autorisation de faire des enfants. Un monde eugéniste dans lequel il est possible à tout instant de programmer totalement son enfant pour déterminer ce qu'il sera. Un monde empoisonné dans lequel il est possible de devenir un paria du jour au lendemain, déchu de toute dignité.</div><div style="text-align: right;"><br /><b></b></div><div style="text-align: right;"><b>N° 26 - <i>Vigilance</i> - Robert Jackson Bennett</b></div><div style="text-align: right;">Un monde dans lequel les fusillades ont été élevées au rang d'émission de télé-réalité, avec tout ce que ça implique de gestion et de marketing, de corruption et de misère sociale.<br /></div><div style="text-align: right;"><i> <br /></i></div><div style="text-align: center;"><h2 style="text-align: center;"><i>📚</i> Je veux mon hors-série !<i>📚</i></h2><div style="text-align: justify;">Tu es efficace, tu vas droit au but, tu veux ton hors-série. Sache que cet ouvrage supplémentaire t'est offert pour l'achat de deux titres de la collection, quels qu'ils soient. Ce qui veut dire que tu peux doubler l'opération, bien sûr, en choisissant quatre titres. Quoi qu'il en soit, cette série de duos s'adresse à toi.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1tWNqgID-VfQfY4QtFMoZY84RDDYyIcpEec8wnkcsxZtERP2nMJSH3pe39D7pPULVVaQT9qdJG0K6qS9PxMwpt8JRyzQW7qyd0f0mR9XpWa9OfaL4PRe7uZfm0UVlCSv1Yz2lH2JffG6m/s4030/IMG_5902.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2267" data-original-width="4030" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1tWNqgID-VfQfY4QtFMoZY84RDDYyIcpEec8wnkcsxZtERP2nMJSH3pe39D7pPULVVaQT9qdJG0K6qS9PxMwpt8JRyzQW7qyd0f0mR9XpWa9OfaL4PRe7uZfm0UVlCSv1Yz2lH2JffG6m/w640-h360/IMG_5902.jpeg" width="640" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Noir, c'est noir <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Deux récits très sombres, très inquiétants. Ambiance polar garantie, avec la touche d'imaginaire en plus.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 1 - <i>Dragon</i> - Thomas Day</b> <br /></div><div style="text-align: left;"><b>N° 9 - <i>Le Regard </i>- Ken Liu</b></div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Décimer l'humanité</h3><div style="text-align: right;">Deux récits qui promettent à l'humanité un destin funeste. Deux récits pour savoir comment on y arrive.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 14 - <i>Le Fini des mers</i> - Gardner Dozois</b></div><div style="text-align: right;"><b><b>N° 25 - <i>Les Agents du Dreamland</i> - Caitlin R. Kiernan</b></b> <br /></div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Mise en abyme <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Deux récits qui tournent autour d'une autre œuvre, réelle ou fictive.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 10 - <i>24 vues du mont Fuji par Hokusai</i> - Roger Zelazny</b></div><div style="text-align: left;"><b><b>N° 32 -<i> Le livre écorné de ma vie </i>- Lucius Shepard</b> </b> </div><div> </div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Premier contact</h3><div style="text-align: right;">Deux récits de premier contact.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> <b>N° 2 - <i>Le Nexus du Dr Erdmann</i> - Nancy Kress</b></div><div style="text-align: right;"><b><b>N° 27 - <i>La Chose </i>- John W. Campbell</b> <br /></b></div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Ultra connecté <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Deux récits qui font écho au menu <i>Pilule rouge</i>, deux des plus connectés.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 3 - <i>Cookie Monster</i> - Vernor Vinge</b></div><div style="text-align: left;"><b><b>N° 10 - <i>24 vues du mont Fuji par Hokusai</i> - Roger Zelazny</b> <br /></b></div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> La famille d'abord</h3><div style="text-align: right;">Deux récits pour te rappeler que la famille, c'est important. Même si c'est pas toujours une sinécure.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> <b>N° 21 - <i>L'Enfance attribuée </i>- David Marusek</b></div><div style="text-align: right;"><b><b>N° 28 - <i>La Fontaine des âges</i> - Nancy Kress</b> <br /></b></div><div><h3 style="text-align: left;">Non identifié <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Deux récits dans lesquels l'enjeu est d'identifier ce qui t'arrive dans le coin de la face.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 22 - <i>Abimagique</i> - Lucius Shepard</b></div><div style="text-align: left;"><b><b><b>N° 27 - <i>La Chose </i>- John W. Campbell</b></b> <br /></b></div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Y a quelque chose dans le placard<br /></h3><div style="text-align: right;">Deux récits dans lesquels tu aurais mieux fait de vérifier ton placard avant d'éteindre la lumière...</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> <b>N° 13 - <i>La Ballade de Black Tom</i> - Victor Lavalle</b></div><div style="text-align: right;"><b><b><b><b>N° 27 - <i>La Chose </i>- John W. Campbell</b></b></b> <br /></b></div><div><h3 style="text-align: left;">L'amour est éternel <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Deux récits qui font écho au menu <i>Pouvoir du love</i>, deux qui te montrent que le temps n'a pas de prise sur l'amour.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 23 - <i>Le Temps fut </i>- Ian McDonald </b><br /><b><b>N° 30 - <i>À dos de crocodile</i> - Greg Egan</b></b></div><div style="text-align: right;"><h3><i>📚</i> Une petite claque et au lit<br /></h3></div></div></div></div></div></div></div><div style="text-align: right;">Deux récits qui vont gifler ton expérience de lecteur et te laisseront un souvenir durable. </div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> <b>N° 6 - <i>L'Homme qui mit fin à l'Histoire</i> - Ken Liu</b></div><div style="text-align: right;"><b> </b><b>N° 26 - <i>Vigilance</i> - Robert Jackson Bennett</b></div><div><h3 style="text-align: left;">Vie de merde <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Deux récits dans lesquels tu n'envies pas les protagonistes, qui ont vraiment une vie de merde. Et pour autant, une vie de merde cache parfois une belle histoire.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 14 - <i>Le Fini des mers</i> - Gardner Dozois</b></div><div style="text-align: left;"><b>N° 29 - <i>Ormeshadow</i> - Priya Sharma</b> </div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> En orbite</h3><div style="text-align: right;">Deux récits qui font écho au menu<i> en orbite</i>, sélectionnés de manière très arbitraire.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> <b>N° 7 - <i>Cérès et Vesta</i> - Greg Egan</b></div><div style="text-align: right;"><b> </b><b>N° 19 - <i>Waldo </i>- Robert Heinlein</b></div><div><h3 style="text-align: left;">La foi <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Deux récits sur la foi et ce qu'elle fait de nous, les chemins qu'elle nous fait arpenter et où elle nous mène. Ajoutez-y un peu d'imaginaire, et ça devient délirant. </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 12 - <i>Issa Elohim</i> - Laurent Kloetzer </b></div><div style="text-align: left;">Le récit part d'un postulat assez simple, mais qui dans un monde où l'immigration est une question extrêmement sensible et verouillée sur le plan politique, prête à réfléchir : si Jésus apparaissait aujourd'hui dans un des pays qui connaissent des vagues de départs migratoires importantes, comment serait-il traité ? L'auteur interroge la foi des témoins en même temps que nos sociétés, beaucoup moins perméables aux miracles...<b> <br /></b></div><div style="text-align: left;"><b><b>N° 25 - <i>Les Agents du Dreamland</i> - Caitlin R. Kiernan</b></b></div><div style="text-align: left;"><b><b> </b> <br /></b></div><div><h2 style="text-align: center;"><i>📚</i> Triplette<i>📚</i> <br /></h2><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsoBezo4J-CLgJVu2iK-gtDiu1w9dEgYtLXztrZoaA_0GR8knOFpQ7V9JkU6pyEKiQt3hOwV0Y_FU-3xZGboh237Y2s1HbfqpejklMDDi2lHPO9Wyn8Wv2t_5qPE313BuVik7_IJVcNJxd/s500/giphy.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="309" data-original-width="500" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsoBezo4J-CLgJVu2iK-gtDiu1w9dEgYtLXztrZoaA_0GR8knOFpQ7V9JkU6pyEKiQt3hOwV0Y_FU-3xZGboh237Y2s1HbfqpejklMDDi2lHPO9Wyn8Wv2t_5qPE313BuVik7_IJVcNJxd/w400-h248/giphy.gif" width="400" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Tu es un rebelle, tu n'aimes pas les chiffres pairs, et après tout, pourquoi pas un troisième avec mon opération UHL ? C'est pour toi que les menus Triplette existent. </div><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: left;">Viens faire un tour dans mon système solaire<i> 📚</i></h3><div style="text-align: left;">Trois titres qui te proposent une petite virée dans notre bon vieux système solaire. Un menu <i>space opera</i>, donc ! </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 7 - <i>Cérès et Vesta</i> - Greg Egan</b></div><div style="text-align: left;"><b>N° 11 - <i>Le Sultan des nuages</i> - Geoffrey A. Landis</b></div><div style="text-align: left;"><b><b>N° 16 - <i>Retour sur Titan</i> - Stephen Baxter</b> </b> </div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Le trio Douceur</h3><div style="text-align: right;">Un trio d'ambiance, qui passe comme un nuage, qui laisse derrière lui une impression évanescente. Bref, un trio pour se poser tranquillement.<br /></div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"> <b>N° 5 - <i>Un Pont sur la brume</i> - Kij Johnson</b></div><div style="text-align: right;"><b><b>N° 8 - <i>Poumon vert </i>- Ian R. Macleod</b></b></div><div style="text-align: right;"><b><b><b>N° 10 - <i>24 vues du mont Fuji par Hokusai</i> - Roger Zelazny</b></b> </b></div><div><h3 style="text-align: left;">Le trio Intemporel <i>📚</i></h3><div style="text-align: left;">Un trio dans lequel on s'affranchit des contraintes de la trame temporelle.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 6 - <i>L'Homme qui mit fin à l'Histoire </i>- Ken Liu</b></div><div style="text-align: left;"><b>N° 23 - <i>Le Temps fut </i>- Ian McDonald </b></div><div style="text-align: left;"><b><b><b>N° 30 - <i>À dos de crocodile</i> - Greg Egan</b></b> <br /></b></div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Le trio Exodus</h3><div style="text-align: right;">Un trio où il est question d'exode, au carrefour des cultures.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b>N° 12 - <i>Issa Elohim</i> - Laurent Kloetzer</b> <br /></div><div style="text-align: right;"> <b>N° 13 - <i>La Ballade de Black Tom</i> - Victor Lavalle</b></div><div style="text-align: right;"><b><b>N° 31 - <i>Toutes les saveurs</i> - Ken Liu</b> <br /></b></div><div><h3>Le trio des trios : le trio saisonnier </h3><div>Pour toi, lecteur à qui importe la température, le trio des trios te propose d'accorder tes lectures à la saison. Que tu cherches l'harmonie entre la température qu'il fait dehors et celle de ton récit, ou qu'au contraire tu cherches à fuir la météo dans tes lectures (tel le glaçon dans la boisson), ce trio a été pensé pour toi.<br /></div></div></div><div><h3 style="text-align: left;">Trio Hivernal<i> 📚</i></h3><div style="text-align: left;">Des récits dans lesquels il fait froid.</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><b>N° 16 - <i>Retour sur Titan</i> - Stephen Baxter</b></div><div style="text-align: left;"><b><b>N° 17 - <i>Helstrid </i>- Christian Léourier</b></b></div><div style="text-align: left;"><b><b><b>N° 27 - <i>La Chose </i>- John W. Campbell</b></b></b> </div><div><h3 style="text-align: right;"><i>📚</i> Trio Infernal</h3><div style="text-align: right;">Des récits dans lesquels il fait chaud.</div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><b><b>N° 25 - <i>Les Agents du Dreamland </i>- Caitlin R. Kiernan</b></b></div><div style="text-align: right;"><b><b><b>N° 31 - <i>Toutes les saveurs</i> - Ken Liu</b></b></b> </div><div style="text-align: right;"> <b><b>N° 32 -<i> Le livre écorné de ma vie </i>- Lucius Shepard</b> <br /></b></div><div style="text-align: left;"><h3>Trio Mi-saison <i>📚</i></h3><div>Des récits dans lesquels les températures sont au poil, idéal pour une petite randonnée en pleine nature.<br /></div><div><br /></div><div><b>N° 8 - <i>Poumon vert </i>- Ian R. Macleod</b></div><div><b><b><b>N° 10 - <i>24 vues du mont Fuji par Hokusai</i> - Roger Zelazny</b></b></b></div><div><b><b><b><b>N°29 - <i>Ormeshadow</i> - Priya Sharma</b></b></b></b></div><div><b><b><b><b> </b></b></b></b></div><div><b><b><b><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpniGBwfcMuw51t2nhby2Ce4YbiW1u1zKtupyxlnmrgc4Uj9WpOx6niyleEq_kKIFfNboIQ9BybtVCOeOivq1cLDvz9ImPhOq0vnLkBbn4Iuppz4zoCOW_QNP6xvC6ikzVTUcazAQ09Xib/s2048/IMG_5900.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpniGBwfcMuw51t2nhby2Ce4YbiW1u1zKtupyxlnmrgc4Uj9WpOx6niyleEq_kKIFfNboIQ9BybtVCOeOivq1cLDvz9ImPhOq0vnLkBbn4Iuppz4zoCOW_QNP6xvC6ikzVTUcazAQ09Xib/w640-h480/IMG_5900.jpeg" width="640" /></a></div></b></b></b></b></div><div style="text-align: center;"><h2><b><b><b><b>Et après ? </b></b></b></b></h2><div style="text-align: center;">On se donne rendez-vous le 26 août 2021 pour la parution de <i>Symposium, Inc.</i>, le numéro 33 de la collection signé Olivier Caruso !</div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvBzheanUiKclHz_ECrb0t3SyAcdy6mBZ_RoA8TiXa7NnGnLI7uhFSKhpvrtgoxK4QpUihQ7M3eohp43nRBt6KTfcHXX2oxnMEeSnDCTwkoxfhSkzrJ8fj5zqF1SCfu7QPmLaewAs_edSn/s1500/symposium.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="994" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvBzheanUiKclHz_ECrb0t3SyAcdy6mBZ_RoA8TiXa7NnGnLI7uhFSKhpvrtgoxK4QpUihQ7M3eohp43nRBt6KTfcHXX2oxnMEeSnDCTwkoxfhSkzrJ8fj5zqF1SCfu7QPmLaewAs_edSn/w424-h640/symposium.jpg" width="424" /></a></div><br /></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><h3><i></i></h3></div></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-12784692241599874882021-06-12T01:00:00.009-07:002021-06-12T01:00:00.234-07:00Le Sang de la Cité, Capitale du sud . 1, Cycle de La Tour de garde, de Guillaume Chamanadjian, Aux forges du Vulcain (2021)<p> <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgplnjKJg6Dp5tbBlLWtZztUzFjlRWfbWtVG6Vvm2uN01imzaB2520OU4_WHOkXxMoSwCs8MYbPk8Jh1mIm_bxLwP_DhX4a4zcrkKc8_4tlGOWK59Kg8SS0NZ7zkGiIfm1o1-DMf_OLHVum/s799/008915746.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="546" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgplnjKJg6Dp5tbBlLWtZztUzFjlRWfbWtVG6Vvm2uN01imzaB2520OU4_WHOkXxMoSwCs8MYbPk8Jh1mIm_bxLwP_DhX4a4zcrkKc8_4tlGOWK59Kg8SS0NZ7zkGiIfm1o1-DMf_OLHVum/w438-h640/008915746.jpg" width="438" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Date de parution : 16 avril 2021</div><div style="text-align: center;">416 pages </div><div style="text-align: center;">ISBN : 9782373051025</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture </h2><div>Enfermée derrière deux murailles immenses, la Cité est une mégalopole
surpeuplée, constituée de multiples duchés. Commis d’épicerie sur le
port, Nox est lié depuis son enfance à la maison de la Caouane, la
tortue de mer. Il partage son temps entre livraisons de vins prestigieux
et sessions de poésie avec ses amis. Suite à un coup d’éclat, il hérite
d’un livre de poésie qui raconte l’origine de la Cité. Très vite, Nox
se rend compte que le texte fait écho à sa propre histoire. Malgré lui,
il se retrouve emporté dans des enjeux politiques qui le dépassent, et
confronté à la part sombre de sa ville, une cité-miroir peuplée de
monstres.</div><div><h2>Ma chronique </h2><div style="text-align: justify;">C'est très en retard sur mes camarades de lecture que je m'en viens vous parler du <i>Sang de la cité</i>. N'hésitez pas à aller lire leurs chroniques sur leurs sites respectifs : sur la <a href="https://labibliothequedaelinel.com/2021/05/19/le-sang-de-la-cite-capitale-du-sud-t-1-de-guillaume-chamanadjian/#more-37792">Bibliothèque d'Aelinel</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2021/05/20/le-sang-de-la-cite-de-guillaume-chamanadjan/">Au pays des caves et des trolls</a> ou encore sur le blog d'<a href="https://unpapillondanslalune.blogspot.com/2021/05/le-sang-de-la-cite-capitale-sud-tome-1.html">Un papillon dans la lune</a>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On notera d'emblée que ce tome est le point de départ d'un cycle écrit à quatre mains, débutant entre les murs de la Capitale du sud sous la plume de Guillaume Chamanadjian, dont c'est le premier roman. <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2020/08/un-long-voyage-de-claire-duvivier-chez.html">Claire Duvivier</a> a déjà dévoilé, pour sa part, la couverture du roman à paraître en octobre et qui nous fera découvrir la capitale du nord. On a déjà très envie de lui jeter sans ménagement notre argent au visage (nous t'aimons, Claire).</div><div style="text-align: justify;"><h3>Vulcain nous forge un projet fantasy de grande envergure</h3></div><div style="text-align: justify;">Ce qui a été annoncé comme une hexalogie répond aux doux nom de <i>La tour de garde</i>, et vous feriez mieux de le noter dans vos calepins car ce cycle s'annonce comme un des poids lourds du genre dans la production francophone. Il est prévu que nos deux auteurs écrivent chacun trois tomes se faisant écho au gré des sorties.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce premier tome, Guillaume Chamanadjian introduit Nohamux, un jeune homme au passé sombre d'une histoire familiale complexe, mais de bonne nature. Placé avec sa sœur jumelle sous la protection d'un des puissants de sa Cité, il va vite se retrouver pris dans des tractations politiques et commerciales qui auront tôt fait de partir en sucette. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Gemina, capitale du Sud, est au cœur de ce récit. Les descriptions auxquelles se livre l'auteur sont si vivantes et son atmosphère si palpable que l'on aimerait lui demander s'il n'y a pas insufflé son attachement pour un lieu réel. Quoi qu'il en soit, cette <b>puissance évocatrice</b> constitue un des atouts majeurs de l'histoire de Nohamux, donnant presque au lecteur la sensation de le suivre à travers ses ruelles et d'y sentir les odeurs de friture. La présence de la Cité est d'autant plus forte qu'il lui confère une certaine aura qui, sans relever de la magie, semble influencer d'une façon ou d'une autre les évènements qui y ont court. Guillaume Chamanadjian installe d'ailleurs un aspect plus sombre de Gemina, sorte de reflet glacial et éthéré de la ville dans lequel Nohamux, capable de se joindre au rythme de la Cité, peut se rendre à sa guise. </div><div style="text-align: justify;"><span></span><br /></div><div style="text-align: justify;"><span>Mais l'essentiel de l'intrigue est pour l'instant centré sur les enjeux de pouvoir, cristallisés autour d'un projet de construction qui perturbe tant les habitants de la Cité que ses dirigeants. Les diverses manœuvres déployées pour le faire progresser ou le faire échouer rappelleront sans doute un certain <i>Gagner la guerre</i>, (Jean-Philippe Jaworski, Les Moutons électriques, 2009), qui délaissait l'épique pour le récit des diverses bassesses auxquelles se livrent les puissants pour répartir à nouveau le pouvoir. Un angle à mon sens plus intéressant et moins rebattu dans la <i>fantasy</i>. <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span>Vous apprendrez, au passage, que la <i>Tour de garde</i> est un jeu évoquant les échecs ou le jeu de go. Cet élément est d'autant plus intriguant qu'il semble occuper une place significative dans la vie des citadins, et Guillaume Chamanadjian essaime de quoi piquer largement notre curiosité à ce sujet. </span></div><div style="text-align: justify;"><h3><span>Un début timide, mais très prometteur</span></h3></div><div style="text-align: justify;"><span>Si je ne partage pas le coup de cœur retentissant de mes comparses, je vois comme elles l'énorme potentiel de ce cycle.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span>Seul, il demeure à mon sens un peu léger, ou indécis, un peu timide, donc, comme si l'auteur avait fait excès de prudence. Seul, son univers ne se démarque pas encore suffisamment, dans mon esprit, d'un <i>Gagner la guerre</i>, qui imposait au lecteur tout le poids de ses enjeux et le charisme de ses personnages. Le panel manque ici de consistance, à défaut pour Guillaume Chamanadjian de caractériser suffisamment les différents protagonistes au-delà de la simple exploration, comme s'il procédait encore à tâtons. Aucun d'eux, donc, ne fait réellement écho à la forte présence de la Cité, à part peut-être et a fortiori Nohamux, puisque c'est son point de vue que le lecteur partage. </span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span>Mais <i>Le Sang de la Cité</i> n'est pas seul, mais Guillaume Chamanadjian ne fait que commencer. Pour reprendre cette comparaison qui n'a pas quitté mon esprit tout au long de la lecture, <i>Gagner la guerre</i> était un <i>one shot</i> quand le récit qui nous occupe ici est une introduction, un premier pas. <b>Trop d'indices laissent par ailleurs entendre que notre primo romancier en a gardé sous la botte, et les fondements qu'il commence par poser recèlent un énorme potentiel dont on ne peut douter qu'il sera exploité</b>. Et il manque encore, bien sûr, le contraste que doit apporter Claire Duvivier.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span>Sur la forme, quelques manies de langage ne suffisent pas à altérer le style agréable et fluide avec lequel l'auteur nous raconte cette histoire. </span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><b>L'affaire est à suivre, plutôt deux fois qu'une. Je vois pour ma part ce premier roman comme une eau qui dort, promesse de grandes émotions à venir pour ses lecteurs</b>. Rendez-vous est donc pris en octobre pour découvrir la Capitale du Nord.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span><br /></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-53631023801720471282021-05-17T13:35:00.008-07:002021-05-24T13:54:12.848-07:00Émissaires des morts, tome 1, d'Adam-Troy Castro, chez Albin Michel Imaginaire (Fr : 2021 ; En : 2002-2016)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNh5yvZRhVjUo_hXL9qOI0oDG9jyN2TEvvqEuTWYiNvmBcUwZUyajx_vWRAZu8QRadUeXzYOhr00OVjkx71w4Iji4svtyZJ8E8aU5G9dxEcBAS89G2pJDnXPPATXvb1pqNb7Pv-AqAyQQj/s585/castro-emissairesdesmorts-400wide.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="400" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNh5yvZRhVjUo_hXL9qOI0oDG9jyN2TEvvqEuTWYiNvmBcUwZUyajx_vWRAZu8QRadUeXzYOhr00OVjkx71w4Iji4svtyZJ8E8aU5G9dxEcBAS89G2pJDnXPPATXvb1pqNb7Pv-AqAyQQj/w438-h640/castro-emissairesdesmorts-400wide.jpg" width="438" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Date de parution : 6 janvier 2021</div><div style="text-align: center;">720 pages <br /></div><div style="text-align: center;">Langue originale : anglais (États-Unis)</div><div style="text-align: center;">Traduction : Benoît Domis </div><div style="text-align: center;">ISBN : 9782226443700 </div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture </h2><div>Quand elle avait huit ans, Andrea Cort a été témoin d’un génocide. Pis,
après avoir vu ses parents massacrés, elle a rendu coup pour coup. En
punition de ses crimes, elle est devenue la propriété perpétuelle du
Corps diplomatique. Où, les années passant, elle a embrassé la carrière
d’avocate, puis d’enquêtrice pour le bureau du procureur. Envoyée dans
un habitat artificiel aussi inhospitalier qu’isolé, où deux meurtres
viennent d’être commis, la jeune femme doit résoudre l’affaire sans
créer d’incident diplomatique avec les intelligences artificielles
propriétaires des lieux. Pour ses supérieurs, peu importe quel coupable
sera désigné. Mais les leçons qu’Andrea a apprises enfant ont forgé
l’adulte qu’elle est devenue : une femme pour le moins inflexible, qui
ne vit que pour une chose, « combattre les monstres ».<br /><h2>Ma chronique </h2><div style="text-align: justify;"><i>Émissaires des morts</i> constitue le premier tome d'un diptyque publié par Albin Michel Imaginaire sur les aventures d'Andrea Cort. Quatre nouvelles introduisent chronologiquement le roman éponyme et permettent de donner sa consistance au personnage, véritable pilier de la série consacrée à ses missions. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>On appréciera chez ce protagoniste la rigueur avec laquelle Adam-Troy Castro a envoyé bouler tous les archétypes</b> : peu d'informations sur le physique de cette femme, caractère de chien, passé moche, vie de merde, honnie de presque toute la galaxie et gardée en vie pour la seule raison que ses talents sont utiles au Corps diplomatique, pour lequel elle travaille. Sans fioriture, Andrea Cort est froide, cinglante, méfiante, sourit peu et s'avère un rien asociale. Bref, elle est efficace, et c'est tout ce qu'on lui demande. Un protagoniste avec lequel il peut s'avérer difficile de sympathiser à la lecture, mais qui a l'immense mérite d'aiguiller l'attention sur les réflexions qui sous-tendent la complexité de ses missions. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">J'en arrive donc au deuxième aspect marquant de ces récits : les réflexions qu'ils portent sur notre rapport au non humain, entre espèces qui auraient investi la galaxie et se côtoieraient sur un pied d'égalité. <b>Dans chacune des missions confiées à Andrea Cort, il est question d'interroger des concepts dont l'humanité n'aurait plus le monopole</b> : la justice, la liberté, l'indépendance, l'amour... Et d'autres encore au sujet desquelles elle devrait confronter son point de vue à celui d'autres formes d'intelligence : la diplomatie, le commerce ou encore le premier contact. Chacun de ces aspects est développé de façon intéressante par l'auteur, qui bâtit ses enquêtes autour d'autant de points délicats ou de zones d'ombre des cas auxquels elle se frotte. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Les amateurs des deux genres apprécieront certainement l'indéniable côté polar des aventures d'Andrea, et en particulier la forme <i>whodunnit</i> que prend <i>Émissaires des morts</i></b>. Adam-Troy Castro fait évidemment durer le plaisir en dévoilant chaque élément clé avec parcimonie et en ménageant son suspense, jusqu'à un dénouement à la Hercule Poirot, l'enquêtrice dévoilant méticuleusement le détail de ses affaires. Les amateurs de science-fiction apprécieront quant à eux la description des mondes cylindriques et le pouvoir des intelligences artificielles, ce dernier point ayant fait l'objet de développements particulièrement poussés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je passe pourtant à côté du texte, par manque de points d'ancrage suffisamment captivants à mon goût. Andrea Cort est un personnage qui m'intéresse sans m'émouvoir, l'univers dans lequel elle évolue attire mon attention sans parvenir à me captiver réellement. J'ai traversé les cinq enquêtes en observatrice lointaine, peu concernée par ses aventures et vaguement stimulée par les sujets de réflexions proposés. <b>J'en sors avec l'impression qu'Adam-Troy Castro n'est pas parvenu à départir son écriture de la froideur et des méthodes de travail très cliniques de son personnage, ce qui en a fait à mes yeux un texte assez terne à la lecture</b>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il serait toutefois dommage de s'en détourner. Objectivement, les qualités du récit sont incontestables et expliquent sans mal qu'il ait déjà conquis autant de lecteurs, dont beaucoup de camarades. Et je ne délaisserai pas pour autant le deuxième tome, curieuse de voir où Castro a mené Andrea Cort !<br /></div></div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-85579810019369367922021-05-05T01:00:00.017-07:002021-05-05T01:24:36.338-07:00Les oiseaux du temps, d'Amal El-Mohtar et Max Gladstone, chez Mnémos (Fr : 2021 ; En : 2019)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxqQ14kRH2SkCV_3SDo9Bj1FKRsaLaPvp1ryyZul9_0DFpeQEQkzv3LlHdUo2Dia_yHo6WCrIaExi3Sx2KmAXA1VdAEAaa2sPSI-vllJrOsD-Gjfg57Mf8GLIbXUvZZp6QnlPswVe5rowg/s1000/LODT.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="703" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxqQ14kRH2SkCV_3SDo9Bj1FKRsaLaPvp1ryyZul9_0DFpeQEQkzv3LlHdUo2Dia_yHo6WCrIaExi3Sx2KmAXA1VdAEAaa2sPSI-vllJrOsD-Gjfg57Mf8GLIbXUvZZp6QnlPswVe5rowg/w450-h640/LODT.webp" width="450" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">Parution : 14 mai 2021</div><div style="text-align: center;">Langue originelle : anglais (États-Unis) <br /></div><div style="text-align: center;">Traduction : Julien Bétan </div><div style="text-align: center;">Nombre de pages : 192 <br /></div><div style="text-align: center;">ISBN : 978-2-35408-845-3</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture </h2><div> <b>C’est ainsi que nous gagnons.</b><br />Bleu et Rouge, deux
combattants ennemis d’une étrange guerre temporelle, s’engagent dans une
correspondance interdite, à travers les époques et les champs de
bataille. Ces lettres, ne pouvant être lues qu’une seule fois,
deviennent peu à peu le refuge de leurs doutes et de leurs rêves. Un
amour fragile et dangereux naîtra de leurs échanges. Il leur faudra le
préserver envers et contre tout.<br /><i>Les Oiseaux du temps</i> fait
partie de ces romans inoubliables qui nous ressourcent et nous
rappellent avec douceur et justesse que l’humanité, l’altérité et
l’amour sont les réponses universelles à nos besoins essentiels.</div><div><h2>Ma chronique 💛 </h2><div style="text-align: justify;">Le voici enfin, le court roman trois fois primé en 2020 par certaines des plus prestigieuses distinctions dans le milieu de l'imaginaire ! Une des sorties les plus attendues cette année en ce qui me concerne, et je tiens ici à remercier les éditions Mnémos pour avoir accepté de me faire parvenir ce petit bijou en avant première. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai envie de commencer par la forme et redire ici mon amour pour la conception graphique des maquettes du label Mü, que Kévin Deneufchatel fait briller entre toutes par l'élégance sobre et les couleurs franches de ses illustrations. Foulez au pied le vieil adage et, une fois n'est pas coutume, jugez le livre à sa couverture.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Après tout, <i>Les Oiseaux du temps</i> vient bien, lui, fouler au pied une de mes règles : si le format est court, le fond doit me percuter de plein fouet. Seulement voilà, <b>le texte ne percute pas ; il berce son lecteur, l'effleure d'une caresse</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ne nous y trompons pas :
il n'est pas tant question de guerre temporelle que d'amour, et c'est à
peu près tout. Rien d'original en cela, puisqu'on le sait bien, l'amour ne réinvente pas ses vieilles recettes. Mais <b>la relation qui se noue entre
Rouge et Bleu a beau être familière, elle touche par sa justesse et sa délicatesse</b> : le respect mutuel, d'abord, duquel naît le jeu, puis la curiosité
réciproque, et enfin l'attraction partagée. Parce que l'amour s'impose au centre de leurs vies, il ne pouvait constituer rien de moins que le cœur du récit.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVvao2fEGXmhZSJ-xcflTPgqqgCDRayenK0zd5SNhJelf6FlWz_PL4R4rlpulMhIrhdEAFLDT2O1EF2UJVJ-R_6dCG16I6a3itml_fkisg7gUHmNClxAYGNcyGktLeWSoy6LwxQGJaR3dD/s480/Cristina_e_Owen.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="480" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVvao2fEGXmhZSJ-xcflTPgqqgCDRayenK0zd5SNhJelf6FlWz_PL4R4rlpulMhIrhdEAFLDT2O1EF2UJVJ-R_6dCG16I6a3itml_fkisg7gUHmNClxAYGNcyGktLeWSoy6LwxQGJaR3dD/w400-h300/Cristina_e_Owen.gif" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cristina et Owen, dans Grey's Anatomy<br /></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il est dès lors inutile de vouloir tirer quoi que ce soit du contexte, celui d'une guerre temporelle au sein de laquelle elles s'affrontent en menant d'obscures mais décisives actions, à des moments clés de l'Histoire. Qu'importe au lecteur que Rouge et Bleu interviennent en amont ou en aval de la tresse du temps, en quelques minutes auprès de noms célèbres ou plusieurs années au côté d'illustres inconnus ? Les brins sont éphémères et les trames possibles innombrables : <b>cette course effrénée à travers le temps ne vise en réalité qu'à sublimer la constance de l'amour qu'elles partagent, en contrepoint de la façon dont elles se battent et elles mènent leurs existences</b>. De produire, en somme, une impression similaire à celle que l'on ressent face à une scène filmée en <i>time lapse<b> </b></i>et dont un élément reste net, comme détaché du temps qui s'écoule...</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8PNOB1L4tepNS4TgUL8Bax_Mj-jsfM1cCZJ8itoleRjJzwKweYJwPrsk6SW2DRaxB3-_CYgj6-bBnR4Deo0aT5FgFKH4aVsPJDWOtQSHXjNPdRMCrPoj8Vdv6EA50667HAVytu3GH-SUj/s320/320.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="180" data-original-width="320" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8PNOB1L4tepNS4TgUL8Bax_Mj-jsfM1cCZJ8itoleRjJzwKweYJwPrsk6SW2DRaxB3-_CYgj6-bBnR4Deo0aT5FgFKH4aVsPJDWOtQSHXjNPdRMCrPoj8Vdv6EA50667HAVytu3GH-SUj/w400-h225/320.webp" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Lucy, de Luc Besson.<br /></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"><i>Les Oiseaux du temps</i> berce son lecteur d'une lettre à l'autre, d'un point de vue à l'autre. Les deux auteurs se sont logiquement partagé la tâche de faire vivre une relation épistolaire — un choix qui tranche agréablement avec ce qui se fait habituellement en science-fiction. Les réactions à la découverte de chaque message sont donc authentiques, même si la trame générale du récit était bien sûr déjà fixée. Le lecteur est ainsi invité à suivre les évènements au gré de ces échanges, suivant une structure identique du début à la fin. Un brin de contexte (sans mauvais jeu de mot...) vient toujours en premier, dans lequel l'une d'elle intervient et constate son échec en même temps qu'elle découvre le message laissé par l'autre ; puis vient la lettre, dont le lecteur découvre le contenu en même temps que la protagoniste déroutée. Et ainsi de suite. Elles se délectent tout à la fois de la façon dont elles se mettent en échec l'une l'autre, de la subtilité avec laquelle elles donnent forme à leurs messages, d'apprendre à se connaitre au travers de détails anodins comme de leurs différences. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si la volonté de préserver leur amour suffit à porter Rouge et Bleu jusqu'au terme de ce récit, alors devrait pouvoir refermer le livre un lecteur satisfait et repu de cette unique certitude. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-70217729948138959572021-04-11T05:36:00.007-07:002021-04-16T12:01:54.815-07:00Joyeux anniversaire ! Le blog a (un peu plus d'...) un an !<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWVggy549C_EoFhAdF1r2v_tzpvb8ZtlDuqE2-07kbKI2iz0QKG_1wXbANUqBj9d_9SGAaUy_UYBDVDPCOmDyhnyeFTj-LN0hKdmtWbFlHWUVk-zNmdp8VAOUjArRSq2A32Q_T_0PQLXou/s2048/24E25C7B-8564-4FC2-BB4E-BBDF745D0DF1.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1639" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWVggy549C_EoFhAdF1r2v_tzpvb8ZtlDuqE2-07kbKI2iz0QKG_1wXbANUqBj9d_9SGAaUy_UYBDVDPCOmDyhnyeFTj-LN0hKdmtWbFlHWUVk-zNmdp8VAOUjArRSq2A32Q_T_0PQLXou/w512-h640/24E25C7B-8564-4FC2-BB4E-BBDF745D0DF1.JPG" width="512" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La bibliothèque derrière le fauteuil<br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;">Depuis un peu plus d'un an, ma bibliothèque fait sa petite vie. Les livres se déplacent au gré des besoins ou des envies, les étagères se sont bien remplies... Et pas que de livres. Peu de temps après son installation, en plein confinement, j'ai créé ce blog qui est pour moi une façon de vous permettre de vous asseoir avec moi dans le fauteuil et de partager mes lectures. </p><p style="text-align: justify;"><b>La bibliothèque derrière le fauteuil, c'est ça : à la fois ce petit coin important pour moi et cette fenêtre par laquelle vous y avez accès. C'est 70 % d'imaginaire, 20 % de sciences-humaines, 5 % de littérature générale et 5 % de pratique et de jeunesse... à peu près</b>. C'est tellement de livres qu'il me reste encore à lire que l'idée d'être entourée de mondes à découvrir me comble de bonheur chaque fois que je m'assieds là. C'est les photos que je prends pour publier les articles, sur l'une ou l'autre étagère. C'est un des endroits où je me sens le mieux. C'est ce petit bout de <i>chez moi</i>, où vous vous invitez de temps en temps.<br /></p><div style="text-align: justify;">La bibliothèque derrière le fauteuil n'est pas la bibliothèque près de la fenêtre, plus ancienne, et dont on voit un début d'étagères sur la gauche. Un jour, peut-être, elle prendra sa place sur ce blog... ou peut-être pas. En attendant...</div><h3 style="text-align: justify;">Qui on y trouve ? 🙋<br /></h3><div style="text-align: justify;"><b>Une libraire</b> (avec ou sans librairie) dont le poste idéal se situe dans un rayon imaginaire, mais qui rêve surtout d'exercer son métier à plein. <b>L'imaginaire, c'est mon rayon de cœur, le fonds auquel j'accorde le plus de temps et de suivi</b>, par vents et marrées. Mais en dehors de ses genres, j'aime plein de choses parmi lesquelles les sciences-humaines et la nature occupent des places importantes. Ma curiosité et mon envie d'apprendre de nouvelles choses s'occupent de (presque) tout le reste ! </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Un jour prochain, bientôt j'espère, je pourrai enfin exercer ce métier que j'ai vraiment choisi. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quel genre de lectrice ? <b>Je ne dévore pas les livres, ni ne les abandonne</b>. Mon rythme de lecture est tributaire d'une foule de circonstances : période d'activité ou de non activité, période de l'année, contenu du livre, impératifs ou engagements liés à la lecture en cours... Le rythme de publication suit logiquement tout ça, et <b>on peut dire que mon blog prend son temps</b> <b>pour ne pas prendre le mien</b>.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Il prend son temps parce que je n'ai jamais souhaité en faire une corvée, une obligation ou une activité trop chronophage. <b>Il est fait pour partager avec vous ce que j'ai envie d'y partager, quand j'en ai envie</b>. Les calendriers de publication sont donc proscrits... 😄 <br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Conséquence logique de ce choix, je me désintéresse à peu près totalement des statistiques de fréquentation. Mais pour l'occasion, parce qu'on n'est pas des sagouins, j'ai vérifié pour vous ! L'article le plus lu à ce jour est celui qui a été consacré à l<a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2020/07/la-main-gauche-de-la-nuit-vs-dune-la.html">a <i>battle</i> que je me suis amusée à faire entre <i>Dune</i> et <i>La main gauche de la nuit</i></a> (la faute, rappelons-le ici, à David Meulemans et au <i>podcast</i> C'est plus que de la SF...) et, non loin derrière, <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/03/terra-ignota-les-jours-de.html">celui sur les deux premiers livres de <i>Terra Ignota</i></a>. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Tout ça me convient parfaitement, et je suis ravie de vous parler de mes lectures chaque fois qu'elles sont terminées. 😀</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKP7KEfsuXNw1UYn4Yt5Ek0Lah92-Odj2bt8m9uz_DAY8u0_O71RKcvevE08vqu6KrINZ2iPorpa1p0LWznVpAWqo_7Sr2EK0b_q1x1z1F_idAlpNaJA16AxhgRQlIbTkgwdlURjZ0eY7S/s500/gif-livres-3.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="265" data-original-width="500" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKP7KEfsuXNw1UYn4Yt5Ek0Lah92-Odj2bt8m9uz_DAY8u0_O71RKcvevE08vqu6KrINZ2iPorpa1p0LWznVpAWqo_7Sr2EK0b_q1x1z1F_idAlpNaJA16AxhgRQlIbTkgwdlURjZ0eY7S/w400-h213/gif-livres-3.gif" width="400" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><h3 style="text-align: justify;">Qu'est-ce qu'on y trouve ? 📝<br /></h3><div style="text-align: justify;">Petit à petit, le blog s'adapte à mes activités. Participer à divers évènements et partager mes lectures durant cette première année a été très enrichissant !</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Parmi les <b>articles</b>, on trouve :</div><div style="text-align: justify;">- <b>les chroniques de lectures</b> : elles rendent compte de mes lectures dans l'imaginaire. Pour qu'une lecture soit chroniquée ici, elle doit avoir un rapport avec le genre, auquel ce blog est dédié ;<br /></div><div style="text-align: justify;">- les <b>retours sur des lectures antérieures</b> à sa création : ce qui m'a permis de vous parler, en début d'année, de <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/2021/01/retour-sur-1-plop-de-rafael-pinedo-fr.html"><i>Plop</i></a> ! </div><div style="text-align: justify;">- les <b>digressions dans l'imaginaire</b> : ça me permet de vous parler d'imaginaire sous d'autres formes, comme les films ou les jeux vidéo. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Parmi les <b>pages</b>, on trouve:</div><div style="text-align: justify;">- les <b>suivis de défis</b> lancés par la communauté du Twitter imaginaire : dernièrement, le <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/le-challenge-des-lectures-du-maki.html">Projet Maki</a>, le <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/le-defit-cortex.html">défi Cortex</a>, ou encore le <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/le-challenge-de-ombrebones-le-projet.html">Projet Ombre</a> ;<br /></div><div style="text-align: justify;">- les <b>entrées ponctuelles</b>, un peu à part ou particulières : c'est le cas du tour d'Arda ;<br /></div><div style="text-align: justify;">- les <b>pense-bête</b> : quand ils seront de nouveau en ligne !</div><div style="text-align: justify;">Mon projet le plus important à venir, c'est une page consacrée à la collection Une heure lumière du Bélial' pour fêter ses 30 premiers titres ! Pression et excitation. 😬 <br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Il y a aussi des citations que je mets en avant (mais, avec le compte Instagram, cette partie sera peut-être vouée à disparaître...) et les tags qui vous indiquent de quels titres, auteurs, éditeurs et collections j'ai parlé, ou quels ont été mes coups de cœur. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">On n'y trouve plus la couverture de la lecture en cours, que j'oubliais sans arrêt de mettre à jour. 😅<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Ce que j'aimerais y ajouter à l'avenir : je pense particulièrement à des entrées concernant le métier de libraire, mais c'est une idée qui doit maturer encore un peu. 😄 </div><div style="text-align: justify;"><h3>La bibli-dlf, c'est aussi sur les réseaux sociaux ! 💻<br /></h3><div>Je sévis principalement sur <a href="https://twitter.com/cmvanille">Twitter</a>, qui est le compte principal, pour : </div><div>- les <b><i>news</i> au jour le jour</b>, pas strictement limitées à l'activité du blog ou à l'imaginaire : si mes activités, annonces et tribulations du quotidiens doivent passer par un seul fil, c'est celui-ci ! C'est aussi le compte le plus développé pour vous permettre de me suivre facilement et à partir duquel vous pouvez aller fureter pour voir le reste ;</div><div>- les <b>concours</b>, que je pense développer un peu plus à l'avenir ;</div><div>- les <b>fils d'activité </b>: mes lectures de l'année, mes lectures thématiques, les notes de défis auxquels je participe, et depuis récemment, les projets d'achats et <i>bookhaul</i>... tout y est ! </div><div><br /></div><div>Reflet à la fois du compte Twitter et du blog, le compte <a href="https://www.instagram.com/vanille_cm/">Instagram</a> a pour principale fonction de relayer les chroniques. Ce que vous ne trouverez pas sur Twitter, ce sont <b>les <i>stories</i></b> : <b>citations, lundis et vendredis lecture, et tour d'Arda</b>. Un nouveau jour-lecture n'apparait que quand le livre en cours a changé, pour éviter les répétitions. <br /></div><div><br /></div><div>Pour ce qui est de l'activité de lecture à proprement parler, titres, étagères et catégories à l'appui, vous pouvez me trouver sur Gleeph et sur Goodreads (le premier a ma préférence...). 📱<br /></div></div><h3 style="text-align: justify;">Les pense-bête sont toujours en chantier... mais sont toujours là ! 📌<br /></h3><div style="text-align: justify;">Les pense-bête, c'est ma touche d'originalité à moi, la plus-value de mon blog. Un bilan mitigé s'impose en ce qui concerne cette partie, que je cherche toujours à optimiser, pour vous comme pour moi. Pour vous, je les ai séparés des articles pour éviter les <i>spoilers</i> et en faire quelque chose de plus fonctionnel ; pour moi, je travaille sur un format plus rapide et moins pénible à écrire. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'écriture des chroniques est la partie que je préfère et elle prend du temps. Je finirai par trouver le bon format mais, en attendant, les pense-bête sont inaccessibles. 😅</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un peu de patience !</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKlk5png4efOUweZ4yaNt_r9xAQ3AzgRogytUD_vtcSWO6MDv1yQmgTHZ67MM8jlDacDSPpcyDMZEe3eQIEN7bxOuYqObyVhVVrYiXXPekp7ECy4IeuB8y0AgJEishGpgPsoNP1_pOU7jr/s500/def013a55470b265675e3aab6c9d0ba212c10690r1-500-270_hq.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="270" data-original-width="500" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKlk5png4efOUweZ4yaNt_r9xAQ3AzgRogytUD_vtcSWO6MDv1yQmgTHZ67MM8jlDacDSPpcyDMZEe3eQIEN7bxOuYqObyVhVVrYiXXPekp7ECy4IeuB8y0AgJEishGpgPsoNP1_pOU7jr/w400-h216/def013a55470b265675e3aab6c9d0ba212c10690r1-500-270_hq.gif" width="400" /></a></div><br /> </div><div style="text-align: justify;"><h3>Merci ! 💛<br /></h3><div>Il ne me reste plus qu'à vous remercier de passer (même une seule fois) et de repasser (même pour une deuxième fois seulement) ; de laisser vos commentaires, auxquels je m'efforce de répondre (il va sans doute falloir que j'active la fonction de notification). </div><div><br /></div><div>Merci de partager ce que j'aime avec moi, amis ou visiteurs d'un jour, silencieusement ou non, ici ou sur les réseaux, dans la bienveillance toujours. Le monde est vaste, et si je fournis une bribe de bien être à votre esprit qui vaut la peine d'une visite, alors ce blog remplit entièrement son office. </div><div><br /></div><div>De l'amour sur vous !<br /></div></div><h2 style="text-align: justify;"><br /></h2>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-22586011938228162522021-04-04T01:00:00.060-07:002021-04-04T03:47:32.222-07:00Terra Ignota - Chroniques de Mycroft Canner (T3 et T4), d'Ada Palmer, chez Le Bélial' (Fr : 2021/ - ; En : 2017/ - )<div style="text-align: center;"></div><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5xAiR0MGtmFUgNjScqRjiFeoEx8UnoJKUv8iXxvvJ94zfWxGY7douSed_4Q0JzSyGBcLqvvwj0J85I4qWSYpxd97fmDliDDGXVepxq2CePzqqia9ai2suMuFysXucQWC9NP26TJv49qxi/s2048/volonte%25CC%2581+de+se+battre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1399" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5xAiR0MGtmFUgNjScqRjiFeoEx8UnoJKUv8iXxvvJ94zfWxGY7douSed_4Q0JzSyGBcLqvvwj0J85I4qWSYpxd97fmDliDDGXVepxq2CePzqqia9ai2suMuFysXucQWC9NP26TJv49qxi/w438-h640/volonte%25CC%2581+de+se+battre.jpg" width="438" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;">544 pages</div><div style="text-align: center;">ISBN : 9782843449758 </div><div style="text-align: center;">Parution : 25 février 2021</div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEituWUIGcFI8yaBdCmSFr25MR5U9b63NMEWO6O6tYHXZPNcfnEovoDsrv8b9qMDPOb5dfH7LGjfnRXQJKipfnq-hSGZVo8Awuiu2uz8PfGvPpxcXzWiJgIH35lIHeVzIMhP2Xx-brQRyJKB/s500/51635hhwTZL.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="318" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEituWUIGcFI8yaBdCmSFr25MR5U9b63NMEWO6O6tYHXZPNcfnEovoDsrv8b9qMDPOb5dfH7LGjfnRXQJKipfnq-hSGZVo8Awuiu2uz8PfGvPpxcXzWiJgIH35lIHeVzIMhP2Xx-brQRyJKB/w408-h640/51635hhwTZL.jpg" width="408" /></a></div> </div><div style="text-align: center;">Parution à venir <br /></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;">Traduction : Michelle Charrier</div><div style="text-align: center;">Langue originale : anglais (États-Unis)<br /></div><h2 style="text-align: center;"> Quatrièmes de couverture </h2><h3 style="text-align: center;">Tome 3 : <i>La volonté de se battre</i><br /></h3><div style="text-align: center;">Printemps 2454. L’âge d’or dans lequel vivait l’humanité depuis trois
siècles a brutalement pris fin : corruption, prévarication, népotisme et
meurtres calculés ; le prix véritable de cette exceptionnelle période
de prospérité vient d’éclater au grand jour. Alors que le procès des
responsables approche, l’opinion publique se divise : faire table rase
du passé pour envisager un monde radicalement nouveau sous l’égide de
J.E.D.D. Maçon, le dieu vivant, et ainsi plonger dans la Terra Ignota,
ou sauver ce qui peut l’être de l’ordre ancien. Ruches et hors-Ruches,
Utopistes et sensayers, seigneurs, empereurs et Servants se préparent à
un affrontement qui paraît inévitable. À commencer par le premier
d’entre tous, l’ultime prodige de Bridger, Achille, fils de Thétis et du
roi Pélée, le maître des arts de la guerre, le dernier espoir,
peut-être, de ce monde au bord du gouffre…</div><h3 style="text-align: center;">Tome 4 - <i>Peut-être les étoiles </i><br /></h3><div style="text-align: center;"> (...)</div><h2 style="text-align: center;"> Ma chronique <br /></h2><p style="text-align: center;"></p><blockquote>"Nous ferons la guerre, mais nul ne veut craquer la première allumette alors que nous ignorons avec quelle ardeur brûlera le combustible." </blockquote><p></p><h4 style="text-align: justify;">La notion de temps<br /></h4><div style="text-align: justify;">Quatre mois se sont écoulés depuis les jours de transformation, et Mycroft Canner témoigne toujours des évènements de son époque. Non plus pour lui-même, mais à la demande expresse des puissances d'un monde qui se prépare à se livrer à l'inconnu : la guerre. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Ada Palmer annonce d'entrée la couleur en citant en exergue un passage du <i>Léviathan</i> de Hobbes. Et pour cause, <i>La volonté de se battre</i> en tire non seulement son titre mais s'appuie également sur les idées de son auteur. Hobbes y explique en effet qu'il est dans la nature de la guerre de durer tant que dure la volonté de se battre, celle-ci pouvant préexister aux combats eux-mêmes et perdurer après chaque bataille. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">"La notion de temps est donc à considérer dans la nature de la guerre", récite Ada Palmer, qui ira jusqu'à faire de Thomas Hobbes un spectateur tout à fait anachronique des évènements, au côté du lecteur. Depuis le départ, <b>elle s'amuse en réalité à confronter sa quasi utopie à la thèse développée dans le <i>Léviathan</i>, déroulant avec l'intrigue une sorte d'expérimentation à grande échelle</b>. Si, comme moi, vous n'avez pas encore lu<i> </i>l'ouvrage, un simple coup d'œil à la page Wikipédia de l'œuvre éclairera le cycle d'un jour nouveau. Tant d'éléments se recroisent (contexte, argumentation, critiques...) qu'il m'est difficile d'entrevoir les contours de cette discussion imaginée — fantasmée ? — par l'autrice. Et ce n'est là qu'une des strates du raisonnement. Si les deux premiers tomes interrogeaient déjà brillamment l'existence de l'utopie (en questionnant ses possibles, son sens, son coût, ses failles), l'introduction d'un observateur tel que Hobbes confère à sa propre démonstration une profondeur inattendue, et apporte au lecteur une réflexion tout a fait fascinante. <b>Ce troisième livre achève, s'il était encore permis d'en douter, de faire figurer le cycle de <i>Terra Ignota</i> au panthéon des plus grandes œuvres de soft science-fiction</b>.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'autre particularité notable de ce troisième tome réside dans l'altération du point de vue de Mycroft Canner</b> qui, certes relativement impartial et lucide sur ses propres biais, est devenu psychologiquement instable. Ses chroniques sont parsemées d'hallucinations visuelles et auditives, de pertes de connaissance ou de conscience. Loin d'entraver le récit, elles l'épicent de nombreux éléments intéressants et entretiennent la vision parcellaire du lecteur sur les évènements. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Je préfère taire ici certains points majeurs qui caractérisent la lecture de cet épisode et laisserai donc de côté des <i>qui</i>, des <i>pourquoi </i>et des <i>comment</i> dont Ada Palmer s'évertue si rigoureusement à soigner l'entrée en scène. Disons seulement que <b>le rythme, plus lent, délaisse l'emballement du deuxième tome pour une tension beaucoup plus pesante, chaque interaction comportant à elle seule la capacité de déclencher les hostilités</b> ; revoici la notion de temps, pour l'instant tout entier consacré à la préparation d'un affrontement dont personne — ou presque — ne sait prévoir les aspects ni l'intensité.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>Quant à la forme, l'autrice ne trahit en rien la qualité à laquelle elle nous a habitués</b>. La rigueur l'a même cette fois poussée à écrire des passages d'une précision surprenante : douce musique à l'oreille des juristes mais, je ne vais pas vous mentir, un rien aride à toutes les autres. Guère de quoi s'enfuir, d'autant plus que cela sert toujours parfaitement le propos général. Le plus raisonnable reste, là encore, de se laisser porter.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce livre troisième s'achève sur un retournement de situation dont elle a choisi de désarmer l'effet le plus évident presque immédiatement. Je ne suis plus dupe : c'est que la véritable claque qui en résultera est à prendre dans le livre suivant. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">D'ici là, il faudra bien prendre son mal en patience. La partie continue, les pions se déplacent : comment Ada Palmer va-t-elle achever sa démonstration ? <br /></div><div style="text-align: justify;"><h4>À suivre...<br /></h4></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><h4 style="text-align: justify;"> </h4><div style="text-align: center;"><br /></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-8308765560273439332021-03-21T11:46:00.002-07:002021-03-21T11:46:35.731-07:00Terra Ignota - Les jours de transformation (T1 et T2), d'Ada Palmer, chez Le Bélial' (Fr : 2019/2020 ; En : 2016/2017) <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidGY0SnUOoCfkh1abUvb9qVqxCmu97az-g1s2xPMGJchC6hE3pC2Db15KkmxUM-m-gdG-JgfoidXop6p0PX3apF9a5SaRIa_QZHI3E5HU8Rxj_nZlqd-f20hFGB1u2b5vS89A2ZZbAWs2j/s2048/81eJf%252BaSYOL.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1356" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidGY0SnUOoCfkh1abUvb9qVqxCmu97az-g1s2xPMGJchC6hE3pC2Db15KkmxUM-m-gdG-JgfoidXop6p0PX3apF9a5SaRIa_QZHI3E5HU8Rxj_nZlqd-f20hFGB1u2b5vS89A2ZZbAWs2j/w424-h640/81eJf%252BaSYOL.jpg" width="424" /></a> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">672 pages<br /></div><div style="text-align: center;">
ISBN : 978-2-84344-958-1</div><div style="text-align: center;">Parution : 24 octobre 2019</div><div style="text-align: center;"> <br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-Yk1sHfYOczs5UeSJu3UTeYMD_NmEBDUSuJTOi-_J7IoUS7gTQhkD7lybCUW3iKbOGOSYEmC9v_1BoInmfZhKeUbvCJbJ6kcqTxZf-cYmNMt8dzDBcgKaqBOvS9zkUI7Xk-SQg1E-D_-Y/s2048/711DHMz%252BAqL.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1403" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-Yk1sHfYOczs5UeSJu3UTeYMD_NmEBDUSuJTOi-_J7IoUS7gTQhkD7lybCUW3iKbOGOSYEmC9v_1BoInmfZhKeUbvCJbJ6kcqTxZf-cYmNMt8dzDBcgKaqBOvS9zkUI7Xk-SQg1E-D_-Y/w438-h640/711DHMz%252BAqL.jpg" width="438" /></a></div><div style="text-align: center;">544 pages<br />
ISBN : 978-2-84344-962-8<br />
Parution : 28 mai 2020</div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;">Traduction : Michelle Charrier </div><div style="text-align: center;">Langue originale : anglais (États-Unis)</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrièmes de couverture</h2><h3>Tome 1 : <i>Trop semblable à l'éclair</i></h3><div style="text-align: center;">Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé
la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont
disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par
affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix,
loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXV<sup>e</sup> siècle
radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre
fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de
crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des
puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la
liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication
annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft
protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs
uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de
Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?</div><div style="text-align: center;"><h3>Tome 2 : <i>Sept Redditions</i> </h3><div>Année 2454. Dix milliards d’êtres humains se répartissent en sept Ruches
ayant remplacé les États-nations d’antan. Paix, loisirs, prospérité et
abondance définissent ce XXV<sup>e</sup> siècle aux atours d’utopie.
Pourtant, l’âge d’or dans lequel baigne l’humanité depuis trois cents
ans touche peut-être à sa fin. Les Ruches coexistent selon un équilibre
plus fragile que n’importe qui l’aurait cru, et seule une série de
meurtres calculés avec précision maintient le statu quo politique. Le
ver est dans le fruit, et avec lui la pourriture… Que faire ? Laisser
perdurer l’inacceptable au bénéfice d’une paix de plus en plus friable ?
Ou tout réformer ? Mycroft Canner, criminel condamné à une vie de
servitude et confident des puissants, a en main l’atout à même de créer,
pour peu que l’occasion se présente, les conditions d’un monde
infiniment meilleur pour tous et à jamais. Un atout qui, s’il était mal
utilisé, pourrait pourtant réduire en pièces tout ce qui existe… </div><div><h2>Ma chronique 💛</h2><h3 style="text-align: left;">L'orchestre... </h3><div style="text-align: justify;">Avant même d'être le récit de l'un de ses protagonistes, <i>Terra Ignota</i> s'impose d'abord par le monde dans lequel son intrigue se déroule. Nul besoin de jeter aux orties la totalité des ancrages que son lecteur a dans le présent : en historienne, Ada Palmer sait pertinemment que toute actualité est un futur passé dont les prochaines générations s'inspireront... ou pas ; qu'il suffit, au fond, d'ajuster certains curseurs déjà familiers pour rebattre complètement les cartes d'un monde. Si familiers que, projeté dans 400 ans, le nôtre n'a pas vu l'ombre d'une idée totalement neuve — mais est-ce que ça existe encore, de toute façon ? </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Une guerre de cultes dévastatrice ? La citoyenneté choisie ? Des voitures volantes ? L'éclatement de la cellule familiale ? Aller sur la lune ? Rien de tout cela ne surprendra, dans l'Histoire du monde ni dans celle de la fiction. <b>L'inventivité opère en aval, dans les interactions et leurs conséquences, avec pour principe cette question maitresse : que se passerait-il si on modifiait tel élément ?</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">De la Guerre des Églises, Ada Palmer tire un des traumatismes fondamentaux de l'ère postérieure, si profond que tout individu est culturellement et intimement imprégné par les interdits liés au simple fait de mentionner sa foi en public. D'un système de transport si rapide qu'il peut conduire quiconque en tout point du globe en quelques heures, elle tire un nouvel équilibre politico-économique mondial totalement dépendant de son bon fonctionnement. À partir de l'idée de citoyenneté choisie, elle abandonne la prédominance du cadre des États nations pour adopter celui des ruches, chacune dotée d'un mode de gouvernance, d'un droit, de valeurs et d'intérêts propres. À partir de l'idée d'une famille choisie, elle crée le bash, un chez-soi qui réunit tous les membres avec qui ses fondateurs ont eu envie de partager leur foyer. À ce stade, le fait que toute trace de genre ait disparut du langage et des codes vestimentaires n'est déjà plus qu'un détail...<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Et pourtant, à une époque lointaine où un aller sur la lune est devenu une simple destination de sortie scolaire, beaucoup d'ancrages seront toujours là, sous une forme ou une autre : nationalités, villes, langues... jusqu'à l'Union européenne, à qui Ada Palmer offre une longévité pour le moins inespérée. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;">Mais notre historienne va plus loin en se demandant de quelle époque ce nouvel ordre mondial — et particulièrement ses élites — aimerait se souvenir ? Spécialiste de la Renaissance et, à la lire, nourrie tant par les grands auteurs que par le style de cette époque, gageons que l'autrice n'aura pas mis bien longtemps à arrêter son choix. Les codes vestimentaires, les mœurs, les idées : derrière les portes closes, arrangements entre puissants et transgressions en tout genre se trament dans un anachronisme discret. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>C'est dans ce décor que Mycroft Canner, viscéralement h</b><span><b>aï de ses contemporains pour avoir commis les crimes les plus abjects que l'on puisse imaginer à l'encontre des membres de son bash adoptif, rencontre Bridger, un enfant doté de pouvoirs divins — en termes de pavé dans la m</b><span><b>arre, ça se pose là.</b> </span>Interlocuteur privilégié du lecteur, il fait le récit de la semaine au cours de laquelle l'équilibre d'un monde en paix depuis trois siècles a basculé, une période qu'il nommera plus tard "les jours de transformation".</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span>Il n'est pas nécessaire d'en dire davantage sur l'intrigue, dont <i>Trop semblable à l'éclair</i> se borne sciemment à dresser minutieusement le décor et à positionner les pions. Mais telle une partie d'échec, aucun d'entre eux n'est déplacé au hasard et jouera son rôle tôt ou tard. <b>Cette précision dans la construction de la trame en fait une lecture qui pourra sans doute paraitre difficile, puisque chaque détail compte, mais elle en fait avant tout un texte brillant, puissant et incroyablement émouvant par moments</b>.</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'écriture est superbe, et il faut absolument saluer le fabuleux travail de Michelle Charrier, dont la traduction rend totalement justice à une œuvre aussi dense qu'exigeante. Un véritable défi tant l'autrice joue de divers procédés de narration et registres d'écriture. Quant à l'effacement du genre dans les dialogues, il fait l'objet d'un rendu qui à mon sens s'intègre parfaitement au texte, bien qu'il nécessite un temps d'adaptation à la lecture.</div><div style="text-align: left;"><h3 style="text-align: left;">... le chef d'orchestre...<br /></h3><div style="text-align: justify;"><i>Sept Redditions</i> dépeint les derniers jours de transformation, soit la fin de la semaine au cours de laquelle tout a basculé. <b>Ada Palmer saccage minutieusement tous les acquis qu'elle a offerts précédemment à son lecteur sur l'état des rapports entre les pions : un jeu d'interactions aux conséquences imprévisibles commence</b>. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>D'une part, une véritable cassure dans le rythme des évènements met le lecteur en état d'alerte permanent</b>. Les révélations s'enchainent à une cadence insensée, brutale, sans jamais laisser le temps nécessaire à la digestion des nouvelles conséquences possibles, ni à l'anticipation de la suite des évènements. Chaque interaction (passée, présente ou future) révélée modifie sans cesse l'état des rapports à considérer entre les pions. Cette cassure renforce en outre l'immersion du lecteur dans le récit, tiraillé entre la nécessité de remettre en question un ordre établi pour compenser ses failles, et la peur de perdre le précieux équilibre qu'elles ont contribué à établir. Il partage alors avec ce monde sur le point de basculer un désemparement profond face à des fondations qui menacent de céder.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>D'autre part, les pions présentés au départ demeurent invariablement les mêmes</b>. Le déroulé de l'intrigue est toujours mené d'une main de maître, chacun jouant un rôle bien défini, qui en réalité ne fait que se dévoiler ou évoluer au gré des interactions. On peut alors commencer à goûter l'ampleur du travail de l'autrice, qui aura mis cinq ans à concevoir la trame de son récit. Personnages, idées, concepts et relations gagnent en complexité, en profondeur, en subtilité. Ainsi, Ada Palmer ne prend jamais son lecteur en traître. Vous maitrisez toujours le <i>quoi</i>, c'est tout le reste qui ne cesse de se dérober. Une telle constance était nécessaire pour ne pas se perdre dans l'enchainement haletant des évènements. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Notre autrice a déjà fait miroiter la plus évidente de ces interactions dans <i>Trop semblable à l'éclair</i>
: la rencontre entre un enfant doté de pouvoirs divins et un monde qui a
fait de la mention des croyances religieuses un tabou culturel majeur. Mais celle-ci, offerte sur un plateau, ne contribue qu'à détourner votre attention de tous les éléments qui peuvent par ailleurs entrer en collision... Et ils sont terriblement nombreux. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><b>Cette lecture inflige donc une fessée d'humilité majeure : on ne sait jamais <i>où</i>, ni <i>quand</i>, ni <i>comment</i>.</b> Vous n'avez plus qu'à laisser faire le chef d'orchestre et à former un "o" silencieux au détour d'une énième page, surpris par la nouvelle tournure que prend le récit. Les voies d'Ada Palmer sont impénétrables, et elle ne manque d'ailleurs pas de dispenser cette amère leçon à ses propres protagonistes, qu'une fin implacable vient douloureusement rappeler à l'ordre.<br /></div><div style="text-align: justify;"><span></span><br /></div><div style="text-align: justify;"><span>Sur la forme, écriture et traduction restent impeccables, et l'éventail de procédés narratifs toujours le même. Rien à redire.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><h3><span>... et vous.<br /></span></h3></div><div style="text-align: justify;">Les jours de transformation correspondent à une première phase du récit de Mycroft Canner, dont le principal intérêt réside dans le soin magistral apporté à la construction d'un équilibre et dans l'incroyable combinaison d'éléments qui vont contribuer à le faire vaciller. <br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Riche de ses nombreuses références, il serait étonnant que la lecture de <i>Terra Ignota</i> ne vous donne pas envie de revoir vos classiques. Il est à peu près impossible, en une chronique (que j'ai pourtant coupée en deux), de faire un exposé satisfaisant des éléments au service desquels elle met idées, concepts, histoire et auteurs, ou de restituer les réflexions qui se cachent derrière. Je dirai seulement que ce cycle témoigne de l'érudition et de la grande sensibilité de son autrice, l'œuvre étant parsemée de passages qui m'ont parfois donné les larmes aux yeux. <b>Véritable laboratoire d'expérimentations, le cycle propose un mille-feuilles d'opportunités de réflexion au lecteur et porte ainsi la science-fiction à un niveau d'une qualité rare</b>. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Si vous êtes toujours là au terme de cette première semaine, c'est que vous avez envie de savoir quel prix Ada Palmer fixe à son utopie réaliste, et vous avez raison. Une deuxième phase de cette histoire, non moins gourmande, vous tend les bras. En ce qui me concerne, le cycle est à ne manquer sous aucun prétexte, et sans conteste une de mes meilleures lectures à ce jour.<br /></div></div></div></div><p></p><p></p>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-12809663310580279402021-03-08T10:27:00.003-08:002021-03-13T05:25:45.076-08:00Digression dans l'imaginaire (un 8 mars) : Ellen Ripley<p style="text-align: justify;">En cette journée pour les droits de la femme, j'avais envie de digresser un peu dans l'imaginaire pour vous parler d'une des héroïnes de mon enfance : Ellen Ripley. Non que j'aimais particulièrement voir des xénomorphes défoncer des cages thoraciques, mais ce qu'aimait regarder mon frère, je le regardais. Aujourd'hui encore, je trouve certains passages dégueu et difficiles à regarder. Pour autant, Ellen Ripley est ce qui m'a toujours fait revenir vers cette saga.<br /></p><h3 style="text-align: center;">Sigourney Weaver </h3><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLEBDBJupAJGQGz8QWXlwcSF-ZrO0NMstcbZ8cbKBTDR7EUl97RHRsVlyU4BClXxdc6bC7eYwE-K2enNtdYHF4sGZwkiTq7nJ6vRmqEnMBrLIXq_djyO_BpAa_B4U-hVOgaqnXB5j01k9J/s600/a343e6157e8ac51fd499b4fd967a2f62.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="476" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLEBDBJupAJGQGz8QWXlwcSF-ZrO0NMstcbZ8cbKBTDR7EUl97RHRsVlyU4BClXxdc6bC7eYwE-K2enNtdYHF4sGZwkiTq7nJ6vRmqEnMBrLIXq_djyO_BpAa_B4U-hVOgaqnXB5j01k9J/w318-h400/a343e6157e8ac51fd499b4fd967a2f62.jpg" width="318" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">On peut aimer l'œuvre de Ridley Scott autant qu'on veut, il n'est, au crépuscule des années 1970, pas plus en avance que ses collègues pour ce qui est de faire porter son film par une actrice. <a href="https://www.tomsguide.fr/alien-ellen-ripley-devait-etre-un-homme/">Son personnage principal est d'abord pensé pour être un homme</a>, jusqu'à ce qu'on lui suggère : et pourquoi pas une femme ?</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Je ne sais pas pour vous, mais moi je n'ai compris que très tard que, d'une part, le fait que Ridley Scott accepte cette simple suggestion était assez improbable, tant parce qu'on est dans les années 1970 que parce qu'il s'agit en partie de science-fiction ; d'autre part, je n'ai jamais eu conscience que ça pouvait très, très mal tourner. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Puisque <i>Le huitième passager</i> s'appuie en partie sur le registre horrifique, on aurait pu hériter d'un énième film d<span>ans lequel une pauvre jolie jeune femme sans défense est jetée en pâture à une espèce de psychopathe ou monstre caricatural, et dont l'instinct de survie se résume à courir et à hurler, éplorée, attendant que quelqu'un veuille bien mettre fin à son cauchemar (un homme, si possible). </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span>Mais c'est Sigourney Weaver qui obtient ce qui deviendra le rôle de sa carrière, en plus de faire d'Ellen Ripley le personnage de fiction emblématique qu'on connait tous aujourd'hui. On ne va pas se mentir, hein : notre héroïne passe bien une partie de son temps à courir et à hurler. Mais Ridley Scott pose les jalons d'un personnage qui prendra sa pleine envergure quelques années plus tard, grâce à James Cameron.</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span>Voyons ensemble les raisons pour lesquelles j'adore ce personnage... <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><h3><span>Dans Alien : le huitième passager<br /></span></h3></div><div style="text-align: justify;"><span>... Ellen Ripley était censée mourir décapitée, et ne devrait manifestement sa survie qu'à un cadre de la Warner qui aurait pété les plombs au téléphone. </span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1sA6ISFGurXNR9KD7k_REmPg2C8wAdCuqq_OGbOUwhhEu68v_uFd626wEvtYfMrMkwbn9ZX57_peu56zZuMz09q1mQ21owKUsK6k7MzHArIJHuesv08jnaQhkBUUboAuB6_pvETbsrg3c/s1280/alienfinalternative.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1sA6ISFGurXNR9KD7k_REmPg2C8wAdCuqq_OGbOUwhhEu68v_uFd626wEvtYfMrMkwbn9ZX57_peu56zZuMz09q1mQ21owKUsK6k7MzHArIJHuesv08jnaQhkBUUboAuB6_pvETbsrg3c/w400-h225/alienfinalternative.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ne jamais enlever le scaphandre. Elle le sait, elle.<br /></td></tr></tbody></table><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span>On l'y découvre jeune et menue, avec un physique somme toute ordinaire, loin des clichés de la potiche placée là pour faire joli. Rien, a priori, ne la distingue des autres membres de son équipage ; le genre de profil que beaucoup de paris condamnent d'entrée dans les films d'horreur. Et cependant...</span></div><div style="text-align: justify;"><h4><span>Elle assume des responsabilités </span></h4><div><span>Ellen Ripley est lieutenant sur le Nostromo, ce qui lui donne le droit de se prononcer sur certaines décisions et la responsabilité de son équipage, qu'elle partage avec le capitaine. Il ne s'agit donc pas de se fader un énième archétype de la gourde qui ne sait rien faire de ses dix doigts, et ça fait du bien.</span></div><div><span> </span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_3Iahr5kPIMqDCGPGt9hPMKgxXeqL8ZvTXjeC5Vvq8NDJZhGIMTAlPfTikRZykfPWj6dEjcWhmZGFt3mBU79Qj1Wry5mj0GYrcZsn_6-TACllANSSfhBOfHr4ggIYvrvfUH0YHLQaUz1x/s660/alien-ridley-scott-explique-pourquoi-le-role-de-ripley-est-feminin-1.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="310" data-original-width="660" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_3Iahr5kPIMqDCGPGt9hPMKgxXeqL8ZvTXjeC5Vvq8NDJZhGIMTAlPfTikRZykfPWj6dEjcWhmZGFt3mBU79Qj1Wry5mj0GYrcZsn_6-TACllANSSfhBOfHr4ggIYvrvfUH0YHLQaUz1x/w400-h188/alien-ridley-scott-explique-pourquoi-le-role-de-ripley-est-feminin-1.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le lieutenant Ripley : un peu la Cassandre des équipages avec qui elle bosse...<br /></td></tr></tbody></table></span></div><div><h4><span>Elle fait preuve de bon sens </span></h4>Ce sont des traits de caractères que conservera son personnage par la suite. Si Ellen Ripley s'est vue confier de telles responsabilités, c'est qu'elle est capable de prendre des décisions. Elle le fait bien souvent contre l'avis de ses pairs, qui malheureusement n'héritent pas du même soin dans l'écriture : on notera quand même que, assez ironiquement, les incompétents ou les traitres sont toujours incarnés par des hommes... </div><div><br /></div><div>C'est elle qui alerte l'équipage qu'il s'agit en réalité d'un avertissement plutôt que d'un SOS, elle qui exhorte en vain Kane à ne pas retirer son casque, elle qui décide ensuite de le placer en quarantaine, elle encore qui cherche par tous les moyens à identifier la créature qui décime son équipage.</div><div> </div><div></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh121EQQENmh8Cg2O5tqroTXtVSQFoLB2JsZskOLnNsE7HmCAUn-ffvXC8ug735XEcgJ6fe9pddiEPB8boQnbxI6NrZ8fjtTEmHDwyGvu4YM9Xzef8AL-jboz3jdyF-T_DZxdzfVmT4pjgt/s2048/Sigourney-Weaver-dans-Alien-le-huitieme-passager.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1377" data-original-width="2048" height="269" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh121EQQENmh8Cg2O5tqroTXtVSQFoLB2JsZskOLnNsE7HmCAUn-ffvXC8ug735XEcgJ6fe9pddiEPB8boQnbxI6NrZ8fjtTEmHDwyGvu4YM9Xzef8AL-jboz3jdyF-T_DZxdzfVmT4pjgt/w400-h269/Sigourney-Weaver-dans-Alien-le-huitieme-passager.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Foutez-moi ça en quarantaine : il a un truc chelou ET vivant sur le visage."<br /></td></tr></tbody></table><h4>Elle fait preuve de sang froid<br /></h4><div>Ellen Ripley caque, comme on le ferait tous, et je confesse bien volontiers que je me serais très probablement tiré une balle si j'avais été à sa place. Terrifiée, alors que le xénomorphe tue les membres de son équipage un par un, qu'elle est en position de faiblesse, en proie à un chasseur agressif qui a l'avantage sur elle, elle s'efforce pourtant de continuer à prendre des décisions rationnelles et à chercher des solutions. Autrement dit, elle ne laisse pas sa peur la paralyser. </div><div><h4>Elle se donne les moyens de survivre...<br /></h4><div>Faire péter tout un tas de trucs (le Nostromo, apprend-on plus tard, coûtait plusieurs centaines de millions de dollars — ce qui, admettons-le, n'est pas si cher payé, mais bref), en éjecter d'autres dans le vide spatial si un xénomorphe y est attaché, carboniser un androïde... En somme, Ellen Ripley ne recule devant rien et bousille tout un tas de trucs onéreux avant de se tirer le plus loin possible. </div><div><h4>... Tout en sauvant ce qu'elle peut.<br /></h4></div></div></div></div><div style="text-align: justify;"><span>Que ceux qui en auraient rien eu à cirer du chat dans de telles circonstances lèvent la main ? </span></div><div style="text-align: justify;"><span>... Mais pas Ripley, qui parvient à le sauver et à le mettre dans la capsule de secours pour le passer en biostase avec elle. On peut bien arguer que la nécessité de faire survivre Jones (c'est son blaze) lui permettait de garder le courage de lutter pour sa propre survie, pourquoi pas. Quoi qu'il en soit, c'est parti pour un long sommeil de plusieurs dizaines d'années, avant que quelqu'un ne les retrouve.</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwIYalKIng8lKwuzEaDPcu41rPws2AuqCRuWCQJKPhC6CdWEE-IBY4-ggrUwNIK8ftPP3enEfvbnuzdvt1hsrq3n7EuQtsp-1ZLVmPd9ExxZCEF_y3UIL8Emn-94ElUs0Lzy1iqnqE295l/s1000/3f9f2ec3689c82cd3faf2dad5c2eb10b.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="666" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwIYalKIng8lKwuzEaDPcu41rPws2AuqCRuWCQJKPhC6CdWEE-IBY4-ggrUwNIK8ftPP3enEfvbnuzdvt1hsrq3n7EuQtsp-1ZLVmPd9ExxZCEF_y3UIL8Emn-94ElUs0Lzy1iqnqE295l/w266-h400/3f9f2ec3689c82cd3faf2dad5c2eb10b.jpg" width="266" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pas le chat, on a dit...<br /></td></tr></tbody></table></span></div><div style="text-align: justify;"><h3><span>Dans Aliens </span></h3><div><span>... James Cameron a repris les mêmes ingrédients mais a, lui, totalement assumé le caractère (un peu timidement) donné au personnage au départ. <i>Aliens</i> est mon préféré des quatre, non seulement parce qu'il respecte scrupuleusement et développe habilement les données du premier film, mais parce qu'il a fait d'Ellen Ripley un de mes personnages fictionnels préférés. </span></div><div><h4><span>Elle est accessible<br /></span></h4><div><span>Ce qui est particulièrement intéressant, dans la première partie du film, c'est de la voir essayer de tourner la page alors qu'elle se débat avec le traumatisme, le fait que les êtres qu'elle aimait ne sont plus là, la bureaucratie et ses dettes. On la retrouve dans un appart miteux, résignée à accepter un boulot de merde sur les quais de la station où elle crèche pour pouvoir les faire bouffer, elle et son chat. </span></div><div><span> </span></div><div><span>Est-ce qu'elle se laisse abattre ? Non. Elle fait et refait son rapport, essaie d'avertir les cadres de sa compagnie, de reprendre sa vie en main en reprenant un boulot, ne se laisse pas aller. </span></div><div><span><br /></span></div><div><span>Ripley ne joue pas les héros, elle souhaite simplement qu'on lui foute la paix. On s'identifie pleinement à elle, à son épuisement physique et moral, à sa solitude, à sa peur, à ses difficultés. <br /></span></div><div><h4><span>Elle ne se laisse pas prendre pour un jambon<br /></span></h4></div><div><span>Autant dire que quand Burke lui propose de retourner sur LV426, la planète sur laquelle tout a dérapé, elle est pas jouasse, notre Ripley. Bon, elle commence par l'envoyer péter, mais ça c'est avant que le gars lui fasse du chantage avec ses dettes et sa situation précaire, sans oublier de lui rappeler cordialement qu'elle n'a pas grand chose à perdre, à part Jones...<br /></span></div><div><span><br /></span></div><div><span>Elle finit par accepter de retourner au turbin, mais pas sans poser ses conditions : c'est pour s'assurer que tout v<span>a bien, sachant qu'un SOS a été envoyé ; elle n'y va qu'en qualité d'observateur, pour faire bénéficier aux marines de ce qu'elle sait ; hors de question de ramener un spécimen sur Terre pour l'étudier ; si on en trouve un, on le déglingue ; elle négocie l'effacement de ses dettes et la récupération de son ancien grade et de sa licence de vol.</span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig46K1nxTebT78eQrPAoRBOpWhSn6wNEwZRc_YRYPTIm0CUzj14-xgKG7ZYk0EgOzDh_kp3vVHYKpcH-PmeOoCbZV3pv09pF_d-i7JOsIWHleZ0MxfI5ZdPawaZwe76gX9Rz6TibtFCvHB/s500/084d9a735b4a07cbc4542bc7e78421f2.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="270" data-original-width="500" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig46K1nxTebT78eQrPAoRBOpWhSn6wNEwZRc_YRYPTIm0CUzj14-xgKG7ZYk0EgOzDh_kp3vVHYKpcH-PmeOoCbZV3pv09pF_d-i7JOsIWHleZ0MxfI5ZdPawaZwe76gX9Rz6TibtFCvHB/w400-h216/084d9a735b4a07cbc4542bc7e78421f2.gif" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pour Burke, le mot "détruire" était ouvert à interprétation.<br /></td></tr></tbody></table></span></span></div><div><h4><span><span>Elle ne se laisse pas impressionner </span></span></h4><div><span><span>Elle est donc intégrée à une équipe de marines, de ces archétypes tellement caricaturaux qu'on les adore : on doit le plus second degré d'entre eux au sergent Apone, qui sort de biostase avec un foutu cigare qui ne le quittera plus jusqu'à la fin. Et peut-être Hicks, qui s'endort partout. </span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsKy4cKX_ZPaaMmeU2OrQ1NMKIJGM9G00telwGK07NRI9ePfcG0GrEogrS-0Eixqbjs2sGaiOaSfSumwQE9s7jAxBvEglh-JcAzK4Grf41O2KPXY5Jjuom7hyphenhyphennq64jxNOBB46hCPmjQyCJ/s600/94fc3d23acc1b593b9a93ba850bd1a69.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="324" data-original-width="600" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsKy4cKX_ZPaaMmeU2OrQ1NMKIJGM9G00telwGK07NRI9ePfcG0GrEogrS-0Eixqbjs2sGaiOaSfSumwQE9s7jAxBvEglh-JcAzK4Grf41O2KPXY5Jjuom7hyphenhyphennq64jxNOBB46hCPmjQyCJ/w400-h216/94fc3d23acc1b593b9a93ba850bd1a69.gif" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Là, il s'est endormi pendant la phase d'atterissage sur LV.<br /></td></tr></tbody></table><br /></span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>Il faut noter ici la présence de Vasquez, une des deux seules femmes de cette équipe de marines (hors la pilote) qui, en s'intégrant, a totalement adopté les codes de ses camarades. C'est aussi elle qui manie les armes les plus lourdes... J'aimais beaucoup ce personnage qui jouait avec des codes masculins et des clichés militaires, tout en restant un protagoniste crédible.</span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7dsB4__sKyYAgBg4ojw73C6lYweO1GfbyAQTAliu8p3ZPnZ75XYO3GH0m76MvdQfXe1x_9Ae4ck5bLyjDmu0xXeK6K-Tx8SC46_SSc5DvVI60qcMKLh9juqBkQLWwONUNzQ-QVBq90wOg/s1044/EP65OdUXkAAxzrd.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1044" data-original-width="783" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7dsB4__sKyYAgBg4ojw73C6lYweO1GfbyAQTAliu8p3ZPnZ75XYO3GH0m76MvdQfXe1x_9Ae4ck5bLyjDmu0xXeK6K-Tx8SC46_SSc5DvVI60qcMKLh9juqBkQLWwONUNzQ-QVBq90wOg/w300-h400/EP65OdUXkAAxzrd.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">En vrai, je la trouve très belle.<br /></td></tr></tbody></table><span></span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>Bref, Ripley débarque là-dedans comme un cheveux sur la soupe, légèrement imposée à leur petit groupe par la hiérarchie, et la réunion de briefing pré-atterrissage sur le xénomorphe reste pour moi tout à fait mémorable. On ressent avec elle son sentiment d'isolement par rapport à ce groupe, sa prudence dans sa façon de s'adresser à eux, ce qui ne l'empêche pas de leur dire de la fermer quand ils s'éparpillent un peu trop à son goût. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>Idem quand elle découvre qu'un androïde fait partie du voyage et lui ordonne clairement de garder ses distances, ou que Burke a menti sur ses intentions et celles de la compagnie.<br /></span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtFmX2L-WQ8aIZkRYEnUFzkXtZSACJ93LvdMrE6as0a2UKqfFxLLnPd95O9iP3xQ2d9GW7ufLb-tqLFgN8GWteySd3_n2Yngom4zrjdj4vL_RtY1EGt_AxSGE9K0K7mZ_S6kDB1C1Rk8AN/s1000/IMG_0520.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="1000" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtFmX2L-WQ8aIZkRYEnUFzkXtZSACJ93LvdMrE6as0a2UKqfFxLLnPd95O9iP3xQ2d9GW7ufLb-tqLFgN8GWteySd3_n2Yngom4zrjdj4vL_RtY1EGt_AxSGE9K0K7mZ_S6kDB1C1Rk8AN/w400-h216/IMG_0520.jpeg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Mais, on avait dit qu'on déglinguait tout, Burke ?!"<br /></td></tr></tbody></table></span></span></div><div><h4><span><span>Elle s'adapte<br /></span></span></h4></div><div><span><span>Elle reste une des seules personnes à donner des directives utiles aux marines qui progressent dans le complexe de la colonie, pose des questions intéressantes, tire des conclusions et fait des suggestions pertinentes. Elle demande aussi à Hicks de lui montrer comment on se sert de certaines des armes dont ils disposent... et s'en souviendra à bon escient.</span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi42PSDf6bkFX5irB22GZI5fyiiKyLuI71lE2rqoBI64hI1qqx5RceM7v4TG_cYhNxBQStKcMzPa5fayDQJYJd0Ck03P_U71EiX4J8BJVj6qD4sluwOfwNNHLJyBu7FXl-v-WKQb5uvXrN/s640/7790-1532336916.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="640" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi42PSDf6bkFX5irB22GZI5fyiiKyLuI71lE2rqoBI64hI1qqx5RceM7v4TG_cYhNxBQStKcMzPa5fayDQJYJd0Ck03P_U71EiX4J8BJVj6qD4sluwOfwNNHLJyBu7FXl-v-WKQb5uvXrN/w400-h225/7790-1532336916.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Amenez Burke, j'ai deux mots à lui dire..."<br /></td></tr></tbody></table><span><br /></span></span></div><div><span><span><span><span>Elle finit par descendre du vaisseau pour rejoindre les marines lorsqu'elle le juge nécessaire pour affiner ses observations sur place tout en respectant le travail des militaires. Elle ne se laisse pas démonter non plus quand elle découvre que la colonie était là pour faire des expérimentations sur le xénomorphe. </span></span><br /></span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>Elle est aussi la seule à parvenir à apprivoiser Newt, la petite fille qui survit sur place depuis plusieurs semaines, en communiquant avec elle autrement qu'en lui gueulant dessus ou en essayant de l'attraper.</span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL1_Zej0eIP7B1_9ig5SFhzfaJKwmU_bZn-J1bidIoIiUx8ORh-akQ3ueuvNeATFnhyI62r8yYiGA1gNR0jWmwvpPRqWOv5mgMDuzesjZ4btjp082aKUMxozxjcwToF6u5loUjd1GM9C1v/s620/SeikoAlienEllenRipley.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="620" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL1_Zej0eIP7B1_9ig5SFhzfaJKwmU_bZn-J1bidIoIiUx8ORh-akQ3ueuvNeATFnhyI62r8yYiGA1gNR0jWmwvpPRqWOv5mgMDuzesjZ4btjp082aKUMxozxjcwToF6u5loUjd1GM9C1v/w400-h258/SeikoAlienEllenRipley.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">On lit sur son visage qu'elle en peut plus, la gamine...<br /></td></tr></tbody></table></span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>Même quand le tout part sérieusement en sucette, elle s'efforce de garder la tête froide et de prendre les bonnes décisions alors que les marines, "surentrainés", pètent tous un peu les plombs. </span></span></div><div><h4><span><span>Elle met son expérience à profit </span></span></h4></div><div><span><span>Une attaque de <i>facehugger</i> ? Ripley sait qu'il ne faut pas qu'elle le laisse atteindre son visage. Une approche de vilain xénomorphe ? Elle sait qu'il faut lui atomiser sa gueule. Elle est aussi attentive à son environnement tout en gardant à l'esprit la façon dont le xénomorphe a tiré parti du Nostromo pour se déplacer. On doit à sa capacité à mobiliser ce qu'elle sait au profit de ce qu'elle ne sait pas les décisions les plus pertinentes du film.</span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>Elle profite également de ce qu'elle a appris à utiliser du matériel de manutention de la station, tant pour aider l'équipage que pour botter le train de la reine. On y vient...</span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwJ0KNHi58wvtr_sBA4wfmeZe-0K6iy4CzZQgVmt_-1hYNIH34wR28wRvsfM6XU9rFupogQg58jBQdwWBAEx2F2py5LAGQ5s_5SROYTgwDmqIJ1868zSVzmTn8uQ2V5aMtKrZk5DPNWOYL/s959/capture_decran_2020-10-01_a_14.15.21_5f75c893549d2_0.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="959" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwJ0KNHi58wvtr_sBA4wfmeZe-0K6iy4CzZQgVmt_-1hYNIH34wR28wRvsfM6XU9rFupogQg58jBQdwWBAEx2F2py5LAGQ5s_5SROYTgwDmqIJ1868zSVzmTn8uQ2V5aMtKrZk5DPNWOYL/w400-h225/capture_decran_2020-10-01_a_14.15.21_5f75c893549d2_0.png" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Où est-ce que je la mets ? - Quai douze."<br /></td></tr></tbody></table><span><br /></span></span></div></div><div><div><h4><span><span>Elle casse des culs</span></span></h4><div><span><span>Bawi, faut dire ce qui est. Ripley se fait une loi d'aller récupérer Newt, parce que son traceur indique qu'elle est à portée et donc, potentiellement, toujours en vie. Alors qu'il lui reste à peine un peu plus d'un quart d'heure avant que tout pète (pour une fois, ce n'est pas de son fait...), elle ordonne à Bishop de l'attendre jusqu'à ce qu'elle revienne. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>Là encore, elle fait preuve de sang froid et de lucidité. Elle dévalise l'armurerie, mais pas n'importe comment : elle attache ensemble le fusil d'assaut/lance-grenade et le lance-flamme pour les porter plus facilement à l'aide de la même sangle ; elle charge tout à bloc ; elle prend des tubes fluorescents à laisser par terre pour retrouver son chemin en sens inverse.</span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAQtNtGDuusJ4TVx_HoPhpaG1gxl7aQr0nUiILhrpRdJwBJg2sofIGscVW1FSwTH4jFrQu5PlM-Dn9qxcFPZVC_lTEH0_Xon46n5jGi7a7sIhGXIvbB3SDQzRr3JjQE0-BpORaqYkgbj9X/s1014/Ellen_Ripley_badass.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1014" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAQtNtGDuusJ4TVx_HoPhpaG1gxl7aQr0nUiILhrpRdJwBJg2sofIGscVW1FSwTH4jFrQu5PlM-Dn9qxcFPZVC_lTEH0_Xon46n5jGi7a7sIhGXIvbB3SDQzRr3JjQE0-BpORaqYkgbj9X/w315-h400/Ellen_Ripley_badass.webp" width="315" /></a></div><br /><span>Quand j'étais gosse, et encore aujourd'hui, cette partie était un grand moment. Elle prend ses ovaires, elle y va seule, et se retrouve au milieu d'un nid face à une reine pondeuse. La bande-sonore enrobe tout ça dans une tension dingue. Face à la reine, un échange tacite mais entendu s'entame en silence : elle comprend qu'elle peut négocier une sortie en menaçant directement les œufs. Je me souviens encore de ce moment en or quand, alors qu'elle voit un des œufs s'ouvrir pendant qu'elle recule, elle penche la tête sur le côté : nah. En fait, il va falloir tout cramer. </span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span>Course-poursuite, ascenseur, ascenseur (non sans humour), vaisseau, Bishop coupé en deux. C'est intenable. Et enfin, moment de grâce, avant un affrontement au sommet, à coups de pinces de robot de manutention :</span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/FjvMd7O8jII" width="320" youtube-src-id="FjvMd7O8jII"></iframe></div> </span></span></div><div><span><span>Une fois l'affrontement terminé, Ripley colle tout le monde en biostase et se dit qu'elle n'a pas démérité pour une nouvelle petite sieste. <br /></span></span></div></div><div><h3><span><span>Dans ALIEN 3</span></span></h3></div><div><span><span>On passera plus vite sur celui-ci, mais quelques éléments venant étoffer le personnage sont à souligner.</span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span>De nouveau plongée dans un univers débordant de testostérone bien caricaturale, dans la prison de la planète Fiorina 161, Ripley est bien trop blasée par la vie pour s'en soucier à l'excès. On pourrait même hasarder qu'elle s'en fout un peu, au point où elle en est, mais pas encore suffisamment pour ne pas chercher à savoir ce qui est arrivé à son équipage de survivants.</span></span></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span>Pour faire bonne mesure (mais surtout pour prévenir les parasites), on lui rase la tête et on la sape à la mode du lieu. Elle est abîmée, fatiguée, et commence sans doute à se dire qu'elle a commis des crimes impensables dans une autre vie. David Fincher respecte toujours la ligne de progression du personnage, en livrant une Ripley proche de la résignation, ça se voit, mais qui s'accroche.<br /></span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjZCBm1xyR1Ikt1Z5Wk9Zr0W3Vz3oxPKfCv0dHoL0zBkPA7CA_8KTUotOY37ZIi_iRLfQLNQtHbFgEL4B8WjN2hGce4n-fAfhucymn8jLQLTAncp0UOFOjPJ3ZJPdW5p6ujN21dtqn-xa_/s500/3097917849_1_5_E9skQSjz.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="337" data-original-width="500" height="270" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjZCBm1xyR1Ikt1Z5Wk9Zr0W3Vz3oxPKfCv0dHoL0zBkPA7CA_8KTUotOY37ZIi_iRLfQLNQtHbFgEL4B8WjN2hGce4n-fAfhucymn8jLQLTAncp0UOFOjPJ3ZJPdW5p6ujN21dtqn-xa_/w400-h270/3097917849_1_5_E9skQSjz.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Blasée over 9000<br /></td></tr></tbody></table><span><br /></span></span></div><div><span><span>Ripley, à qui décidément on ne la fait plus, insiste lourdement pour examiner les corps de ses compagnons, après avoir eu le compte-rendu de l'exploration de son vaisseau, qui met en lumière des éléments hyper louches. Après un vague espoir, le mystère est malheureusement vite éventé : un facehugger a parasité un chien et nous avons donc un xénomorphe qui s'est adapté à son hôte. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp-wkakaSz1Z5fBG1c6N3Z4tAhqgE7fdDqOVNimocJvtgscmLeYaUx5ElVP6eZrW7R_cjiP1gyQuof99tvW8aU_LJWcWc1ny5V_Qj3XaYtZgMpgLQP2bGNierKrMd1Wadz9tzzGhU97DpF/s500/bcdae70d35001752ca897651036d91aac4eb6ce2_hq.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="210" data-original-width="500" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp-wkakaSz1Z5fBG1c6N3Z4tAhqgE7fdDqOVNimocJvtgscmLeYaUx5ElVP6eZrW7R_cjiP1gyQuof99tvW8aU_LJWcWc1ny5V_Qj3XaYtZgMpgLQP2bGNierKrMd1Wadz9tzzGhU97DpF/w400-h168/bcdae70d35001752ca897651036d91aac4eb6ce2_hq.gif" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">On a beau être blasée, à voir de près ça fout quand même bien les boules.<br /></td></tr></tbody></table><br /><span>Le cabot alien la laisse en vie mais personne ne s’appesantira sur ce détail dans l'immédiat. Ellen Ripley met au point un plan pour lui atomiser sa gueule, une fois de plus, et met à contribution les prisonniers. Rien que ça. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>C'est à la fin que se trouve l'élément le plus fort, concernant le personnage. Un second Bishop (et clairement un de trop), propose de la ramener et lui fait comprendre qu'elle porte un spécimen (d'où le fait qu'elle a été épargnée, les xénomorphes laissent les hôtes en vie). Définitivement blasée et refusant de laisser la compagnie ramener l'espèce sur Terre, elle se jette dans les flammes. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><span>C'est un moment très symbolique et absolument conforme à l'esprit du personnage. J'ai mis du temps à comprendre que si le xénomorphe émerge à ce moment-là, c'est parce qu'il comprend, en quelque sorte, que la mort de son hôte est imminente. Ellen Ripley ne fait d'ailleurs pas que sauter, elle le retient avec elle pour l'empêcher de fuir. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Tqk2DFMjZF8" width="320" youtube-src-id="Tqk2DFMjZF8"></iframe></div><br /></span><h3><span><span>Dans Alien, la résurrection</span></span></h3></div><div><span><span>Le film de Jean-Pierre Jeunet, c'est un truc un peu à part et très bizarre. Ellen Ripley, un ou deux siècles plus tard, est clonée à partir de son ADN, récupéré sur Fiorina. L'idée est évidemment de récupérer celui du xénomorphe qu'elle portait. Jeunet ne s'attarde pas tellement sur la question, si ce n'est qu'il a été nécessaire de la cloner plusieurs fois pour parvenir à un résultat "parfait". </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnklFMQz0Hxw55DqfWcmxnd8D_zX3aFofy2hIrrEFDmUPYkeaSWKk5U4jYcxo2yhF_XLo2a1o1kz_hlomBdUm2DJUD1hMjTs9JT0RgHdV9lEdoU2xmZ5IyxCBpfskdBcsGSYnHSBl2kq1u/s838/838_010_a7a08a03_464.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="549" data-original-width="838" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnklFMQz0Hxw55DqfWcmxnd8D_zX3aFofy2hIrrEFDmUPYkeaSWKk5U4jYcxo2yhF_XLo2a1o1kz_hlomBdUm2DJUD1hMjTs9JT0RgHdV9lEdoU2xmZ5IyxCBpfskdBcsGSYnHSBl2kq1u/w400-h263/838_010_a7a08a03_464.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Une anesthésie ? Pour quoi faire.<br /></td></tr></tbody></table><span><span> </span></span></div><div><span><span>Le réalisateur ne s'est pas départi de la badassitude du lieutenant Ripley et a exploré une hypothèse intéressante : dans le processus, son ADN s'est mélangé avec celui de l'alien, ce qui a créé une sorte de créature hybride. Ses aptitudes physiques sont décuplées, son sang est acide, elle ne ressent pas la douleur et elle a un mood pas très rassurant (elle est devenue très sarcastique par rapport à toute cette situation). Elle entretient donc une sorte de proximité avec les xénomorphes, qui ne s'en prennent pas à elle en la reconnaissant comme une des leurs. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV-zX4TYimtPPfCLoq9c55p02wz-Xc4WvsX3vkYXrLECpuoXVe0aW6X1rbAKjEYINgMxOwvBQKUeEht9dv5v-3q8O1Civ6O8oAjEVfx4ON3Uaf3uyjzC1yS9RbzL5L0uQTz_2b49CrK3sS/s400/sigourney-weaver-basketball-gif.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="182" data-original-width="400" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV-zX4TYimtPPfCLoq9c55p02wz-Xc4WvsX3vkYXrLECpuoXVe0aW6X1rbAKjEYINgMxOwvBQKUeEht9dv5v-3q8O1Civ6O8oAjEVfx4ON3Uaf3uyjzC1yS9RbzL5L0uQTz_2b49CrK3sS/w400-h183/sigourney-weaver-basketball-gif.gif" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Elle met (vraiment) des paniers à trois points de dos, quand même.</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><br /><span>Notre Ripley n'est plus la même, mais n'a pas perdu son objectif, celui d'éradiquer les xénomorphes, sans oublier la chose immonde qu'elle a permis à la reine qu'elle portait de pondre, avant qu'ils ne puissent être ramenés sur Terre. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div><span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcHkwOVYRkK69cJVL4S-CF7Z1FEMTZ7whwOu7C30ap9Kk2v_QVIfy8QP7swB_uiLsd5fzrGXz0xPPLkWhTl1-jXdcyGHXTYP4pnkp6BmrsFzO8gXA2G8LISNSZ-wZwKsePv8cd7oq74G-I/s1510/screen-shot-2017-11-24-at-9-54-12-pm.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="958" data-original-width="1510" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcHkwOVYRkK69cJVL4S-CF7Z1FEMTZ7whwOu7C30ap9Kk2v_QVIfy8QP7swB_uiLsd5fzrGXz0xPPLkWhTl1-jXdcyGHXTYP4pnkp6BmrsFzO8gXA2G8LISNSZ-wZwKsePv8cd7oq74G-I/w400-h254/screen-shot-2017-11-24-at-9-54-12-pm.png" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Au premier coup d'œil, la ressemblance n'est pas frappante.<br /></td></tr></tbody></table></span></div><div><span></span></div><div><span><br /><span>Difficile de faire passer ça par les services de l'enfance et l'état civil. Elle expédie la chose dans le vide spatial (ce qui s'avère décidément être une technique éprouvée) avant d'atteindre la Terre. Ici, Jeunet choisit de la montrer tiraillée entre la nécessité de détruire cet hybride dégueulasse, qui se comporte avec elle en progéniture, et le lien qui l'unit à ce qui n'est autre que, disons, son dernier enfant. </span></span></div><div><span><span><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><h3><span><span>Qu'en conclure ?<br /></span></span></h3></div>Il est un peu fou qu'Ellen Ripley soit un personnage bien écrit alors qu'elle est née d'une simple suggestion, pour un rôle à l'origine écrit pour un homme. Et il ne fait aucun doute, par ailleurs, qu'elle ne serait rien sans l'interprétation de Sigourney Weaver, qui l'a incarnée à la perfection. Les réalisateurs successifs ont, il faut le dire, joué le jeu en développant ce personnage de sorte à ce qu'il ne tombe dans aucun archétype, tout en restant crédible et attachant. </div><div> </div><div>Ellen Ripley est touchante parce qu'elle est aussi forte que fragile, qu'elle montre autant de courage que de peur, qu'elle incarne peut-être malgré elle cette réalité qu'il faut rappeler : qu'une femme n'est pas moins capable, moins compétente, moins charismatique, moins apte à survivre ou à diriger, n'est pas forcément une petite chose à protéger mais qui peut protéger, peut avoir du discernement, du bon sens, faire preuve d'intelligence, de sang froid, de courage, de rage, en même temps que de sensibilité, de gentillesse et de bienveillance.</div><div><br /></div><div>Je soupçonne Cameron d'avoir intégré Vasquez pour montrer ce contraste : qu'une femme n'a pas besoin d'adopter les codes masculins pour imposer des qualités et traits qui, non, ne sont pas l'apanage de la masculinité.</div><div><br /></div><div>Et moi, j'aime Ellen Ripley pour tout ça.<br /></div><div> </div><div></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXELBvGHCZiWLDCABt-1xN_BHh5P9WsaDEIZ2_ZKsVceBoSntcg8pCO6YngqypZDxO8BTISYeltXrrytfNUUplL88rihhWtOvYwlpDb5EJ2nrE1qhXWrRMfwn8hJv057QXY0TjcREe0wdk/s636/Bd8Xw4S.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="636" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXELBvGHCZiWLDCABt-1xN_BHh5P9WsaDEIZ2_ZKsVceBoSntcg8pCO6YngqypZDxO8BTISYeltXrrytfNUUplL88rihhWtOvYwlpDb5EJ2nrE1qhXWrRMfwn8hJv057QXY0TjcREe0wdk/w640-h290/Bd8Xw4S.gif" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tout en finesse.<br /></td></tr></tbody></table><div><br /></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3312708950487818985.post-91694966672741104792021-02-26T16:49:00.007-08:002021-02-27T12:22:54.095-08:00Fictions, de Jorge Luis Borges, chez Folio (Fr : 1951 ; Es : 1941)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5jeOM8z9eBJTzkgrtW76RgSee1cpGie3PwjAI1An4jopgiCmZxnZ2PezrDHct8CWuzcybEPGyA_HVnHlkrfhR3FjzSnVVgFKbR5skdFPQFWGNpxoR_HCDh0YFTFyDrHQl27fTXcyRvjdu/s197/Borges.-Fictions-1952_catalog_historical_collection.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="197" data-original-width="125" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5jeOM8z9eBJTzkgrtW76RgSee1cpGie3PwjAI1An4jopgiCmZxnZ2PezrDHct8CWuzcybEPGyA_HVnHlkrfhR3FjzSnVVgFKbR5skdFPQFWGNpxoR_HCDh0YFTFyDrHQl27fTXcyRvjdu/w254-h400/Borges.-Fictions-1952_catalog_historical_collection.jpg" width="254" /></a></div><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5OrOEyJbswn3P6XhY9HoxNTKvHFSf23snNeU-N6zDsnR8aCNtmUAEyQbsrBLc9ZKAE7939KAp8n0TMaxuA2ly3weWqL8GTgPe06CHLy84nYySMWAkjnThagaEMSYpQ5i6tkyHejLNZ0e6/s320/product_9782072798153_195x320.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="194" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5OrOEyJbswn3P6XhY9HoxNTKvHFSf23snNeU-N6zDsnR8aCNtmUAEyQbsrBLc9ZKAE7939KAp8n0TMaxuA2ly3weWqL8GTgPe06CHLy84nYySMWAkjnThagaEMSYpQ5i6tkyHejLNZ0e6/w242-h400/product_9782072798153_195x320.jpg" width="242" /></a></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: center;">Publication grand format : Gallimard, 1951</div><div style="text-align: center;">Publication poche (version lue) : Folio, 2018, réédition, 208 pages</div><div style="text-align: center;">Langue originale : espagnol (Argentine)</div><div style="text-align: center;">Traduction : Roger Caillois, Nestor Ibarra et Paul Verdevoye</div><div style="text-align: center;">ISBN poche : 9782072798153</div><div style="text-align: center;"><h2>Quatrième de couverture </h2><div>«Des nombreux problèmes qui exercèrent la téméraire perspicacité de
Lönnrot, aucun ne fut aussi étrange - aussi rigoureusement étrange,
dirons-nous - que la série périodique de meurtres qui culminèrent dans
la propriété de Triste-Le-Roy, parmi l'interminable odeur des
eucalyptus. Il est vrai qu'Eric Lönnrot ne réussit pas à empêcher le
dernier crime, mais il est indiscutable qu'il l'avait prévu...»</div><div><h2>Ma chronique </h2><h3>* Cette chronique est estampillée <a href="https://labibliotheque-dlf.blogspot.com/p/le-defit-cortex.html">#DéfiCortex</a> *</h3><div style="text-align: justify;">Jorges Luis Borges est, paraît-il, un des dix auteurs modernes à lire absolument, affirme sans détour Claude Mauriac en bas de la quatrième de la version poche. Son style est sans aucun doute singulier, sa façon d'aborder le genre fantastique fascinante. <i>Fictions</i> est composé de deux parties : <i>Le sentier aux jardins qui bifurquent</i> et <i>Artifices</i>. Il est intéressant de bénéficier des commentaires et notes de l'auteur sur son propre travail.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La plupart du temps, il ne crée la fiction que pour en faire le support d'une analyse ou d'une réflexion, dans lesquelles on devine l'étendue de son érudition et de sa culture... ou de son adresse dans l'exercice d'écriture auquel il se prête. Ce mélange constant de réel et de fictionnel lui permet de jouer avec des intuitions, des repères familiers de son lecteur, tout en lui proposant des idées plus étonnantes. Il maintient sans doute sciemment la confusion entre les deux. Ainsi ses nouvelles ont, au premier abord, un allure d'anecdote qui pourrait être évoquée nonchalamment au détour d'une conversation quelconque ; travestissement auquel il emploie souvent la fiction. Ce n'est que pour se lancer, l'air de rien, dans des réflexions plus profondes, parfois pointues : la perception que nous avons du monde, le temps, la mémoire, la foi, la vie, la mort, etc.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est brillant, adroit, parfois inaccessible. Les nouvelles qui prennent la forme d'une analyse ou d'une critique littéraire m'ont laissée au bord de la route, si tant est qu'elles aient réellement du sens. D'autres sont de simples propositions d'hypothèses sur des éléments particuliers (le rôle de Judas dans le dessin divin, ce que les sectes ont réellement en commun...). Dans l'une d'elles, il prend simplement plaisir à retracer une enquête bien ficelée. Les nouvelles ne relèvent d'ailleurs pas toutes du genre fantastique. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je m'arrête quelque peu sur <i>La loterie à Babylone</i>, que je retiens pour le Défi Cortex. Celle-ci retrace, par le biais du témoignage d'un Babylonien quittant la ville, la façon dont s'y est créé ce qui est devenu un système très complexe de loterie. Parti d'un simple jeu proposé par un marchand au coin d'une rue, le concept se développe de façon insensée au gré d'un certain nombre de contingences très variées. Borges réussit à décrire une évolution aussi crédible qu'absurde, jusqu'à faire du hasard un des éléments essentiels de cette société au point que chaque citoyen s'évertue de l'inclure dans son quotidien (erreurs volontaires, mensonge...). Il dresse un parallèle entre la Compagnie, puissante et très mystérieuse corporation en charge de la loterie, et... Dieu. La nouvelle se termine sur les différentes croyances et spéculations que les Babyloniens entretiennent à son sujet. De quoi méditer un temps, le sourire aux lèvres pour ma part, sur ce que représente le système de la loterie dans ce parallèle. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Il arrive à tout un chacun d'avoir une de ces réflexions absurdes, sans but précis ; lui en faisait des histoires. Une découverte à faire, donc, pour le voir se prêter à cet exercice dont il avait, semble-t-il, le secret. <br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <br /></div></div></div>Vanillehttp://www.blogger.com/profile/04172670509081750897noreply@blogger.com2